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Les stars des World Surfing Games 2023

Sur le même schéma que les World Surfing Games 2019, l'édition 2023 au Salvador va à la fois décerner les titres mondiaux ISA mais aussi délivrer huit places continentales pour Paris-2024 sur les vagues de la Bocaña et El Sunzal, qui avaient couronné Joan Duru et les Bleus en 2021. Sur le même schéma que les World Surfing Games 2019, l'édition 2023 au Salvador va à la fois décerner les titres mondiaux ISA mais aussi délivrer huit places continentales pour Paris-2024 sur les vagues de la Bocaña et El Sunzal, qui avaient couronné Joan Duru et les Bleus en 2021.  © ISA / Ben Reed

Alors que la 6e étape du CT débute la nuit prochaine au Surf Ranch de Lemoore, en plein désert californien, l'effervescence a déjà gagné le Salvador où se tiendront les World Surfing Games de l'ISA du 30 mai au 7 juin. Cette année encore, les stars du surf mondial sont au rendez-vous obligé sur le chemin des qualifications pour Teahupo'o.



Le Brésil a certainement la plus grosse équipe sur le papier. Champion du monde en 2019 au Japon, alors qu'ils jouaient déjà leur qualification olympique sur le CT, les Brésiliens seront cette fois emmenés par leur champion du monde WSL Filipe Toledo, le leader actuel du CT Joao Chianca et le triple champion du monde Gabriel Medina. Lequel pense davantage au CT puisqu'il n'est que 3e surfeur brésilien pour l'heure et qu'ils raterait donc les Jeux de Paris-2024 même en étant champion du monde au Salvador. Dans les rangs auriverdes, Tatiana Weston-Webb a déjà sa place pour les JO. Manque à l'appel le champion olympique Italo Ferreira, à la peine cette saison (16e du CT).
Autre poids lourd, l'Australie débarque en Amérique centrale avec les deux épouvantails Ethan Ewing et Jack Robinson, Top 5 du CT avant le Ranch. Tyler Wright, leader du classement CT féminin, fête son grand retour en équipe nationale alors que Sally Fitzgibbons continue son histoire d'amour avec les World Surfing Games qu'elle a remporté à trois reprises.

BELLS BEACH, VICTORIA, AUSTRALIA - APRIL 3: Five-time WSL Champion Carissa Moore of Hawaii during the Rising Tides activation prior to the commencement of the Rip Curl Pro Bells Beach on April 3, 2023 at Bells Beach, Victoria, Australia. (Photo by Beatriz Ryder/World Surf League)Carissa Moore (Photo WSL)


Les Américains sont eux aussi en mode dream team avec la championne olympique Carissa Moore, récente vainqueur du Margaret River Pro, mais aussi le double champion du monde John John Florence et le n.4 mondial du moment Griffin Colapinto. Les USA sont les tenants du titre après leurs succès logique à la maison (Huntington Beach) en septembre dernier.
Kanoa Igarashi mènera une fois encore le pays du soleil levant. Champion du monde ISA en septembre dernier, le Japonais qui n'est "que" 20e sur le CT avant le Ranch, entend bien conforter sa place nominative pour les JO en terminant meilleur surfeur asiatique du tableau masculin. Le ticket féminin pour Paris 2024 devrait revenir à une Japonaise à choisir entre Shino Matsuda, Mahina Maeda et Amuro Tsuzuki. Dans la bulle provisoire qualificative pour Paris-2024, l'Indonésien Rio Waida a lui aussi l'opportunité de décrocher définitivement son ticket pour les Jeux.
Les Sud-Africains Jordy Smith et Matthew McGillivray sont eux aussi dans le bon wagon de la WSL pour aller aux Jeux Olympiques. Nul doute qu'ils iront chercher quelque chose au Salvador pour s'éviter une désillusion en cas de plongée au classement WSL. Meilleur surfeur africain en 2019 au World Surfing Games du Japon, le Marocain Ramzi Boukhiam revient à la compétition après quatre mois d'arrêt et une cheville fracturée qui lui a fait rater le CT.
Sur le papier, les têtes de série Kiwis Paige Hareb et Billy Stairmand devraient décrocher leur place pour Paris-2024. L'Australie étant mathématiquement assurée d'avoir quatre quotas via le CT, la Nouvelle-Zélande est tranquille dans une région du globe où Fidji et les Samoa sont encore trop tendre.

ODF Hossegor Finales 2022Kauli Vaast (Photo FFSurf / Laurent Masurel)


Terminons la revue de troupe avec l'Europe, le continent qui nous intéresse forcément au plus haut point. Champions du monde en 2021 au Salvador, l'équipe de France revient sur les vagues qui ont permis à Joan Duru d'enlever le titre mondial ISA qui manquait à son palmarès, après une finale presque gagnée en 2017 à Biarritz. Duru est de retour et entend bien (re)frapper un grand coup sur une vague qu'il adore. Jérémy Florès aussi. Le médaillé de bronze 2021 ne sera pas sur l'eau mais comme consultant des Bleus. Kauli Vaast, le petit prince de Teahupo'o fait sa première apparition en équipe de France. Beaucoup l'imaginent déjà dans son jardin l'an prochain. Ce sera le cas sil termine premier européen de la compétition. Ex-pensionnaire du CT après quatre mois d'une première expérience au plus haut niveau, Maxime Huscenot ambitionne lui aussi de représenter son pays aux Jeux. Le n.1 européen 2022 revient en équipe de France après 10 ans. Chez les dames, Johanne Defay a déjà son ticket pour les JO. Vu qu'il n'y a pas assez de nations représentées sur le CT, elle est donc éligible quand bien même elle a manqué la moitié de la saison régulière à la suite de sa blessure au pied. Une aubaine pour la n.3 mondiale qui retrouve du temps de compétition. C'est donc vers Pauline Ado et Vahiné Fierro qu'il faut se tourner pour la qualification. En 2021, au Salvador, la Basque était sortie devant la Tahitienne pour filer aux Jeux de Tokyo.

