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Michel Bourez seul Français en quarts à Tokyo

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Michel Bourez verra les quarts de finale des Jeux Olympiques après sa victoire ce lundi sur Ramzi Boukhiam. (Photo ISA/Pablo Jimenez)


Il n'y aura donc qu'un seul Français en quarts de finale des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 la nuit prochaine. Michel Bourez, tombeur ce lundi du Marocain Ramzi Boukhiam, aura le redoutable privilège d'affronter le Brésilien Gabriel Medina, grand favori à la médaille d'or.
Pourtant auteur du seul tube de toute la compétition, la manoeuvre censée être la plus ultime, Jérémy Florès quitte la compétition après avoir été battu par l'Australien Owen Wright.
Grosse désillusion par contre pour Johanne Defay qui s'est arrêtée prématurément en 8es alors qu'elle espérait monter sur le premier podium olympique de l'histoire du surf. Il n'y a plus de Française à Tokyo puisque Pauline Ado s'est elle aussi arrêtée en 8es, stoppée par Sally Fitzgibbons.
Après une journée disputée dans la tempête avec des rafales de vent on shore à plus de 50 km/h, on espère -vraiment- de meilleures conditions pour les deux prochaines journées.

 

Michel Bourez est en quarts et il le doit à sa très longue expérience sur le tour professionnel. Face à Ramzi Boukhiam, un adversaire redoutable sur les vagues, mais sans doute moins dans la gestion d'une série de très haut niveau, qui plus en dans le format du un contre un, le Tahitien a donné la leçon au Marocain. D'abord deux vagues prises en quelques minutes. Deux droites assez courtes mais creuses qui lui ont permis de placer deux grosses manoeuvres bien puissantes à chaque fois, et de capitaliser ses deux scores en l'espace de 10 minutes (6,83 et 5,60 pts).
Le coup tactique de Michel Bourez
Puis, dès qu'il a repris la priorité, Bourez a débuté un long marquage en règle, empêchant Boukhiam de s'offrir une gauche, lui le goofy qui excelle en frontside. Un travail de sape qui a obligé le Marocain a partir sur des droites sans potentiel. Jusqu'à 2'30 de la fin où le Français a redonné la priorité en partant sur une vague moyenne. Las, sans doute usé moralement, Boukhiam ne parvenait pas à retourner la situation.
La nuit prochaine, Michel Bourez affrontera le favori n.1 brésilien Gabriel Medina. Au bout de l'exploit, une place en demi-finale et la possibilité de jouer, déjà une médaille. Face à la machine de guerre brésilienne, le Tahitien offrira tout son coeur, sa puissance et sa science du surf. A trois ans des Jeux de Paris-2024 qui se disputeront sur sa vague de Teahupo'o, Bourez ne veut pas perdre de temps pour écrire son nom dans l'histoire du surf olympique.

FRA ath Jeremy Flores ath ph Ben Reed ph 12Jérémy Florès. (Photo ISA/Ben Reed)

L'aventure olympique s'est arrêtée pour Jérémy Florès en 8es de finale. A 33 ans, celui qui surfe certainement les dernières séries de sa longue carrière, ne réalisera pas son rêve de médaille olympique à Tokyo. Ce lundi, en toute fin de journée au Japon, il n'a pu surpasser Owen Wright. Dans des conditions qu'il n'affectionne vraiment pas, le Réunionnais a pourtant pris Le tube de la compétition. Ce qui en dit long sur sa lecture de l'océan. Sur une vague de série, le Réunionnais s'est engouffré dans un tunnel pour en ressortir 20 m plus loin bras levé. On s'attendait à une note frisant la perfection. Il n'obtint qu'un 6,17 pts, moins que les deux premières vagues de Wright (6,67 et 7,17), prises en trois minutes et fracassées à grands coups de rollers backside dont il a le secret.
De quoi énerver Florès, obligé de trouver une vague à 8,83 pts pour revenir à hauteur de l'Australien. Malgré plusieurs tentatives, dont une dernière à 4 minimes du buzzer avec deux énormes turns (6,73 pts), le Français s'arrête là et on peut comprendre sa déception.

