Qualifications JO-2020 : « Et la zone Europe ? »

La Fédération Française de Surf prend acte de l'annonce commune de l'International Surfing Association et de la World Surf League sur le processus de qualifications aux Jeux Olympiques de Tokyo-2020, faite le mercredi 20 décembre depuis les sièges des deux instances, en Californie.

Jean-Luc Arassus, le président de la Fédération Française de Surf déclare : « On est satisfait de voir que l'International Surfing Association a réussi à trouver une solution pour assurer le plus haut niveau de pratique par le biais de cette négociation avec la WSL. Les meilleurs surfeurs du monde pourront donc se qualifier directement pour les Jeux Olympiques de Tokyo-2020.
« On regrette qu'il n'y ait pas de tour de qualifications dans la zone Europe »
« On regrette toutefois qu'il n'y ait pas de tour de qualifications dans la zone Europe comme cela sera le cas pour le continent américain avec les Jeux Panaméricains de Lima en 2019. On regrette ainsi que la zone Europe ne soit pas envisagée alors qu'elle dispose de quatre surfeurs dans le Top 20 mondial et qu'elle représente le deuxième marché économique mondial du surf. La Fédération Européenne de Surf représente quant à elle 29 pays affiliés à l'ISA.
« Dans l'attente de la décision finale du CIO »
« Rappelons par ailleurs que la France est championne du monde des nations en titre après son succès sur les ISA World Surfing Games 2017, organisés en mai à Biarritz; et que le Français Jérémy Florès, capitaine de l'équipe de France, a remporté ce lundi à Hawaii la dernière étape de la saison du Championship Tour de la World Surf League.
« La FFSurf reste dans l'attente de la décision finale avec l'officialisation du processus de qualifications pour les Jeux, laquelle sera faite par le Comité International Olympique en février prochain. Les quotas par pays doivent être précisés, pour concrétiser l’universalité de notre sport qui reste un argument majeur à notre légitimité olympique. »

Le CT, les ISA World Surfing Games et les Jeux Panaméricains au menu des qualifications aux JO-2020
En principe, l'accord verra jusqu'à 18 des 40 places aux Jeux réservées aux surfeurs du WSL Championship Tour (CT) (10 hommes et huit femmes), les 22 places restantes seront déterminées lors des ISA World Surfing Games 2019 et 2020, des Jeux panaméricains de 2019 à Lima, et une seule place (pour les hommes et les femmes) pour le pays hôte (Japon).
Avec le soutien de la WSL, les règles d'admissibilité ISA pour la participation olympique exigeront que les surfeurs se rendent disponibles pour leurs équipes nationales pour participer aux ISA World Surfing Games en 2019 et 2020 et, s'ils sont sélectionnés par leur fédération nationale, participer.
Décision finale en février par le CIO
La décision finale sur l'ensemble du processus est soumise à l'approbation du Bureau exécutif du Comité International Olympique (CIO) lors de sa réunion de février 2018.
L'accord conclu entre l'ISA et le WSL renforce l'engagement des deux organisations en faveur du succès olympique du surf, mettant en évidence une forte collaboration entre une Fédération olympique internationale reconnue par le CIO et le domicile professionnel des meilleurs surfeurs du monde.
Le surf a été confirmé en août 2016 en tant que sport olympique pour Tokyo-2020 après des décennies de campagne de l'ISA pour le développement mondial du surf. Le surf sera également inclus dans les Jeux panaméricains de 2019 à Lima. Cette campagne a été soutenue par l'amélioration continue du surf de haute performance et de l'attention du grand public sur le WSL Championship Tour.