Le stage du Panama entre dans sa deuxième semaine
Les 18 surfeurs du Collectif France Espoirs retenus pour le stage national d'hiver au Panama (20 janvier - 4 février) sont entrés dans la seconde semaine de travail sur les vagues du Pacifique.
Réveil musculaire, étirements, surf, sieste, travail scolaire, re-surf, stretching et retour vidéo. Les journées du Collectif France Espoirs sont rythmées et particulièrement soutenues depuis une dizaine de jours. Sur la côte Pacifique du Panama, à plus de 5 heures de route de la capitale du pays d'Amérique centrale, les espoirs français et les entraîneurs de l'équipe de France et de la Direction Technique Nationale s'imposent une préparation optimale pour les échéances de la saison 2018 : Junior Pro, championnats d'Europe et championnats du monde juniors.
Le Panama dans les critères attendus
« Le Panama répond à tous les critères que nous souhaitons trouver sur un stage aussi lourd que celui-ci, explique Stéphane Corbinien, le directeur des équipes de France et responsable du stage d'hiver. La première de ces contraintes est la capacité à augmenter la charge d'entraînement. En métropole, en hiver, la charge est limitée. Il nous faut aussi regrouper les surfeurs métropolitains et les ceux des Dom. La seconde contrainte est d'avoir un beach break qui reproduit la situation que l'on trouve sur les compétitions. »
Le Panama et le spot retenu pour la seconde année consécutive offrent tout ceci. Avec peu de monde à l'eau.
Une rencontre amicale avec de jeunes panaméens
« On fait travailler nos surfeurs avec un maximum de répétition. Février est un mois charnière pour nous, détaille Corbinien. On est encore à bonne distance des compétitions, ce qui nous permet de « polluer » le surf de nos athlètes pour les faire progresser. On travaille les fondamentaux comme le surf innovant, on évalue la technique, le physique, la tactique. On travaille aussi sur la préparation mentale. »
Trait d'union entre les deux semaines de stage, une rencontre amicale avec des jeunes surfeurs panaméens a permis aux surfeurs français de se mettre en situation de compétition. « Le résultat ne comptait absolument pas, mais on a essayé de les pousser dans leurs retranchements pour qu'ils utilisent les thèmes travaillés à l'entraînement pour leur progression », explique Corbinien.
Le DTN enthousiaste sur la qualité des vagues
Egalement présent au Panama sur la première partie, le Directeur Technique National Michel Plateau s'est dit satisfait. « On a eu des conditions assez impressionnantes et de qualité. C'était l'occasion pour nos jeunes de remettre le lycra en janvier avec la coupure de l'hiver. On est reparti sur des rythmes de séries de 20 minutes. Nos surfeurs sont en très bonnes conditions. On a appliqué ce qui a été travaillé durant la première semaine. » Lycra sur le dos mais sous un (très) chaud soleil.
Michel Plateau : « Les organismes subissent, il fait chaud, les journées sont très longues. On recherche cela, on veut voir ceux qui sont présents jusqu'à la fin. On privilégie la récupération, la nutrition, la protection du soleil. C'est très important car on reste 15 jours. Avec le médecin présent sur ce stage, on leur inculque les bons usages. Ils peuvent tous être rapidement en équipe de France où la durée d'un championnat du monde est également 15 jours, avec le stress en plus. »
La saison démarre dans sept semaines
Une partie du groupe quittera le Panama samedi pour la Martinique afin de participer à la première étape du GromSearch Europe, accompagnée d'un cadre technique national. L'autre rentrera lundi en métropole.
Le premier rendez-vous est dans sept semaines (21 - 25 mars) : le Junior Pro Espinho, au Portugal, ouvrira la saison 2018. Le Portugal qui devrait également accueillir en juillet, l'EuroSurf Junior.
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