FRA ath Johanne Defay ath ph Sean Evans ph 3Johanne Defay la nuit dernière en 8es de finale. (Photo ISA/Sean Evans)

La grosse déception Johanne Defay
Plus tôt, la matinée fut aussi maussade que le ciel nippon pour le clan français. Grande favorite à la médaille après ses deux finales consécutives sur le tour mondial, sa récente victoire sur le CT du Surf Ranch et sa place de n.2 mondiale, Johanne Defay est pourtant passée à côté de son 8es de finale. Face à la Portugaise Yolanda Hopkins, présumée victime sur le papier, la Réunionnaise n'a jamais eu l'occasion de s'exprimer. Avec une marée descendante, du courant et sur des vagues assez molles, Defay s'est perdu au line up. Et quand bien même elle est toujours restée au contact de la Lusitanienne, reprenant la priorité dans les 5 dernières minutes, elle n'a pas trouvé la bonne vague pour récolter les 5 points nécessaires à la qualification en quarts.
Pauline Ado passe de peu à côté de l'exploit
Dans un schéma différent, Pauline Ado est passée très près de réaliser un autre exploit dans le tableau féminin. A la lutte avec l'Australienne Sally Fitzgibbons, "Popo" n'a pas déçu, en allant comme la veille chercher la moindre opportunité pour placer des manœuvres radicales. La décision s'est jouée la aussi sur le choix de vagues, l'Australienne, véritable pile électrique sautant sur tout ce qui bougeait dans le bouillon japonais de fin de matinée. Une vague moyenne à 5 points aurait pu suffire au bonheur d'Ado et du clan français mais elle ne vient jamais sus la planche de la tricolore.

FRA ath Pauline Ado ath ph Ben Reed ph 10Pauline Ado s'est arrêtée en 8es de finale. (Photo ISA/Sean Evans)


Surprises et confirmations
Cette journée aura été marquée par de nombreuses surprises. A commencer par les éliminations en 8es de la septuple championne du monde Stephanie Gilmore (Australie), de Tatiana Weston-Webb (Brésil), de Johanne Defay et du double champion du monde John John Florence, éliminé par son compatriote Kolohe Andino dans un duel 100% nord-américain.
On aura également vu de belles choses malgré ces conditions de surf détestables : l'Américaine Caroline Marks (15,33 pts de total) et la Sud-Africaine Bianca Buitendag (13,93 pts) sont apparues en grande forme. Tout comme le duo brésilien Italo Ferreira (14,54 pts) et Gabriel Medina (14,33 pts) et, bien évidemment, Owen Wright et le meilleur total masculin du jour (15 pts). Sans oublier le fils du pays organisateur : Kanoa Igarashi (14 pts) qui aura pour mission demain de passer l'obstacle Andino pour continuer à rêver d'une médaille à domicile.




RÉACTIONS


Michel Bourez (qualifié pour les quarts de finale, vainqueur du Marocain Ramzi Boukhiam 12,43 pts à 9,40 pts)
Bourez Michel (FRA) competes in Surfing Men's during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tsurigasaki Surfing Beach, on July 25, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Vincent Curutchet / KMSP || 000307_0005  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES « C’était Papara sous stéroïdes aujourd'hui (rires) ! Il y avait de bonnes sections pour faire des manœuvres aériennes mais je ne suis pas quelqu'un qui fait des airs. Je me suis concentré sur mon point fort qui est de pousser très fort sur les grosses manœuvres. Ça a marché. C'est une belle victoire car Ramzi est un redoutable compétiteur sur le circuit pro ou amateur. C'est un très bon ami, donc difficile d'être contre lui. J'ai passé 18 minutes à le marquer avec la priorité. Mon choix tactique était de prendre mes deux scores très vite dans la série, d'avoir la priorité est de l'empêcher d'exister. Je ne voulais pas qu'il puisse trouver une bonne vague. Je l'ai collé car si une bonne vague arrivait elle aurait été pour moi. J'aurais pu améliorer mon 5,8 pts et creuser encore plus l'écart. Ça lui a mis la pression. Il ne pouvait pas partir sur les gauches sur lesquelles il est plus fort. C'est ce que je voulais faire. L'empêcher de prendre des gauches et ne lui laisser le choix que de prendre des droites. Je savais qu'il pouvait avoir le score (7,50 pts) sur une gauche. Pas évident de trouver de bonnes vagues là-dedans. Tu vois quand même les rares bonnes vagues arriver. C'est pour ça que j'ai bien choisi mes vagues en sachant qu'il fallait que je tape fort mes deux manœuvres. Je perds la priorité à 2'30 de la fin mais pas de stress. Ça faisait un gros quart d'heure qu'il ramait dans le vide.
C'est bien d'être en quarts mais ce n'est pas assez. Je redoute beaucoup Gabriel Medina, c'est le leader du tour professionnel, il n'a fait quasiment que des finales cette année (5 sur 6 étapes, ndlr). C'est le gars le plus en forme cette saison. Ça sera une série difficile.
Je suis content de ma performance pour une première olympique. On est arrivé ici et l'océan était plat, il a fallu s'adapter aux toutes petites vagues pour l'entraînement. On a de la chance que le typhon apporte des vagues même s'il y a beaucoup de vent. Pour moi, c'est quand même mieux.
Dans ma tête, si je passe la série demain, je suis obligé d'aller en finale. Je ne peux pas m'arrêter en demis. Comme je l'ai dit, Medina est le gars le plus en forme cette année. Donc si je le bats, je suis obligé d'aller jusqu'en finale. C'est mon objectif. Il reste deux journées, on verra dans deux jours. »



