Un an après – Lou Bisca Surf Club « Nous perdons le lien social »
Il y a un an le pays connaissait un premier et long confinement de deux mois. De nombreux clubs avaient alors témoigné de leur inquiétude. Comment ont-ils finalement traversé l’année 2020, comment fonctionnent-ils aujourd’hui et comment voient-ils l’avenir ?
Aujourd’hui : Lou Bisca Surf Club
Déjà publiés :
Belharra Surf Club
Océan Roots Surf Club
Cotentin Surf Club
Océan Surf Club St Jean de Monts
Lacanau Surf Club
Bascs
Carcans Océan Surf Club
Vous souvenez-vous des premiers jours du confinement de mars 2020 ?
Oui bien sûr. Le mois de mars est la période de démarrage de nos activités. Nous nous en souvenons donc très bien au club.
Comment avez-vous traversé les 8 semaines de confinement l'an dernier ?
Dès le début du confinement le Lou Bisca a fermé ses portes et en a interdit l’accès. Nous avons relayé les messages sanitaires et l’interdiction du surf via les mails et Facebook. Toutes nos activités ont été mises en standby, soit l’entraînement compétition qui se déroulait deux fois par semaine, l’entraînement loisir également deux fois semaines, le perfectionnement des adultes là encore deux fois par semaine, et enfin l’entraînement hebdomadaire des « crevettes » et « super-crevettes ».
Le confinement a t-il eu un sérieux impact sur votre club durant ces deux mois ?
Il y a eu un arrêt de toutes nos activités mais aussi un ralentissement des inscriptions avec l’incertitude sur le futur et la pratique du surf.
Avez-vous craint pour la pérennité de votre club ?
Notre organisation, avec les écoles de Biscarrosse, qui sont toutes nos partenaires, fait que nous n’avons pas d’activités commerciales donc pas d’employés. Nous n’avions donc rien à craindre pour les emplois. Mais il y a eu une grande crainte pour le futur du club en 2020. Le grand problème provoqué par le confinement, qui perdure, est pour nous la perte du lien social. A ce jour, nous n’avons pas d’inquiétude pour l’avenir du club en dehors du nombre de licences en 2021.
Vous êtes-vous senti soutenu ?
Nous n’avons pas demandé d’aide de l’État. Nous n’avons pas reçu de conseils particuliers mais avons appliqué les règles transmises par la Fédération et celles de la mairie.
Qu'avez-vous entrepris au sortir du confinement en mai ?
La reprise de toutes nos activités dans le respect des règles sanitaires et d’utilisation des locaux édictées par la Fédération et la mairie.
Comment vous êtes-vous adapté aux restrictions sanitaires mises en place et qui sont toujours en vigueur ?
Pas de douche et pas de vestiaire ! 10 maxi sur la terrasse du club. On a imposé un respect total des consignes de sécurité. Ça a été complexe mais incontournable. On s’est donc adapté.
Avez-vous finalement passé une bonne saison estivale ?
Oui ! Nous avons passé une bonne saison 2020. Le nombre de licences a été un peu inférieur à 2019 mais là aussi on s’est adapté. Par contre, les fêtes de la plage où nous avions un stand ont été annulées. Pour nous, cela représente une perte financière qui correspond au tiers de nos revenus. Nous verrons en 2021 mais il y a peu d’espoirs que ça puisse se faire.
La situation actuelle vous inquiète-t-elle encore pour votre club ?
Nous sommes comme tout le monde, nous ne savons pas où nous allons. Nous pensons que le nombre de licenciés va baisser en 2021 car nous perdons le lien social et c’est pour cela qu’une grande partie de nos licenciés viennent au club.
Comment fonctionnez-vous aujourd'hui ?
Nous fonctionnons comme en 2020.
Quel est l'état d'esprit général de vos licenciés, dirigeants, moniteurs, salariés ?
Nous sommes tous dans l’attente d’une reprise totale et de la fin de ce Covid de malheur !
Articles liés
- Sam Piter champion d'Europe junior WSL
- Sam Piter remporte le E.Leclerc Pont L'Abbé Junior Pro La Torche 2023 !
- La Francophonie à l'honneur les 23 et 24 septembre avec le Quiksilver Challenge 2023
- Clap de fin pour le Banque Populaire Surf Tour espoirs en Bretagne
- Marco Mignot remporte le Pro Santa Cruz 2023 !