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Les quatre Français sont en 8es de finale

fra ath Johanne Defay ath ph Pablo Jimenez ph
Johanne Defay avant sa série du premier tour qu'elle a franchi assez aisément. Elle est en 8es de finale la nuit prochaine contre la Portugaise Yolanda Hopkins. (Photos ISA)



Dans des vagues médiocres, grossissant légèrement dans l'après-midi pour faire à peine plus d'un mètre avec un vent de mer, les quatre Français engagés sur les premiers Jeux Olympiques de l'histoire du surf ont réussi à tous se qualifier pour les 8es de finale après une journée marathon de 8 heures.
Si Johanne Defay et Michel Bourez sont passés directement du 1er tour aux 8es, Jérémy Florès et Pauline Ado ont eu besoin des repêchages pour les rejoindre. Un stress et une série supplémentaires mais qui, finalement, auront apporté beaucoup car il leur a fallu se sortir les tripes pour y arriver.
Les 8es se disputeront ce mardi à Tsurigasaki beach où les vagues devraient être plus grosses.


Mission remplie pour l'équipe de France de surf qui voulait avant tout survivre à cette première longue journée de compétition. Qui voulait aussi ne pas rater la première marche et avancer en groupe pour la motivation. Pour l'honneur.
Johanne Defay est en 8es de finale et c'est tout à fait normal. N.2 mondiale, la Française fait partie des favorites à la médaille et ce premier tour de chauffe a confirmé qu'elle était dans le rythme. Si elle n'a pas eu beaucoup d'opportunités, la Française a assuré avec deux vagues autour de la moyenne (4,93 et 5,67). Elle se qualifie ainsi dans le sillage de la Brésilienne Tatiana Weston-Webb très dynamique dans ces petites conditions.
Johanne Defay tient son rang
Évidemment, Defay a regardé quelques fois dans le rétroviseur pour ne pas craindre une mauvaise surprise. Ces deux meilleures vagues prises à la mi-temps de la série l'ont toutefois permis de tenir à distance la Péruvienne Sofia Mulanovich, laquelle aurait eu besoin de décrocher un 6,50 pts pour la doubler. Sans doute accablée par la pression de surfer à la maison, la Japonaise Amuro Tsuzuki est, elle, restée en dernière position de la série tout du long. Au tour suivant, la Réunionnaise sera opposée à la jeune portugaise Yolanda Hopkins. Une formalité diront certains. Defay est trop expérimentée pour tomber dans le piège du complexe de supériorité.
Michel Bourez est parvenu à s'extirper d'une série piège dès le 1er tour, composée du double champion du monde brésilien Gabriel Medina et de l'aérien allemand Leon Glatzer. Une série à trois car le Costaricien Carlos Munoz, remplaçant de dernière minute suite au forfait du Portugais Frederico Morais, n'est pas arrivé à temps pour le 1er tour. Pourtant plus à l'aise dans des vagues d'une taille acceptable, le Tahitien est parvenu à trouver les bonnes ouvertures pour exprimer son surf surpuissant. Notamment sur cette longue gauche qu'il a martyrisée avec un énorme roller de dos après un bottom sur le rail (5,53 pts). A montrer dans les écoles. D'abord en tête de la série, Bourez s'est fait doubler à 10 minutes du final par Medina et sa succession de vague à une manœuvre : l'air reverse qu'il maîtrise parfaitement.


FRA ath Michel Bourez ath ph Ben Reed ph 2Michel Bourez la nuit dernière au 1er tour des Jeux Olympiques.