Johanne Defay (éliminée en 8es de finale par la Portugaise Yolanda Hopkins : 10,84 pst à 9,40 pts)
Defay Johanne (FRA) competes in Surfing Women's during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tsurigasaki Surfing Beach, on July 25, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Vincent Curutchet / KMSP || 000307_0022  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES « Je suis déçue de ma performance, déçue des vagues, j'ai l'impression de ne pas avoir pu tout donner. Les conditions aléatoires comme celles d'aujourd'hui ne me gênent pas, au contraire. Mais là, les vagues étaient vraiment difficiles et le plan d'eau compliqué à lire. Avec le vent, les vagues pouvaient être correctes ou s'écraser totalement. C'était beaucoup plus complexe que lors de l'échauffement de ce matin quand il n'y avait pas encore de vent sur le spot.
J'ai débuté ma série avec 2-3 vagues moins bien qu'elle. La série s'est construite là-dessus. Elle a eu de bonnes vagues d'entrée et a pris la tête. Il m'a pourtant semblé être patiente mais, à chaque vague que je prenais, ce n'était pas ouf. Je n'ai pas pu m'exprimer. C'est frustrant. Je me suis demandé si je n'aurais pas pu avoir un score un peu plus élevé sur ma meilleure vague (5,83 pts) même si elle était moins grosse que sa meilleure à elle (6,17 pts). Il m'en fallait un score moyen pour me qualifier (5,02, ndlr), mais je n'ai pas eu une seule vague avec du potentiel pour m'exprimer. Ça faisait des trous d'eau quand je partais dessus… J'y ai cru jusqu'à la fin bien sûr. Dans les 5 dernières minutes, j'avais besoin de 5 points, j'y croyais. Mais peut-être, étais-je mal placée. C'était complexe de comprendre le plan d'eau en étant dedans. Je pensais qu'en restant là où j'étais, j'aurais fini par avoir une bonne vague dans les 5 dernières minutes. Mais non.
Surfer contre quelqu'un qui n'est pas sur le tour pro ? Ce n'est pas une question de tout donner ou pas contre une adversaire moins bien classée. Je l'ai souvent dit, je ne prends pas mes résultats pour acquis face à d'autres surfeuses présumées moins fortes. Dans ma carrière, c'est ce qui m'a fait avancer. Sur le tour pro, je réalise des perfs plus souvent qu'avant et désormais contre des filles qui sont à mon niveau. C'est pour ça que je suis devant elles aujourd'hui au classement mondial. Je suis à 300% sur toutes les étapes et les séries du world tour. J'ai regardé Yolanda (Hopkins, ndlr) hier, et elle a très bien surfé contre Popo (Pauline Ado, ndlr). Je savais très bien que c'était une fille avec du potentiel. Elle n'avait rien à perdre. Pour elle, être aux Jeux est du bonus. Mais bon, elle n'a pas fait deux vagues à 8 points non plus. Ce n'était pas ouf. Mais moi non plus. Je suis vraiment frustrée.
Les JO ? C'est compliqué d'avoir les mots justes à chaud. On nous en parle depuis si longtemps mais avec la situation sanitaire, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. J'aurais voulu vivre des Jeux avec du public, de l'ambiance, rencontrer d'autres athlètes. C'est forcément très différent. Je suis un peu déçue de ne pas avoir vécu des Jeux comme ça. Le bénéfice que j'en tire, est que l'on va pouvoir commencer à avoir des objectifs sur le long terme. Comme les autres athlètes, les autres sports olympiques. Cela va améliorer notre approche du temps olympique. Sur le circuit professionnel, il y a toujours une compétition à suivre. Tu peux rebondir très vite après une contre-performance. Moi en tout cas, je joue sur ma consistance dans la saison et ça a toujours payé. Une compétition d'un jour comme les JO, c'est différent. C'est compliqué pour nous d'avoir des compétitions d'un jour quand on dépend totalement des conditions météos, comme c'est le cas aujourd'hui. Mais voilà, c'était une expérience en tout cas. Je vois le côté négatif pour le moment car je sors à peine de l'eau mais je vais trouver des choses positives de ces Jeux, c'est sûr.
Il va falloir attendre 3 ans pour les prochains Jeux qui auront lieu à Tahiti, Teahupo'o est une vague qui ne nivellera pas le niveau comme ici au Japon. Ce sera à l'opposé de ce qu'on a pour nos premiers Jeux.
Je vais devoir me remobiliser. Je suis une compétitrice et je ne peux pas dire que cette défaite ne m'affecte pas. Je ne peux pas dire que le plus important est le tour mondial. Je me suis beaucoup investie dans cette aventure olympique. Mon coach Simon Paillard s'est lui aussi beaucoup investi à mes côtés. Néanmoins, je le redis, mon métier c'est le tour pro, c'est ce qui me fait vivre. Je vais digérer ces Jeux. Je venais ici pour prendre de l'expérience et voir comment se déroulaient les Jeux Olympiques. J'ai vu pas mal de choses différentes de ce que l'on a l'habitude depuis tant d'années. »

