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Eric Terrien : « Ces championnats sont un de mes objectifs »

Champion de France de technical race en titre, Eric Terrien revient au pays pour décrocher un 5e trophée national ce week-end à Quiberon (Morbihan). Auréolé d’une 7e place mondiale sur les World Series qui se sont achevées voici trois semaines à Hawaii, Terrien évoque son intérêt pour les championnats de France, revient sur sa saison internationale, s’enthousiasme du niveau français, analyse la montée en puissance des plus jeunes, et évoque l’équipe de France et son coéquipier Titouan Puyo. Confessions.

 

Les championnats de France arrivent à grands pas. Tu as préféré te préparer aux Canaries plutôt que de venir naviguer du côté de l’ENV. Pourquoi ce choix ?
Plus que de me préparer pour les championnats, j'avais besoin de récupérer après un mois vraiment intense en Californie et Hawaii. D'où ce choix de venir me ressourcer, chez moi, à Fuerteventura.

Evidemment, tu connais bien le spot des championnats et tu y étais encore en décembre dernier pour les sélections aux Mondiaux ISA. Est-ce que tu apprécies le site et qu’est-ce qui fait son charme ?
J'adore Quiberon et ses alentours, c'est un endroit exceptionnel où l'on a la certitude de pouvoir aller à l'eau. Peu importe l'orientation du vent ou de la houle, il y a toujours la possibilité de se déplacer d'un côté ou de l'autre de la Presqu'île pour s'adapter aux conditions du jour. De manière générale, c'est un site parfait pour la pratique de sports nautiques, que ce soit le surf, la voile ou la rame.

Au vu de tes récentes performances internationales (Battle of the Paddle et World Series à Turtle bay), penses-tu arriver dans les meilleures dispositions physiques et mentales pour ces championnats ?
Je suis rentré complètement lessivé après la BOP et Turtle Bay. Il m'a fallu une bonne quinzaine de jours pour me remettre sur pieds. Physiquement, je me sens bien désormais, sans toutefois me sentir au top. Mais mentalement j'ai vraiment envie d'y participer, il va vraiment y avoir une belle compétition entre les meilleurs français, ça va être intéressant.

« Le niveau est tellement élevé en France »

Ta 7e place mondiale sur les World Series 2014 te profère un statu particulier dans le « peloton » français. Cela peut-il avoir son importance sur les championnats de France vis à vis de tes adversaires ?
Je pense que ça les motive d'autant plus à essayer de me battre. Et c'est tant mieux. Ça me motive aussi à faire tout mon possible pour rester devant. Grâce à ça, on progresse tous et c'est comme ça qu'on arrive ensuite à obtenir les meilleurs résultats à l'international. 

Pour un professionnel des World Series comme toi, quelles valeurs ont aujourd’hui ces championnats nationaux ?
S'il s'agissait d'un autre pays, peut-être que je dirais qu'il n'y a qu'une valeur symbolique. Mais la France est parmi les pays leaders en SUP Race au niveau mondial et le niveau de compétition est tellement élevé dans notre pays. Ces championnats ont donc une véritable valeur de compétition de haut niveau et monter sur le podium figure parmi les gros objectif de la saison.

Tu as un titre à défendre en beach race. Mais on se souvient que l’an dernier, en Méditerranée, tu l’avais arraché au sprint. Au regard de l’opposition, est-ce que cela va être encore aussi dur ?
D'année en années, c'est de plus en plus dur. Le niveau augmente de manière exponentielle. Il y a de plus en plus de compétiteurs et ils sont de mieux en mieux préparés. Il y a aussi tout un groupe de jeunes  dont le niveau à explosé au cours des deux dernières saisons. Aujourd'hui, ils ont clairement le niveau pour prétendre à des podiums et même à des titres sur ces championnats. 

« Les jeunes ont une carte à jouer »

Le titre en longue distance est-il dans tes cordes ? En clair, le champion de France et du monde Titouan Puyo est-il « battable » ?
Je pense que nous sommes plusieurs à pouvoir aller chercher ce titre. La probabilité de réussite varie pour les uns et pour les autres, mais tout comme un compétiteur peut parfois passer à côté de sa course, d'autres peuvent faire des coups d'éclat et renverser tous les pronostics. Ni Titouan, ni moi, ni aucun de ceux qui auront une étiquette de « favoris » sur ces championnats peuvent à coup sûr s'attendre à atteindre leur objectif. C'est ce qui fait la beauté de la compétition.

Au regard de votre saison, les championnats de France pourraient-ils se résumer à un duel entre toi et Titouan Puyo ?
Ce serait génial pour Titouan et moi ! Mais je ne pense pas que ça sera si facile. Je pense notamment aux jeunes comme Arthur Daniel, Arthur Arutkin, Martin Letourneur, qui ont vraiment une carte à jouer sur ces championnats. On peut aussi compter sur Greg Closier et il sera intéressant de voir les délégations guadeloupéenne et calédonienne. 

Que penses-tu justement du niveau général français et de certaines individualités ?
Le niveau général français est vraiment très élevé. Cette année, on a pu le démontrer au niveau international et ce n'est que le début. Notre force est aussi d'avoir des individualités différentes qui peuvent s'adapter à tous types de courses. Certains s'orientent vers des formats World Series plus techniques avec plus de contacts, d'autres sont plus à l'aise sur les longues distances océaniques, certains sont plutôt spécialistes du plat, etc.. Tout cela permet aussi d'apprendre beaucoup les uns des autres lorsque nous nous retrouvons tous ensemble sur un événement.

On ne sait pas encore quand ni où auront lieu les championnats du monde ISA. Mais on se doute qu’une nouvelle sélection en équipe de France pour cette compétition doit être dans un coin de ta tête, non ?
Evidemment. Ce sont des places très dures à prendre. J’ai eu la chance d'être sélectionné déjà trois années consécutives et j'espère réussir à me sélectionner de nouveau pour 2015.

 

Infos pratiques
Les championnats de France se déroulent du 8 au 10 novembre à Quiberon, autour du site de l'Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques (ENVSN).

Deux journées de compétition devraient être nécessaires selon le programme prévisionnel suivant : 
- Samedi 8 novembre : Longue Distance
- Dimanche 9 novembre : technical race

Les 11 catégories au programme sont:
Hommes
- Moins de 15 ans
Espoirs (cadets et juniors 15 ans -18 ans)
Masters (36 ans-40 ans)
Vétérans (41 ans - 45 ans)
Vétérans plus (46 ans et plus)
Open
- Femmes
Moins de 15 ans
Masters (36 ans-40 ans) ; fonction du nombre d'inscrites
Vétérans (41 ans - 45 ans) ; fonction du nombre d'inscrites
Vétérans plus (46 ans et plus) ; fonction du nombre d'inscrites
Ondines

Site internet dédié : http://envsn.univ-lyon1.fr/webapp/website/website.html?id=75236&read=true

 

Dernière modification le : 07 novembre 2014
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