Michel Bourez n'a pas tremblé
Sous la menace de Glatzer, Bourez a passé les 5 dernières minutes dans le sillage de l'Allemand pour lui mettre la pression. Et, finalement, se qualifier en toute logique pour les 8es. Au tour prochain, Bourez sera opposé au Marocain Ramzi Boukhiam, lequel a créé la surprise du jour en envoyant le champion du monde américain et grand favori John John Florence en repêchages. Ce sera un duel de (très) costaud dans, on l'espère pour le coup, des vagues plus grosses. Le Français est favori sur le papier mais le Marocain, qui réside à Anglet au Pays basque, a démontré qu'il surfait sans pression et qu'il était capable de tout. Le vainqueur s'ouvrira les portes des quarts de finale.
Jérémy Florès revient de très loin
Premier Français à l'eau ce dimanche, Jérémy Florès est apparu contrarié par les petites conditions et, surtout, un plan d'eau complètement différent de celui des jours précédents, avec un vent de mer et du clapot. Son choix de vagues n'a pas été concluant, laissant à ses adversaires les meilleures opportunités, notamment le Japonais Kanoa Igarashi auteur de deux vagues au-dessus des 6 points. Mais aussi le surprenant Péruvien Miguel Tudela (10,67 pts de total).
Versé en repêchages, le Réunionnais n'avait plus d'autre choix que de lâcher les chevaux. Pourtant peu à son aise quand les vagues sont petites, le n.1 français s'est sorti les tripes pour ne pas s'arrêter prématurément. Dans une série inédite à 5 surfeurs, du jamais vu au plus haut niveau international, mais tout de même composée de 3 surfeurs du CT (Julian Wilson, Leo Fioravanti et Florès), il a choisi son option au sud de la plage, contre la jetée.

FRA ath Jeremy Flores ath ph Ben Reed ph 5Jérémy Florès a su se remobiliser pour passer en 8es de finale.


… Et sera opposé à Owen Wright
A 15 minutes du final, il était pourtant 5e et éliminé. Avant de trouver une belle et longue droite sur laquelle, il plaçait un énorme virage slidé, puis un floater et une combinaison de deux manœuvres radicales qui lui rapportait 6 pts tout rond et le fait passer à la 2e place, derrière l'Italien Fioravanti. Sous la menace des trois autres surfeurs et alors que tout le monde se tenait en moins de 2 points dans les 5 dernières minutes, Florès contrôlait finalement la fin du heat tranquillement et pouvait souffler. La nuit prochaine, il retrouvera un vieil ami en la personne de l'Australien Owen Wright. Une place en quarts est en jeu.
Pauline Ado retrouve Sally Fitzgibbons en 8es
Quant à Pauline Ado, elle est aussi passée à côté de sa série du premier tour en matinée. Un peu perdue sur le plan d'eau, elle a pris l'option de patienter et d'assurer ses vagues plutôt que de s'y engager. Punie pour son manque d'audace, elle s'est retrouvée en repêchages. Dans des vagues un poil plus grosses en milieu d'après-midi au Japon, la Basque a retrouvé son dynamisme et a mis plus de radicalité dans son surf. Les points sont alors tombés et elle a pu tranquillement gérer sa série, sans trop de stress tout du long des 30 minutes. Elle termine juste derrière la Portugaise Yolanda Hopkins et c'est plutôt une bonne chose car elle s'évite ainsi de retrouver Defay en 8es. Ce sera l'Australienne Sally Fitzgibbons, championne du monde ISA le mois dernier au Salvador. Un sacrée morceau mais à ce niveau et aux Jeux, il n'y plus de série facile.
Pauline Ado devra juste se souvenir qu'en 2004, Fitzgibbons était archi favorite et avait neuf doigts sur le trophée de championne du monde junior. Avant qu'elle ne la dépasse dans le money time.
Duel 100% américain chez les messieurs
Après un premier tour de chauffe et d'écrémage, place désormais à un format classique de un contre un. A ce stade, et dans des vagues conformes à ce qu'on espère depuis plusieurs jours, on peut envisager une nouvelle belle journée pour le surf français.
Outre les quatre séries tricolores qui nous intéressent au premier chef, plusieurs duels sont excitants. Chez les femmes, on soulignera ceux qui mettront aux prises Stephanie Gilmore (Australie) à Bianca Buitendag (Afrique du Sud), et Caroline Marks (USA) à Mahina Maeda (Japon). Chez les messieurs, La série des 8es et le duel 100% américain entre Kolohe Andino (USA) et John John Florence (USA). La faute à Florence qui est passé par les repêchages. La série entre Gabriel Medina (Brésil) et Julian Wilson (Australie) sera aussi très chaude.


fra ath Pauline Ado ath ph Pablo Jimenez ph 2Pauline Ado est elle aussi passée par les repêchages mais s'est ouverte les portes des 8es de finale.