MARGARET RIVER, WESTERN AUSTRALIA, AUSTRALIA - APRIL 22: Leonardo Fioravanti of Italy surfs in Heat 2 of the Elimination Round at the Western Australia Margaret River Pro on April 22, 2023 at Margaret River, Western Australia, Australia. (Photo by Cait Miers/World Surf League)Leonardo Fioravanti (Photo WSL)


Face aux tricolores, les nations avec un fort potentiel "olympico-qualificatif" ne manquent pas. A commencer par les Portugaises chez les dames. Certainement ce que l'on fait de mieux sur le Vieux continent actuellement. Comme Defay, Teresa Bonvalot a déjà sa place pour Tahiti. Francisca Veselko et Yolanda Sequeira sont donc dans les starting blocks. Finaliste à Huntington Beach en septembre, Guilherme Fonseca lorgne sur le ticket masculin, tout comme son compatriote Frederico Morais. C'est d'ailleurs ce dernier qui avait gagné sa place pour Tokyo-2020 en finissant meilleur européen lors des World Surfing Games… avant de contracter le Covid et de déclarer forfait pour les Jeux.
Finaliste en février à Pipeline, l'Italien Leonardo Fioravanti est dans la bulle qualificative pour vivre ses deuxièmes Jeux Olympiques consécutif. Il voudra évidemment verrouiller sa place en s'arrachant au Salvador. Son compatriote Jesse Mendes (oui, c'est bien l'ancien Brésilien du CT) est une sérieuse menace pour Fioravanti comme pour tous les autres. En parlant de menace et de transfuge, Beyrick De Vries n'est plus Sud-Africain mais Néerlandais. Ce qui fait un (sacré) client de plus. Chez nos voisins espagnols, on apprécie le retour de l'inoxydable Aritz Aranburu (37 ans) et la première cape du jeune Adur Amatriain (19 ans). Autre pays frontalier, l'Allemagne présente une équipe solide avec Rachel Presti, Camilla Kemp et l'Olympien Leon Glatzer. Enfin, on n'oubliera pas de rappeler qu'en 2019, c'est Israël et Anat Lelior qui avaient décroché le ticket féminin européen pour les JO. Et Lelior sera bien présente au Salvador.

IMG 6028Bryan Perez (Photo Philippe Demarsan)


On termine le tour du monde des forces en présence avec les surfeurs du continent Amérique pour lesquels la qualification se passera fin octobre au Chili avec les Jeux Panaméricains. Vous suivez toujours ? Outre les Etats-Unis et le Brésil, de nombreux pays voudront briller au Salvador. A commencer par l'Argentine et son double champion du monde des années pré-olympiques Leandro Usuna ou encore Santiago Muniz. Le Canada et ses transfuges US Cody Young et Erin Brooks. Le Costa Rica avec Leilani McGonagle et surtout Carlos Muñoz, repêché de toute dernière minute pour Tokyo-2020 mais arrivé en retard au Japon au lendemain de l'épreuve de surf. Le Mexique et son (très) surprenant champion du monde 2017 Jhony Corzo. La Barbade de l'ex-CT Chelsea Tuach. Le Pérou de Daniella RosasLucca Mesinas et Miguel Tudela. Et enfin, et bien évidemment, le Salvador, pays hôte et sa méga star Bryan Perez.
Voilà donc pour le passage en revue des stars et des étoiles montantes du surf mondial en piste pour les World Surfing Games. Mais à nul doute, les six surfeurs ukrainiens engagés dans la compétition seront célébrés par tous comme les véritables stars de ces Mondiaux 2023.



LES STARS DES WSG 2023

Brésil
Tatiana Weston-Webb
Gabriel Medina
Filipe Toledo
Joao Chianca
Luana Silva
Silvana Lima

Australie
Ethan Ewing
Jack Robinson
Sally Fitzgibbons
Sophie Mcculloch
Tyler Wright

Etats-Unis
John John Florence
Griffin Colapinto
Carissa Moore
Caroline Marks

Japon
Kanoa Igarashi
Shino Matsuda
Mahina Maeda
Amuro Tsuzuki

Afrique du Sud
Jordy Smith
Matthew McGillivray

Indonésie
Rio Waida

Italie
Jesse Mendes
Leonardo Fioravanti

Israël
Anat Lelior

Maroc
Ramzi Boukhiam
Teva Bouchgua

Portugal
Frederico Morais
Francisca Veselko
Yolanda Sequeira
Teresa Bonvalot
Guilherme Fonseca

Espagne
Aritz Aranburu
Adur Amatriain

Allemagne
Leon Glatzer
Camilla Kemp
Rachel Presti

Argentine
Leandro Usuna
Santiago Muniz

Canada
Cody Young
Erin Brooks

Costa Rica
Carlos Muñoz
Leilani McGonagle

Salvador
Bryan Perez

Mexique
Jhony Corzo

Pays-Bas
Beyrick De Vries

Barbade
Chelsea Tuach

Nouvelle Zélande
Paige Hareb
Billy Stairmand

Pérou
Daniella Rosas
Lucca Mesinas
Miguel Tudela

France
Maxime Huscenot
Kauli Vaast
Joan Duru
Dames
Johanne Defay
Vahiné Fierro
Pauline Ado

Dernière modification le : 27 mai 2023
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