Pauline Ado (éliminée en 8es de finale par l'Australienne Sally Fitzgibbons : 10,86 pts à 9,03 pts)
Ado Pauline (FRA) competes in Surfing Women's during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tsurigasaki Surfing Beach, on July 25, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Vincent Curutchet / KMSP || 000307_0020  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES « Il y a deux émotions : une grosse déception que se dire le parcours des Jeux s'arrête ici pour moi. Je savais que j'avais une série difficile face à Sally (Fitzgibbons, ndlr) mais j'avais réellement les moyens de gagner cette série. D'un autre côté, je me suis sentie bien sur les vagues que j'ai eues. J'ai essayé de me créer des opportunités. Ça a été très difficile avec ce vent très fort. Mais difficile pour les deux. Je regrette de ne pas avoir eu une dernière vague correcte sur la fin. Je ne suis pas loin d'elle finalement. Il me fallait une note moyenne à 5 points pour passer. Une vague avec un peu de mur m'aurait suffi, j'aurais pu le faire. J'ai bataillé, je suis sortie de sa priorité pour aller chercher une dernière vague. Malheureusement ça ne passe pas.
Ces conditions très médiocres ? On en "bouffe" pendant les compétitions (QS, ndlr) ou à l'entraînement en France dans des conditions ventées. Même si ça ne me garantissait rien car Sally connait elle aussi très bien les beach breaks. Voilà, ce sont des sentiments partagés.
Si j'ai eu la pression d'être la dernière Française (après l'élimination de Johanne Defay plus tôt, ndlr) ? Je ne me suis pas dit ça. Je me suis dit que je n'avais vraiment rien à perdre dans cette série car je n'étais pas la favorite. Je suis partie dans cet état d'esprit. J'ai surfé très relâchée. C'est la série la plus relâchée des trois que j'ai faites. Il manquait juste un petit quelque chose (sourire).
Les Jeux Olympiques sont finalement passés très vite. L'évènement contraste énormément avec les championnats du monde ISA qui durent 10 jours. On s'est préparé depuis longtemps pour les JO et ça va très vite. Je vais retenir l'engouement des gens pour les Jeux. On a reçu énormément de messages, beaucoup de personnes étaient derrière nous. C'était top d'avoir ce soutien. C'est là qu'on se rend compte de l'envergure des Jeux Olympiques. On est passé dans une autre dimension. »