RÉACTIONS


Michel Bourez (qualifié pour les 8es de finale) : « C'était un sacré stress, les vagues étaient assez compliquées. On a eu de toutes petites conditions. J'ai fait ma série comme il fallait. J'ai pris deux bonnes vagues. A la fin, j'ai été marquer l'Allemand qui était 3e, et qui était dangereux. Il ne fallait pas qu'il puisse prendre une dernière bonne vague. C'était quand même une sacré galère ces vagues… Heureusement, mes planches marchent très bien et j'ai bien choisi mes dérives aussi. J'ai fait la meilleure combinaison dans le choix de mon matériel pour ces conditions toujours très petites. Les vagues vont grossir d'ici ce soir et je vais évidemment changer mon matériel pour la suite de la compétition (demain, ndlr). Je n'attends que ça : que la houle arrive et que je puisse montrer le meilleur de moi-même. Ma première série aux Jeux Olympiques ? Je n'étais pas stressé avant d'aller à l'eau. Motivé oui. La cérémonie avec une présentation des athlètes et un départ de la plage sont nouveaux pour nous mais ça ne change rien, j'ai l'habitude des compétitions de haut niveau. Non, je n'ai pas eu le cœur qui battait plus vite (sourire). Et pis, on est tellement dans notre bulle ici, loin du Village olympique, qu'on ne se rend pas totalement compte de la grandeur de l'événement. »

Johanne Defay (qualifiée pour les 8es de finale) : « Ça y est ! On y est (sourire). Encore une fois, toutes ces procédures font qu'on se sent vraiment dans les Jeux. C'est différent du tour pro. Mais une fois dans l'eau, c'est la même chose que sur toutes les compétitions. Je suis super contente de passer ce 1er tour. Les conditions sont légèrement plus grosses qu'à l'entraînement tout au long de la semaine, mais il y a pas mal de vent et c'est assez difficile de trouver les bonnes vagues. Avec le vent, il y a aussi beaucoup de clapots, et les vagues s'écrasent très vite. Mais quitte à choisir, je préfère ces conditions, les vagues sont plus puissantes. En tout cas, la première série, c'est fait ! J'avais lu des choses avant de partir comme quoi j'avais une série facile. Je pensais l'inverse. Amuro (Tsuzuki, ndlr) est chez elle, sur ses vagues, et elle est très compétitive. Tatiana (Weston-Webb) est très forte dans ces conditions, elle est toujours très consistante. Et Sofia (Mulanovich) est capable de choses grandioses aussi. Je m'attendais à tout. Je me suis concentrée sur moi, pas sur mes adversaires. J'ai pu surfer toutes mes planches et particulièrement celles des petites vagues encore ce matin avant la compétition. Puis je suis rentrée à l'hôtel, j'ai fait mon échauffement avec mon coach et je suis revenue sur le site une petite heure avant de passer. La cérémonie et le départ de la plage ? Ça ne m'a pas perturbée, au contraire, j'ai plutôt apprécié. Je vais voir si je reste sur la plage pour supporter Jérémy (Flores) et Pauline (Ado) qui sont en repêchages (cet après-midi, ndlr). Je suis assez fatiguée car comme j'étais bien hier, j'ai pas mal poussé à l'entraînement. Du coup, je vais vraiment récupérer pour être au top demain pour les 8es. »

