Les Français s'illustrent en Californie

Nathan Lehoux qui remporte l’International Body Surfing Championship, Léa Novion qui fait deuxième. Les Français ont brillé le week end dernier à Manhattan Beach, Californie. L'idéal avant les World Bodysurfing Championships qui se tiendront à Oceanside les 20 et 21 août. 

Première épreuve de la triple couronne californienne, l’International Body Surfing Championship est une des plus anciennes compétitions de bodysurf, l’évènement de 2022 étant la 59e édition. Il s’agit aujourd'hui d’une épreuve de préparation avant les World Bodysurfing Championships d’Oceanside.
Nathan Lehoux avait remporté l’épreuve en 2018 et a donc récidivé quatre ans plus tard. Après une longue absence en raison de la pandémie, il revenait sur les plages californiennes accompagné de Léa Novion. Lehoux remporte la compétition de la catégorie Senior et Novion termine seconde. « Ça fait plaisir de pouvoir refaire des compétitions de à l'international, commente Lehoux. Commencer le déplacement par une victoire est très motivant pour la suite. A Oceanside, je vais essayer de me faire plaisir et d'accrocher une finale, avec pourquoi pas un titre ? en espérant que le Wedge (le célèbre spot californien, ndlr) va se réveiller pendant notre séjour ! »
Quatre Français sur les Mondiaux
Avec un début de saison prometteur, le résultat de Novion est une belle consécration pour elle. « Ça fait très plaisir de se confronter à des compétitrices américaines qui ont un style différent. J'ai essayé de me démarquer. C'était aussi mes premières vagues sur une compétition internationale. Pour Oceanside, j'aimerais aller le plus loin possible et atteindre la finale ! »
Lehoux et Novion devraient être rejoints sur les Mondiaux par Uhaina-Kailani et Matthias Hegoas. Le père et la fille sont sur la ligne de départ pour Oceanside. A 14 ans, Uhaina-Kailani se dit « très contente de participer à ces championnats pour la première fois. Il me tarde de rencontrer d'autres bodysurfeuses. J'espère aller le plus loin possible. » Quant à son père, qui n'avait pas fait de compétitions aux Etats-Unis depuis longtemps, il confie avoir davantage eu « l'habitude des vagues de Hawaii », mais vise évidemment « une finale, un podium ou un titre, ce serait super ! » Au-delà de l'aspect sportif, cette édition aura un goût particulier car il sera « en tant que compétiteur, coach mais surtout en tant que père (d'Uhaina-Kailani). »
Nous souhaitons évidemment le meilleur à nos représentants.