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Benoît Carpentier : « Je vise le Top 5 mondial ! »

Actuellement 13e au classement de la Waterman League, le tour mondial de Stand Up Paddle, le Breton vise le haut de la hiérarchie mondiale et espère, aussi, se qualifier pour les championnats du monde ISA de longboard. (Photos FFS et Christelle Carpentier) Actuellement 13e au classement de la Waterman League, le tour mondial de Stand Up Paddle, le Breton vise le haut de la hiérarchie mondiale et espère, aussi, se qualifier pour les championnats du monde ISA de longboard. (Photos FFS et Christelle Carpentier)

Pas de répit pour le jeune breton Benoît Carpentier (17 ans). Entre deux étapes du tour mondial de Stand Up Paddle, il vient de passer quelques jours à Hossegor où il a participé à la sélection en équipe de France pour les Mondiaux juniors ISA de longboard. Entretien avec un garçon doué et polyvalent.

 

Tu sors de trois jours de sélection pour intégrer l’équipe de France. Quels sont tes sentiments après ce stage ?
Tout d’abord, je dois dire qu’il y avait une super bonne ambiance dans le groupe. On n’a pas eu de chance avec de toutes petites vagues. Mais il y a eu un très bon travail des coaches. Ils nous ont fait bosser le physique et nous ont proposé des thèmes variés pour le surf. C’est une très bonne expérience.

D’autant que tu n’as pas forcément l’habitude de bénéficier d’un encadrement fédéral…
C’est sûr. C’était très sérieux. On est à un niveau où c’est très sérieux. 

Le physique entre aujourd’hui en ligne de compte pour la sélection, et comme d’autres tu n’es pas forcément habitué à travailler ce domaine, non ?
Je ne travaille pas trop le physique, je fais un peu de working out, mais rien d’aussi intense. C’était la première fois pour moi. Ce n’était pas facile mais ça donne envie de m’entraîner à fond, surtout si je vais aux ISA du Pérou !

Que penses-tu de ta performance individuelle sur ces trois jours ?
J’ai su me montrer, je suis plutôt content de moi. Il avait de petites vagues fun, j’ai surfé à mon niveau, j’ai montré ce que je sais faire.

On sait que la DTN a décidé de vous revoir pour décider qui sera le junior qui ira au Pérou, et on attend des vagues plus grosses d’ici le 10 août. As-tu tes chances pour ces Mondiaux ?
Oui ! J’ai encore mes chances d’y aller, je suis à 10 points de Martin (Coret). C’est faisable. J’ai hâte de pouvoir m’exprimer dans des conditions plus favorables. Je suis vraiment motivé pour y aller.

Ça fait rêver les championnats du monde ISA ?
Oui, ça fait rêver. D’autant qu’il y a une belle équipe de France avec les frères Delpero que je connais bien. 

On parle davantage de toi en Stand Up Paddle. Peux-tu nous faire un résumé de ton début de saison plutôt mitigé ?
J’étais à Hawaï en début d’année pour la première étape du World Tour. Les conditions étaient très musclées, avec des vagues de huit mètres. C’était la deuxième fois que j’allais à Hawaii et que je surfais des vagues aussi grosses. J’apprécie ça. Je n’ai pas eu de chance, je me suis fait un torticolis le matin du 3e tour, je n’étais pas assez échauffé. Dur. Je termine 18e… Après, je suis allé à Abu Dabi pour une compétition en piscine. C’était incroyable de surfer cette vague artificielle en plein désert, une super expérience, on s’est gavé ! Puis j’ai passé trois semaines au Brésil dans de bonnes conditions avec le team Starboard. Niveau compétition, je n’ai encore pas eu de chance. J’ai bien surfé les trois premiers tours, mais je me suis fait bloqué par deux Brésiliens au 4e. 

La quatrième manche du world tour en Californie arrive bientôt (17-23 septembre). Tu as déjà une obligation de résultat…
Je vais y aller à fond. Je vais bosser physiquement. Je vais là-bas pour la première fois, et j’ai décidé d’arriver une bonne semaine avant pour tester le spot. Je bosse sur une nouvelle planche pour être au top. Je suis focus sur cette coméptition. Je vais devoir faire de mon mieux pour remonter au classement. Je suis actuellement  13e, alors que j’étais 7e au général en 2012. 

Quel est ton objectif d’ici la fin de saison ?
Je vise le top 5 mondial !

Tu ne te cantonnes pas qu’au Sup ou au longboard mais tu changes souvent de support. Pourquoi ?
Sup, longboard, shortboard, bodyboard, skimboard, je touche à tout et j’aime ça ! Ça dépend des vagues, si c’est 3 mètres et qu’il y a de gros barrels, j’aime bien le shortboard. J’en fais aussi pour les compétitions qualificatives pour les championnats de France, mais ce n’est pas facile car il n’y a pas beaucoup de places en Bretagne.  

N’est-ce pas pénalisant de changer de support en permanence ? Surtout que tu es engagé sur le tour mondial de Sup ?
Non, changer, ça fait progresser la glisse. C’est différent et complémentaire. Je ne me lasse pas de surfer en changeant.

 

 

 

Dernière modification le : 23 juillet 2013
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