Jérémy Florès (qualifié pour les 8es de finale) : « J'ai essayé de ne pas baisser les bras. J'ai tendance à perdre ma motivation quand les vagues sont comme ça. J'étais très déçu après le premier tour. Il y a tellement de pression autour des JO. Ça fait 20 ans que je fais des compétitions et j'ai rarement senti autant de pression. Il y a tellement de médias, tellement d'attente chez les gens qui te supportent, que tu veux bien faire. Ce matin, je suis passé complètement à côté de ma série. Du coup, j'ai dû me reprendre, je suis reparti dans ma chambre à l'hôtel, je me suis mis dans ma bulle. C'est sûrement ma dernière année en compétition ; je ne sais pas combien de séries il me reste encore à faire. En tout cas, c'est une des dernières fois que je surfe dans ce genre de vague (rires). Et tant qu'à faire, autant se donner au maximum. Ce sont les Jeux, il faut que je me donne les moyens d'être à mon meilleur niveau dans ces vagues. Je ne suis pas favori dans ces conditions, ce n’est pas nouveau. Je suis conscient que c'est mon point faible ce genre de vagues. Je suis allé chercher ma qualification au plus profond de moi. J'étais avec mon père avant la série et il m'a dit "il ne te reste plus beaucoup d'occasions dans ta carrière, ça serait dommage que ça se termine maintenant. » Je suis content de ce que je viens de faire dans ces vagues. Si ça avait été une compétition du tour pro, comme en Australie en début d'année, j'aurais sans doute baissé les bras. Là c'était impossible, j'ai voulu montrer du caractère pour me remettre dans la compétition. On devait avoir des vagues aujourd'hui et ce n'est pas vraiment rentré. J'espère qu'il y en aura vraiment demain. Ça sera une série difficile (contre l'Australien Owen Wright, ndlr) mais j'aurais plus de chances de montrer mon meilleur niveau s'il y a de la taille. C'est vrai que la présentation avant d'aller à l'eau avec la caméra qui te suit de très près, c'est marrant comme ambiance. Difficile de se prendre au sérieux en tout cas. Mais c'est cool ! C'est une bonne expérience. J'ai tout vécu dans le surf, tous les styles de format. Mais une série à 5 avec un beach start, ça jamais (rires). »

Pauline Ado (qualifiée pour les 8es de finale) : « J'ai eu un premier tour mitigé. J'étais tendue. Je n'ai qu'une seule bonne vague, pas de deuxième. En repêchages, dans une série à 5, c'était l'inconnu. Je m'étais dit qu'il fallait que je sois plus active et que je surfe plus relâchée. Je n'ai pas eu des scores de fous mais ça suffit pour passer en 8es, surtout dans ces conditions un peu compliquées. C'est sûr qu'en allant en repêchages, on n'a pas envie de sortir si tôt. On y pense mais ce qui a dominé chez moi est que je n'étais pas contente de certaines choses dans ma première série et je me suis focalisé là-dessus. J'ai plus bougé, j'ai été plus active que ce matin. J'ai moins patienté et j'ai pris plus de vagues. J'ai construit ma série comme ça. Sally (Fitzgibbons, son adversaire en 8es, ndlr) ? Oui, ça fait plus de 15 ans qu'on se côtoie en compétitions. Je l'avais battu en finale d'un championnat du monde en 2004 la toute première fois qu'on s'est affrontées. Il va falloir que je m'en souvienne (rires) ! Sally est une compétitrice très régulière. On le sait. A moi de faire les bons choix et d'être en forme demain. De toute façon, il n'y a que des gros morceaux en 8es. J'en avais conscience. Je me focalise sur moi, oui. Mais parfois, des adversaires plus impressionnantes que d'autres peuvent aussi passer à côté surtout dans des conditions compliquées. Tout le monde est capable de faire des gros scores. D'autres plus régulièrement. Sally ou une autre, finalement c'est pareil. »

Patrick Florès (entraîneur principal ) : « C'était une journée compliquée, pas pour Johanne Defay ni pour Michel Bourez. Johanne n'est pas n.2 mondiale pour rien. Elle a vraiment bien surfé. Elle monte en régime. Elle l'a montré par rapport à ces vagues-là. C'était une série facile pour elle et tant mieux car elle est une vraie chance de médaille, il faut qu'elle y croit jusqu'au bout.  Michel ? Le spartan, le guerrier. Les gens pensaient qu'avec son gabarit il ne serait pas à l'aise. C'est un warrior, ils a volé sur les vagues; Il veut gagner. Il est là pour ça. Il adapte toujours son surf aux conditions. Il s'est allégé tout en gardant sa puissance. Michel a contré l'Allemand (Leon Glatzer, ndlr) avec son style de puriste. Les conditions attendues n'étaient pas là. On imaginait plutôt un début de compétition lundi, mais il a été décidé que ce serait donc aujourd'hui. C'était de la loterie dans ces petites vagues. C'est là qu'il faut savoir "tenir" les surfeurs en difficulté. C'est le rôle du staff et le mien : savoir les remotiver, trouver les mots justes, les remettre dedans. Ça va vite, tout peut s'arrêter très vite. Une série à 5 dans ces conditions, ils n'en vivent plus depuis l'âge de 10 ans. J'ai demandé à Pauline de verticaliser son surf, de mettre plus de rythme. A Jérémy, je lui ai dit de croire en sa planche et d'y aller. De surfer pour ces vagues là, pas pour celles qu'il aurait aimé avoir. Il lui fallait faire voir aux juges qu'il est bon là-dedans aussi. Avoir un mélange d'efficacité et s'adapter aux conditions du moment. Cette compétition n'est pas dans le registre habituel des étapes du world tour. On ne va souvent qu’une fois dans sa vie aux Jeux. Finir dernier, ce n'est pas bon pour le CV (rires). Il fallait que tous les quatre avancent. Ne serait-ce que d'être en 8es c'est déjà très beau. Il va y avoir des série superbes en man on man. Et on est dedans ! » 



