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MICHEL BOUREZ

MICHEL BOUREZ  © WSL et FFSurf

Né le 30 décembre 1985 
A Rurutu (Polynésie française)
Discipline : shortboard
Catégorie : Open
Club : Hossegor Surf Club

Palmarès
5e des Jeux Olympiques 2020
N. 5 mondial en 2014
N. 6 mondial en 2016
N. 8 mondial en 2011 et 2018
3 victoires sur le CT : Drug Aware Margaret River Pro (2014) ; Billabong Rio Pro (2014) ; Billabong Pipe Masters (2016)

Classement national : N.1

Nombre de sélections en équipe de France : 3


BIO EXPRESS

Bourez Michel (FRA) competes in Surfing Men's during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tsurigasaki Surfing Beach, on July 25, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Vincent Curutchet / KMSP || 000307_0005  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES Michel Bourez est né en 1985 sur l’île de Rurutu, dans l’archipel des Australes, en Polynésie française. Mais il s'installe tout petit avec ses parents à Tahiti. Il grandit à Mataiea, dans le sud de l’île. C'est en voyant régulièrement des surfeurs sur les vagues qu'il abandonne les jeux dans la rivière pour l'océan. Il commence à l'âge de 8 ans avec son grand frère Naea, sur une planche en mousse prêtée par sa tante.
Rapidement, ses qualités techniques et physiques, le projettent au premier plan sur les compétitions locales. Il envisage donc de faire une carrière professionnelle. Il lui faut d'abord convaincre son entourage qui craint pour son avenir. Il s'engage sur le circuit WQS en 2005 alors qu'il n'a pas encore 20 ans.
A force de persévérance et de bons résultats, notamment un titre de champion d'Europe ASP en 2006, il réussi le tour de force de se qualifier pour le Championship Tour. Il remporte la prestigieuse étape de Haleiwa, à Hawaii, en 2008 et obtient son ticket pour le CT en finissant à la deuxième place du tour mondial de qualifications. Cette même année 2008, il prend la 5e place du Quik Pro France pour lequel il a obtenu une wild card, en éliminant notamment les Australiens Joel Parkinson et Bede Durbidge.
Il termine à la 21e place pour sa première année sur le CT en 2009. Il entre dans le Top 10 en 2011 en prenant la 8e place du classement général. Il ajoute un second joyau à sa couronne en remportant pour la seconde l'étape de Haleiwa, à Hawaii.
Mais il explose véritablement en 2014 en remportant coup sur coup les étapes de Margaret River (Australie) et Rio de Janeiro (Brésil), puis une troisième place lors du Fiji Pro. Sans oublier sa victoire sur le QS 10k de Sunset beach, à Hawaii. Il se hisse alors à la 5e place du ranking général final, soit le meilleur classement d'un Français dans l'histoire du surf professionnel.
Son ascension est stoppée en 2015 quand il se blesse gravement en free surf à Teahupoo : main gauche et une vertèbre fracturées. Il rate deux compétitions, reviens dans le circuit mais termine l'année à la 21e place.
Il se relance totalement l'année suivante, remportant notamment son 3e succès sur le CT en s'imposant en fin de saison à Hawaii sur le Billabong Pipeline Masters. Il entre dans le cercle très fermé des légendes du surf ayant remporté les 3 étapes de la Triple Crown de Hawaii (Haleiwa, Sunset et Pipeline) et rejoint Mark Richards, Gary Elkerton et Andy Irons. Il boucle la saison au 6e rang mondial.
Il connaît une nouvelle année difficile en 2017 marquée par une 19e place mais rebondit, encore très vite, en se hissant au !e rang mondial en 2018.
Marié et père de deux enfants, Michel Bourez, que l'on surnomme le Spartan, entame sa 11e saison consécutive sur le CT. Il a cette année les Jeux olympiques 2020 comme objectif. Il connait d'ailleurs une première sélection en équipe de France aux Mondiaux ISA en septembre, au Japon. Il termine la saison à Hawaii avec une 5e place à Pipeline, son meilleur résultat, qui lui permet de se classer 13e au général.
Privé comme tous les surfeurs de compétitions internationales en 2020, il fait son retour sur la scène pro le 8 décembre en participant au Billabong Pipeline Masters à Hawaii et prend la 17e place.
Sélectionné en équipe de France, il prend la 16e place des Mondiaux au Salvador le 6 juin 2021 mais se blesse au cou et doit déclarer forfait pour l'étape suivante du tour mondial afin de se réserver pour les JO de Tokyo fin juillet. A Chiba, le Tahitien se hisse jusqu'en quarts de finale de la toute première compétition olympique et termine à la 5e place des Jeux, meilleur résultat français. Handicapé par des blessures à répétition (cou et genou), il passe à côté de sa saison sur le CT et participe aux quatre Challenger Series de fin d'année pour se maintenir. Malgré une finale à Hossegor, il rate le coche à une série près lors de la dernière étape en novembre à Hawaii et quitte donc le CT après 12 saisons consécutives. Il annonce son désir de se qualifier pour les JO de Paris-2024 à Tahiti et décide de continuer sa carrière pro sur le circuit Challenger Series pour retrouver le CT.

 

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