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Un an après – La Cigale Surf Club : « Peur de voir notre plan d'eau de nouveau interdit »

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Il y a un an le pays connaissait un premier et long confinement de deux mois. De nombreux clubs avaient alors témoigné de leur inquiétude.  Comment ont-ils finalement traversé l’année 2020, comment fonctionnent-ils aujourd’hui et comment voient-ils l’avenir ?

 

Aujourd’hui : La Cigale Surf Club

 

Déjà publiés :
Lou Bisca Surf Club
Belharra Surf Club
Océan Roots Surf Club
Cotentin Surf Club
Océan Surf Club St Jean de Monts
Lacanau Surf Club
Bascs
Carcans Océan Surf Club

 

Vous souvenez-vous précisément des premiers jours du confinement de mars 2020 ? 
Oui avec une grosse et désagréable surprise. L'interdiction d'accéder aux plages et de « naviguer » sur l'eau nous a tous « punis » et privés de nos libertés.

Comment avez-vous traversé les 8 semaines de confinement l'an dernier ? 
Bien mal. C'était difficile. On a gardé contact entres membres du club via un groupe WhatsApp que nous avons en place et qui nous permet d'échanger régulièrement. Au bout d'un mois, nous avions perdu les jeunes pour qui on avait organisé un Challenge de prépa physique avec un programme hebdomadaire et de belles récompenses à la clef… Le COVID a gagné.

Le confinement a-t-il eu un sérieux impact sur votre club durant ces deux mois ?
A notre niveau, le report de notre compétition, la Sup Race Cup, qui était classée Coupe de France et représentait la deuxième source de revenus du club ; la première étant les adhésions. Cela nous a fait perdre ce qui permet au club de se relancer chaque année avec les assurances et les réinscriptions à la Fédération.

Avez-vous craint pour la pérennité de votre club ? 
Non, pas du tout. Nous n'avons pas de salarié, nous n'avons donc pas eu de gros impact.

Vous êtes-vous senti soutenus ? 
Non pas vraiment, on se soutenait entre nous. On a été plus ou moins conseillés, disons qu’à chaque directive de la Fédération, cela nous permettait de discuter avec notre commune et le service des sports au sujet de ce que l'on pouvait faire ou ne pas faire, et comment le faire. Nous n'avons pas demandé d'aide de l'État, comme nous ne demandons pas non plus de subvention de fonctionnement à notre mairie. Nous sommes autonomes et c'est un choix que l'on assume. D'où l'intérêt pour nous d'organiser depuis 11 ans la Sup Race Cup.

Qu'avez-vous entrepris au sortir du confinement en mai ? 
La mise en place du protocole sanitaire, l'organisation des ouvertures et fermetures du club, la rédaction de toutes les demandes d'autorisation d'organisation de notre course, reportée en novembre.

Comment vous êtes-vous adapté aux restrictions sanitaires mises en place et qui sont toujours en vigueur ? 
Plus ou moins bien. On a pris un autre rythme de fonctionnement. Mais la difficulté de projection est pénible, on ne peut pas avancer concrètement. On vit à la semaine notre passion...

Avez-vous finalement passé une bonne saison estivale ? 
Franchement, oui. Nous avons passé un bon été et le nombre d'adhérents n'a pas diminué.

Le confinement du mois de novembre vous a-t-il affecté et replongé dans les doutes pour votre activité ? 
Cela nous a fait douter et cela nous a bien frustré car, pour la deuxième fois, notre course a été annulée. Nous ne nous étalerons pas sur la manière dont cela s'est passé avec la Préfecture… Mais bon, nous nous sommes encore une fois adaptés.

La situation actuelle vous inquiète-t-elle encore pour votre club ou pas du tout ? 
Nous sommes un peu dans l'inquiétude. Il est impossible de nous projeter et donc de pouvoir avancer. On vit notre passion sur un rythme bizarre.

Comment fonctionnez-vous aujourd'hui ?
Sur un plan général, nous nous sommes adaptés, nous vivons cette période tant bien que mal et nous avons toujours cette peur de voir notre plan d'eau interdit de navigation ou nos plages interdites d'accès...

Quel est l'état d'esprit général de vos licenciés, dirigeants, moniteurs, salariés ? 
Un peu comme tout le monde : il y a un ras le bol des décisions arbitraires où l'on interdit de pratiquer un sport de glisse… tout en disant qu'il faut faire du sport et que c'est bon pour la santé !

 

 

Dernière modification le : 30 mars 2021
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