fra ath Johanne Defay ath ph Pablo Jimenez ph 2Johanne Defay en action la nuit dernière au 1er tour.




LE RÉSULTATS DU JOUR

1er tour Messieurs
(les deux premiers en 8es de finale ; les deux suivants au 2e tour)
Série 1 : 1. Italo Ferreira (Brésil) 13,67 pts ; 2. Hiroto Ohhara (Japon) 11,40 ; 3. Léo Fioravanti (Italie) 9,43 ; 4. Leandro Usuna (Argentine) 8,27
Série 2 : 1. Kanoa Igarashi (Japon) 12,77 pts ; 2. Miguel Tuleda (Pérou) 10,67 ; 3. Billy Stairmand (Nouvelle Zélande) 9,97 ; 4. Jérémy Florès (France) 7,63
Série 3 : 1. Lucca Mesinas (Pérou) 11,40 pts ; 2. Kolohe Andino (USA) 10,27 ; 3. Rio Waida (Indonésie) 9,96 ; 4. Julian Wilson (Australie) 8,77
Série 4 : 1. Owen Wright (Australie) 10,40 pts ; 2. Ramzi Boukhiam (Maroc) 10,23 ; 3. John John Florence (USA) 8,37 ; 4. Manuel Selman (Chili) 6,20
Série 5 : 1. Gabriel Medina (Brésil) 12,23 pts ; 2. Michel Bourez (France) 10,10 ; 3. Leon Glatzer (Allemagne) 10,00 ; Carlos Munoz (Costa Rica) absent

1er tour Dames
(les deux premières en 8es de finale ; les deux suivantes au 2e tour)
Série 1 : 1. Carissa Moore (USA) 11,74 pts ; 2. Teresa Bonvalot (Portugal) 9,80 ; 3. Dominic Barona (Équateur) 7,66 ; 4. Daniella Rosas (Pérou) 7,50
Série 2 : 1. Sally Fitzgibbons (Australie) 12,50 pts ; 2. Brisa Hennessy (Costa Rica) 12,20 ; 3. Bianca Buitendag (Afrique du Sud) 11,44 ; 4. Mahina Maeda (Japon) 9,20
Série 3 : 1. Stephanie Gilmore (Australie) 14,50 pts ; 2. Silvana Lima (Brésil) 12,13 ; 3. Pauline Ado (France) 9,17 ; 4. Anat Lelior (Israël) 7,77
Série 4 : 1. Tatiana Weston-Webb (Brésil) 11,33 pts ; 2. Johanne Defay (France) 10,60 ; 3. Sofia Mulanovich (Pérou) 7,80 ; 4. Amuro Tsuzuki (Japon) 6,99
Série 5 : 1. Caroline Marks (USA) 13,40 pts ; Ella Williams (Nouvelle-Zélande) 9,70 3. Leilani McGonagle (Costa Rica) 9,64 ; 4. Yolanda Hopkins (Portugal) 9,24

2e tour Messieurs
(les trois premiers en 8es de finale ; le 4e se classe 17e et le 5e se classe 19e)
Série 1 : 1. John John Florence (USA) 12,77 pts ; 2. Rio Waida (Indonésie) 11,53 ; Billy Stairmand (Nouvelle-Zélande) 11,34 ; 4. Manuel Selman (Chili) 9,74 ; 5. Carlos Munoz (Costa Rica) absent
Série 2 : 1. Leo Fioravanti (Italie) 12,53 pts ; 2. Jérémy Flores (France) 11,37 ; 3. Julian Wilson (Australie) 11,27 ; 4. Leon Glatzer (Allemagne) 10,43 ; 5. Leandro Usuna (Argentine) 9,67