Jérémy Florès (éliminé en 8es de finale par l'Australien Owen Wright 15,00 pts à 12,90 pts)
Flores Jeremy (FRA) competes in Surfing Men's during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tsurigasaki Surfing Beach, on July 25, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Vincent Curutchet / KMSP || 000307_0016  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES « J'ai une mauvaise tactique dès le départ. Je fais un mauvais choix de spot, je ne suis pas au bon endroit. Je n'ai pas assez bien regardé la mer. Ça n'a pas pardonné. Lui (Owen Wright, ndlr) a bien commencé la série, il a pris l'option complètement au nord. Il a vite pris les devants. Dans ces vagues, il vaut mieux bien débuter. J'ai dû faire du rattrapage. Pour le coup, c'est vraiment une erreur tactique de ma part. Je prends un bon tube, oui. Je l'ai bien senti, j'étais bien profond dedans. J'ai levé le bras, je m'attendais à un gros score. Je prends un petit 6 points… Ça m'a déçu. Je ne sais pas si ça valait plus, je regarderai le replay pour voir. C'est de loin ma meilleure vague depuis que je suis ici (sourire). Je garderai ce côté positif du Japon et de ce spot. J'ai essayé de faire de mon mieux, de ne rien lâcher. J'ai pris plein de vagues. Je n'ai pas eu la bonne opportunité. Je l'ai déjà dit, c'est souvent l'océan qui décide de ton sort. Owen a eu les meilleures vagues. Je ne peux en vouloir qu'à moi-même. Je suis déçu de ne pas aller plus loin. C'est peut être une des dernières séries de ma carrière. Je ne peux pas en parler pour le moment mais je vais bientôt faire une annonce. En tout cas, je ne veux pas finir dans ce genre de vagues. Si je pouvais choisir, je préférerais terminer ma carrière dans de belles vagues. On est tous à fond derrière Michel maintenant. Il est à fond depuis qu'on est là. Il est bien. Il est dans sa bulle. On partage la même chambre. Je le sais très concentré. Il va nous sortir une grosse perf. J'ai confiance en lui. Il s'entraîne à fond. Il est prêt à tout. »




LES RÉSULTATS DU JOUR
• Femmes - 8es de finale
(le vainqueur en quarts de finale, la perdante 9e)
Série 1 : Bianca Buitendag (Afrique du Sud) 13,93 pts bat Stephanie Gilmore (Australie) 10,00 pts
Série 2 : Yolanda Hopkins (Portugal) 10,84 pts bat Johanne Defay (France) 9,40 pts
Série 3 : Brisa Hennessy (Costa Rica) 12,00 pts bat Ella Williams (Nouvelle-Zélande) 7,73 pts
Série 4 : Caroline Marks (USA) 15,33 pts bat Mahina Maeda (Japon) 7,74 pts
Série 5 : Carissa Moore (USA) 10,34 pts bat Sofia Mulanovich (Pérou) 9,90 pts
Série 6 : Silvana Lima (Brésil) 12,17 pts vs Teresa Bonvalot (Portugal) 7,50 pts
Série 7 : Amuro Tsuzuki (Japon) 10,33 pts bat Tatiana Weston-Webb (Brésil) 9,00 pts
Série 8 : Sally Fitzgibbons (Australie) vs Pauline Ado (France)

• Hommes - 8es de finale
(le vainqueur en quarts de finale, le perdant 9e)
Série 1 : Kanoa Igarashi (Japon) 14,00 pts bat Rio Waida (Indonésie) 12,00 pts
Série 2 : Kolohe Andino (USA) 14,83 pts bat John John Florence (USA) 11,60 pts
Série 3 : Michel Bourez (France) 12,43 pts bat Ramzi Boukhiam (Maroc) 9,40 pts
Série 4 : Gabriel Medina (Brésil) 14,33 pts bat Julian Wilson (Australie) 13,00 pts
Série 5 : Italo Ferreira (Brésil) 14,54 pts bat Billy Stairmand (Nouvelle Zélande) 9,67 pts
Série 6 : Hiroto Ohhara (Japon) 10,00 pts bat Miguel Tuleda (Chili) 9,63 pts
Série 7 : Lucca Mesinas (Pérou) 10,77 pts bat Leo Fioravanti (Italie) 8,86 pts
Série 8 : Owen Wright (Australie) 15,00 pts bat Jérémy Florès (France) 12,90 pts

USA ath Kolohe Andino ath ph Sean Evans phKolohe Andino (USA) affrontera la nuit prochaine le Japonais Kanoa Igarashi pour une place en demis. (Photo ISA)


LE PROGRAMME DU JOUR 3

Mardi 27 juillet
7h00 - 14h20 (0h00 à 7h20 françaises)
• Hommes - Quart de finale
7h00 (0h00) - série 1 : Kanoa Igarashi (Japon) vs Kolohe Andino (USA)
7h36 (0h36) - série 2 : Michel Bourez (France) vs Gabriel Medina (Brésil)
8h12 (1h12) - série 3 : Italo Ferreira (Brésil) vs Hiroto Ohhara (Japon)
8h48 (1h48) - série 4 : Lucca Mesinas (Pérou) vs Owen Wright (Australie)
• Femmes - Quart de finale
9h24 (2h24) - série 1 : Bianca Buitendag (Afrique du Sud) vs Yolanda Hopkins (Portugal)
10h00 (3h00) - série 2 : Brisa Hennessy (Costa Rica) vs Caroline Marks (USA)
10h36 (3h36) - série 3 : Carissa Moore (USA) vs Silvana Lima (Brésil)
11h12 (4h12) - série 4 : Amuro Tsuzuki (Japon) vs Sally Fitzgibbons (Australie)
• Hommes - Demi-finale
11h48 (4h48) - série 1
12h24 (5h24) - série 2
• Femmes - Demi-finale
13h00 (6h00) - série 1
13h36 (6h36) - série 2


