Pauline Ado : « Les JO sont finalement passés très vite »
Pauline Ado a été éliminée en 8es de finale par l'Australienne Sally Fitzgibbons (10,86 pts à 9,03 pts), ce lundi matin à Tsurigasaki beach. (Photos : CNOSF/KMSP)
Après avoir franchi les repêchages hier, Pauline Ado s'est inclinée ce lundi matin au japon face à la championne du monde ISA australienne Sally Fitzgibbons. La série a été indécise jusqu'au bout dans un océan brouillon avec un très fort vent on shore.
Pauline, quelle émotion domine après cette fin de parcours ?
Il y a deux émotions en fait. Une grosse déception que se dire que le parcours des Jeux s'arrête ici pour moi. Je savais que j'avais une série difficile face à Sally (Fitzgibbons, ndlr) mais j'avais réellement les moyens de gagner cette série. D'un autre côté, je me suis sentie bien sur les vagues que j'ai eues. J'ai essayé de me créer des opportunités. Ça a été très difficile avec ce vent très fort. Mais difficile pour les deux.
Tout était encore jouable même à 5 minutes de la fin…
Oui. Je regrette de ne pas avoir eu une dernière vague correcte sur la fin. Je ne suis pas loin d'elle au final. Il me fallait un note moyenne à 5 points pour passer. Une vague avec un peu de mur m'aurait suffit, j'aurais pu le faire. J'ai bataillé, je suis sortie de sa priorité pour aller chercher une dernière vague. Malheureusement ça ne passe pas.
Un mot sur ces conditions très médiocres ?
On en "bouffe" pendant les compétitions (QS, ndlr) ou à l'entraînement en France dans des conditions ventées. Même si ça ne me garantissait rien car Sally connait elle aussi très bien les beach breaks. Voilà, ce sont des sentiments partagés.
As-tu eu la pression d'être la dernière Française en lice après l'élimination de Johanne Defay plus tôt ?
Je ne me suis pas dit ça. Je me suis dit que je n'avais vraiment rien à perdre dans cette série car je n'étais pas la favorite. Je suis partie dans cet état d'esprit. J'ai surfé très relâchée. C'est la série la plus relâchée des trois que j'ai faites. Il manquait juste un petit quelque chose (sourire).
Les Jeux Olympiques sont finalement passés très vite…
oui, l'évènement contraste énormément avec les championnats du monde ISA qui, eux, durent 10 jours. On s'est préparé depuis longtemps pour les JO et ça va très vite. Je vais retenir l'engouement des gens pour les Jeux. On a reçu énormément de messages, beaucoup de personnes étaient derrière nous. C'était top d'avoir ce soutien. C'est là qu'on se rend compte de l'envergure des Jeux Olympiques. On est passé dans une autre dimension.
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