2e tour Dames
(les trois premières en 8es de finale ; la 4e se classe 17e et la 5e se classe 19e)
Série 1 : 1. Amuro Tsuzuki (Japon) 11,60 pts ; 2. Bianca Buitendag (Afrique du Sud) 10,40 ; 3. Mahina Maeda (Japon) 9,63 ; 4. Leilani Mc Gonagle (Costa Rica) 9,63 ; 5. Dominic Barona (Équateur) 8,87
Série 2 : 1. Yolanda Hopkins (Portugal) 12,23 pts ; 2. Pauline Ado (France) 9,66 ; 3. Sofia Mulanovich (Pérou) 9,36 ; 4. Anat Lelior (Israël) 8,93 ; 5. Daniella Rosas (Pérou) 8,14


FRA ath Michel Bourez ath ph Sean Evans ph 3Michel Bourez à sa sortie de l'eau après sa série du 1er tour.



PROGRAMME 2e JOURNÉE

Lundi 26 juillet
7h00 - 16h40 (0h00 à 9h40 françaises)
• Femmes - 8es de finale
(le vainqueur en quarts de finale, la perdante 9e)
7h00 (0h00) - série 1 : Stephanie Gilmore (Australie) vs Bianca Buitendag (Afrique du Sud)
7h36 (0h36) - série 2 : Johanne Defay (France) vs Yolanda Hopkins (Portugal)
8h12 (1h12) - série 3 : Brisa Hennessy (Costa Rica) vs Ella Williams (Nouvelle-Zélande)
8h48 (1h48) - série 4 : Caroline Marks (USA) vs Mahina Maeda (Japon)
9h24 (2h24) - série 5 : Carissa Moore (USA) vs Sofia Mulanovich (Pérou)
10h00 (3h00) - série 6 : Silvana Lima (Brésil) vs Teresa Bonvalot (Portugal)
10h36 (3h36) - série 7 : Tatiana Weston-Webb (Brésil) vs Amuro Tsuzuki (Japon)
11h12 (4h12) - série 8 : Sally Fitzgibbons (Australie) vs Pauline Ado (France)
• Hommes - 8es de finale
(le vainqueur en quarts de finale, le perdant 9e)
11h48 (4h48) - série 1 : Kanoa Igarashi (Japon) vs Rio Waida
12h24 (5h24) - série 2 : Kolohe Andino (USA) vs John John Florence (USA)
13h00 (6h00) - série 3 : Michel Bourez (France) vs Ramzi Boukhiam (Maroc)
13h36 (6h36) - série 4 : Gabriel Medina (Brésil) vs Julian Wilson (Australie)
14h12 (7h12) - série 5 : Italo Ferreira (Brésil) vs Billy Stairmand (Nouvelle Zélande)
14h48 (7h48) - série 6 : Hiroto Ohhara (Japon) vs Miguel Tuleda (Chili)
15h24 (8h24) - série 7 : Lucca Mesinas (Pérou) vs Leo Fioravanti (Italie)
16h00 (9h00) - série 8 : Owen Wright (Australie) vs Jérémy Florès (France)


LIVE
L'épreuve de surf olympique est à suivre en direct sur Eurosport et France Télévisions, à la TV, sur leur site web et leur application

FRA ath Jeremy Flores ath ph Ben Reed ph 1

LES JEUX EN BREF

8 jours de fenêtre
La compétition de surf se tient du 25 juillet au 1er août. Quatre jours sont prévus pour aller au terme des compétitions messieurs et dames d'ici dont les finales sont programmées mercredi 28 juillet. La direction de compétition a cependant toute latitude pour disposer du temps imparti et, en fonction des conditions de mer, peut modifier le programme.

Le spot de Tsurigasaki
La compétition se tiendra à Tsurigasaki beach, située à Ichinomiya dans la préfecture de Chiba. Le site est à environ 1h30 du village olympique de Tokyo. La vague est un beach break ; elle déferle sur un fond de sable noir. Les vagues, droites et gauches, vont de 30cm à 2m+.