LIVE
L'épreuve de surf olympique est à suivre en direct sur Eurosport et France Télévisions, à la TV, sur leur site web et leur application => https://bit.ly/36YsyCV


LE PROGRAMME DE LA SEMAINE

Mercredi 28 juillet
8h00 - 11h35 (1h00 à 4h35 françaises)
• Femmes - Match pour la médaille de bronze à 8h00 (1h00)
• Hommes - Match pour la médaille de bronze à 8h45 (1h45)
• Femmes - Match pour la médaille de d'or à 9h30 (2h30)
• Hommes - Match pour la médaille de d'or à 10h15 (3h15)
• Femmes - Cérémonie de remise des médailles
• Hommes - Cérémonie de remise des médailles

Jeudi 29 au dimanche 1er août
Journées de réserve éventuelles



usa ath Carissa Moore ath ph Pablo Jimenez phL'Américaine Carissa Moore est toujours en course pour l'or olympique. (Photo ISA:Sean Evans)



LES JEUX EN BREF

8 jours de fenêtre
La compétition de surf se tient du 25 juillet au 1er août. Quatre jours sont prévus pour aller au terme des compétitions messieurs et dames d'ici dont les finales sont programmées mercredi 28 juillet. La direction de compétition a cependant toute latitude pour disposer du temps imparti et, en fonction des conditions de mer, peut modifier le programme.

Le spot de Tsurigasaki
La compétition se tiendra à Tsurigasaki beach, située à Ichinomiya dans la préfecture de Chiba. Le site est à environ 1h30 du village olympique de Tokyo. La vague est un beach break ; elle déferle sur un fond de sable noir. Les vagues, droites et gauches, vont de 30cm à 2m+.

40 athlètes, 18 pays
40 surfeurs, 20 messieurs et 20 dames, ont obtenu leur qualification pour les premiers JO de l'histoire à l'issue d'un long processus. Ils sont issus de 18 pays et chaque continent aura à moins deux représentants. 18 surfeurs (10 hommes et 8 femmes) se sont qualifiés pour les jeux Olympiques via le Championship Tour 2019 de la WSL. Les 20 autres via les ISA World Surfing Games 2019 et 2021, les deux derniers via les jeux Panaméricains 2019. La France est un des 6 pays qui disposent de quatre athlètes.

Décalage horaire
Il y a 7 heures entre la France et le Japon.
Quand il est 8h00 à Tokyo, il est 1h du matin le même jour à Paris ; 3h du matin le même jour à La Réunion ; 13h00 la veille à Tahiti.

Le format olympique
Le format de la compétition pour les hommes et les femmes est le suivant :
- 1er tour : 5 séries de 4 compétiteurs ; les deux premiers qualifiés pour le 3e tour
- 2e tour : 3 séries de 5 compétiteurs ; les trois premiers qualifiés pour le 3e tour ; les 4es et 5es sont éliminés (17e et 19e places)
- 3e tour : 8 séries de 2 compétiteurs (8es de finale) ; les vainqueurs qualifiés, les deuxièmes éliminés (9e places)
- 4e tour : 4 séries de 2 compétiteurs (quarts de finale) ; les vainqueurs qualifiés, les deuxièmes éliminés (5e places)
- 5e tour : 2 séries de 2 compétiteurs (demi-finales) ; les vainqueurs qualifiés pour la finale, le deuxième en match bronze
- Match bronze : 1 série de 2 compétiteurs ; le vainqueur médaille de bronze
- Finale : 1 série de 2 compétiteurs ; le vainqueur médaille d'or et champion olympique ; la deuxième médaille d'argent

Pas de spectateurs
Le gouvernement japonais, le CIO et le comité d'organisation des JO de Tokyo 2020 ont annoncé le 8 juillet que le public ne serait pas autorisé à suivre les épreuves olympiques. Les Jeux se disputeront donc à huis-clos.

 

 

Dernière modification le : 26 juillet 2021
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