« Le Japon a une longue histoire avec le surf »
Président de la Fédération Française de Surf, Jean-Luc Arassus a réagi suite à l’annonce de la liste restreinte de 8 sports, dont le surf, pour le processus d’accession aux jeux Olympiques de Tokyo-2020.
« Le travail de la Fédération Internationale de Surf (ISA) pour démontrer la pertinence de la présence du surf à Tokyo-2020 nous permet, depuis le lundi 22 juin 2015, d’intégrer la liste restreinte des disciplines retenues pour candidater à l’entrée au programme des jeux Olympiques dans cinq ans.
« La jeunesse de nos pratiquants, l’universalité du surf, l’originalité de notre pratique, ancestrale dans certaines régions du monde, et les valeurs qui composent notre ADN en adéquation totale avec l’Agenda 2020 du Comité International Olympique, permettront à l’ensemble des Fédérations nationales de s’impliquer dans le soutien total à cette ambition commune.
« Dans le cadre de ses relations internationales, la Fédération Françaises de Surf a déjà défendu l’intérêt du surf aux jeux Olympiques lors d’un séminaire des relations internationales en mai dernier à Lausanne, en présence de MM Tony Estanguet, membre du bureau exécutif du CIO, et Bernard Lapasset, président de l’Association Ambition Olympique et Paralympique.
« La Fédération Française de Surf travaille par ailleurs avec l’association nationale Handi Surf pour offrir le bonheur de la glisse à un nouveau public : les personnes en situation de handicap. Une équipe de France handi ira en septembre représenter le pays aux premiers championnats du monde de surf adapté.
« Pays tourné vers la mer, le Japon a une longue histoire avec le surf, laquelle remonte au début du XXe siècle. Il a notamment organisé les championnats du monde en 1990 ainsi qu’une cinquataine d’étapes du tour mondial professionnel au cours des trente dernières années. La jeunesse nippone ne s’y trompe pas et le pays compte aujourd’hui plus d’un million de pratiquants. Dont certains des meilleurs représentent des chances de médailles pour leur pays.
« La présence du surf dans la liste restreinte du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo démontre que le Japon et le CIO s’engagent pour le développement de disciplines jeunes, originales et proches des valeurs de l’Agenda 2020. La Fédération Française de Surf participera au travail de reconnaissance jusqu’à la prochaine échéance, les 7 et 8 août 2015. »
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