40 athlètes, 18 pays
40 surfeurs, 20 messieurs et 20 dames, ont obtenu leur qualification pour les premiers JO de l'histoire à l'issue d'un long processus. Ils sont issus de 18 pays et chaque continent aura à moins deux représentants. 18 surfeurs (10 hommes et 8 femmes) se sont qualifiés pour les jeux Olympiques via le Championship Tour 2019 de la WSL. Les 20 autres via les ISA World Surfing Games 2019 et 2021, les deux derniers via les jeux Panaméricains 2019. La France est un des 6 pays qui disposent de quatre athlètes.

Décalage horaire
Il y a 7 heures entre la France et le Japon.
Quand il est 8h00 à Tokyo, il est 1h du matin le même jour à Paris ; 3h du matin le même jour à La Réunion ; 13h00 la veille à Tahiti.

Le format olympique
Le format de la compétition pour les hommes et les femmes est le suivant :
- 1er tour : 5 séries de 4 compétiteurs ; les deux premiers qualifiés pour le 3e tour
- 2e tour : 3 séries de 5 compétiteurs ; les trois premiers qualifiés pour le 3e tour ; les 4es et 5es sont éliminés (17e et 19e places)
- 3e tour : 8 séries de 2 compétiteurs (8es de finale) ; les vainqueurs qualifiés, les deuxièmes éliminés (9e places)
- 4e tour : 4 séries de 2 compétiteurs (quarts de finale) ; les vainqueurs qualifiés, les deuxièmes éliminés (5e places)
- 5e tour : 2 séries de 2 compétiteurs (demi-finales) ; les vainqueurs qualifiés pour la finale, le deuxième en match bronze
- Match bronze : 1 série de 2 compétiteurs ; le vainqueur médaille de bronze
- Finale : 1 série de 2 compétiteurs ; le vainqueur médaille d'or et champion olympique ; la deuxième médaille d'argent

Pas de spectateurs
Le gouvernement japonais, le CIO et le comité d'organisation des JO de Tokyo 2020 ont annoncé le 8 juillet que le public ne serait pas autorisé à suivre les épreuves olympiques. Les Jeux se disputeront donc à huis-clos.


LE PROGRAMME DE LA SEMAINE


Lundi 26 juillet
7h00 - 16h40 (0h00 à 9h40 françaises)
• Femmes - 8es de finale
7h00 (0h00) : série 1
7h36 (0h36) : série 2
8h12 (1h12) : série 3
8h48 (1h48) : série 4
9h24 (2h24) : série 5
10h00 (3h00) : série 6
10h36 (3h36) : série 7
11h12 (4h12) : série 8
• Hommes - 8es de finale
11h48 (4h48) : série 1
12h24 (5h24) : série 2
13h00 (6h00) : série 3
13h36 (6h36) : série 4
14h12 (7h12) : série 5
14h48 (7h48) : série 6
15h24 (8h24) : série 7
16h00 (9h00) : série 8

Mardi 27 juillet
7h00 - 14h20 (0h00 à 7h20 françaises)
• Hommes - Quart de finale
7h00 (0h00) : série 1
7h36 (0h36) : série 2
8h12 (1h12) : série 3
8h48 (1h48) : série 4
• Femmes - Quart de finale
9h24 (2h24) : série 1
10h00 (3h00) : série 2
10h36 (3h36) : série 3
11h12 (4h12) : série 4
• Hommes - Demi-finale
11h48 (4h48) : série 1
12h24 (5h24) : série 2
• Femmes - Demi-finale
13h00 (6h00) : série 1
13h36 (6h36) : série 2

Mercredi 28 juillet
8h00 - 11h35 (1h00 à 4h35 françaises)
• Femmes - Match pour la médaille de bronze à 8h00 (1h00)
• Hommes - Match pour la médaille de bronze à 8h45 (1h45)
• Femmes - Match pour la médaille de d'or à 9h30 (2h30)
• Hommes - Match pour la médaille de d'or à 10h15 (3h15)
• Femmes - Cérémonie de remise des médailles
• Hommes - Cérémonie de remise des médailles

Jeudi 29 au dimanche 1er août
Journées de réserve éventuelles


 

 

Dernière modification le : 25 juillet 2021
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