Pauline Ado : « Les places vont être très chères »

Vice-championne du monde ISA en titre, Pauline Ado a l'expérience et la recette pour performer sur les World Surfing Games. Au Salvador, elle retrouve un pays qui lui a permis de connaître la qualification pour Tokyo-2020 et d'espérer Paris-2024.


Le Salvador est forcément un très bon souvenir pour toi. Que souvenir gardes-tu de cette journée spéciale des ISA 2021 où tu as obtenu ta qualification pour les JO de Tokyo ?
C'est sur que le Salvador évoque beaucoup de bons souvenirs et d'émotions. On a connu pas mal de péripéties aussi. La semaine avait été très longue. Avec des haut et des bas. Je garde beaucoup de souvenirs de cette dernière journée. Et un moment particulier avec la cérémonie de remise du trophée symbolisant la qualification pour les premiers Jeux olympiques du surf. Le fait de revenir ici me fait me rappeler tout ça.

Le contexte n’est plus le même puisque, cette fois, il faut finir n.1 européenne. Est-ce que ce sera plus ou moins facile qu’en 2021 ?
Les circonstances sont effectivement différentes. Là, il n'y a qu'une seule place à prendre pour l'Europe. Il y a deux ans, certains surfeurs du CT avaient préféré de ne pas jouer cette compétition avec le contexte Covid. Cette fois, les places vont êtres très chères. Il y a tellement de monde sur cette compétition. C'est très dense. Il faut s'attendre à tout. Prendre les journées les unes après les autres.

Toi qui est de toutes les campagnes françaises depuis des années, qu'est-ce que tu penses de cette équipe de France 2023 ?
Elle est très belle. Avec différentes générations. Avec Johanne, Maxime, Joan, on est assez proches en âge. On est en équipe de France depuis les juniors. Vahiné et Kauli sont plus jeunes. On a beaucoup d'armes pour aller chercher de bons résultats. L'ambiance est top. On a notre camp de base à l'hôtel. On est bien. On peut faire de belles choses.

Quel souvenir en particulier gardes-tu de tes années en équipe de France ?
Il y a énormément de bons moments en équipe de France. Mon vécu est important. Il y a mes bons résultats, mes titres, ma qualif' pour les Jeux. Mais la dernière fois, à Huntington Beach (2022), c'était fort. On n'a pas tous eu le résultat espéré mais on a eu la victoire sur le tag team (relais). On a créé quelque chose de spécial ce jour-là. Et puis, le lendemain je finis deuxième. Faire ressortir un moment particulier c'est compliqué… mais celui-là était très fort.