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Bodyboard : la France conserve son titre mondial du relais !

Les Français ont revêtu la couleur Or pour la seconde année consécutive en remportant le titre mondial du relais, ce samedi, à l'issue de la Aloha Cup. Les Français ont revêtu la couleur Or pour la seconde année consécutive en remportant le titre mondial du relais, ce samedi, à l'issue de la Aloha Cup.  © Photos ISA

L’équipe de France de bodyboard a réussi l’exploit de conserver son titre de championne du monde du relais, ce samedi à Iquique. Exploit car les Bleus s’imposent de trois dixièmes de points sur le Chili (90,93 à 90,64 pts), le pays hôte, dans une ambiance électrique. 

 

Au terme d’une suspense insoutenable et d’une finale du relais (Aloha Cup) reconnue par l’I.S.A comme la plus belle, toutes disciplines et toutes éditions confondues, la France est championne du monde pour la seconde année consécutive. De très très peu : 0,29 point exactement. Alors que le Chili pensait avoir fait le plus dur en repassant devant les Bleus dans les dernières minutes, le dernier relayeur français, Martin Mouradian, a posé la manoeuvre qu’il fallait pour obtenir la note nécessaire à la France (4,70 pts) et lui permettre de coiffer les Sud-Américains sur le fil.  

« Les Chiliens sont très forts mais on les a battus à la régulière », se félicite Nicolas Padois, le team manager français. « Nos cinq relayeurs ont été fantastiques. Amaury Lavernhe a été énorme, une vraie machine. Et dans les derniers instants, alors que les Chiliens étaient passés devant nous, Martin (Mouradian) nous permet de les doubler, à 2 minutes de la fin ! On garde ce titre, on est forcément hyper contents. » 

Deux mois après l'équipe de France de surf junior

Un titre obtenu par Lavernhe, Mouradian, mais aussi par Pierre-Louis Costes (dont c'était le premier tag team), Milo Delage et Anne-Cécile Lacoste. Soit 2 Open, un junior, un drop knee et une fille. Mais un titre qui est celui de toute une équipe et auquel on doit forcément associer Yann Salaün et Kim vVéteau, sans oublier Nicolas Padois et Pierre-Marc Gaillard, dit Pitou, le préparateur physique français depuis une dizaine d'années. Pour le clin d'oeil, il s'agit du second titre mondial du relais pour Pitou, puisqu'il était de l'équipe de France médaille d'or aux Mondiaux de surf juniors il y a deux mois en Californie.

Une atmosphère détestable

La France est donc parvenue à conserver son titre mondial du relais au terme d’une journée complètement folle. C’est bien l’essentiel car la très mauvaise ambiance qui règne à Iquique n’est pas représentative de la beauté du sport qu’est le bodyboard. Une atmosphère détestable, alimentée essentiellement par l’équipe du Chili qui pour conserver son titre mondial des nations acquis l’an dernier à domicile sur ce même spot, use d’artifices qui en disent finalement long sur sa crainte de le perdre.
Le manque de fair play du pays hôte, avec ses sifflets et ses applaudissements sur les chutes des adversaires, est déplorable. De plus, l’absence de règle de priorités définies sur une vague aussi délicate que celle de la compétition ont conduit à de trop nombreuses interférences. La plupart du temps totalement recherchée par des concurrents en danger. 

L’interférence imaginaire de Pierre-Louis Costes 

Ainsi, ce samedi, Pierre-Louis Costes a-t-il été victime de la roublardise du Portugais Daniel Fonseca qui lui a ramé dessus sur une vague qui n'avait aucun potentiel. Le jury estimant néanmoins qu’il y avait eu gêne a pénalisé le Français, éliminé trop précocement de la compétition (9e place au général). « Ils ont estimé que Pierre-Louis a gêné un adversaire qui aurait pu prendre une vague. Or elle n’avait aucun potentiel… » commente Nicolas Padois. « PLC est dégoûté. C’est la première interférence de sa vie, et encore il n’a même pas gêné quelqu’un, c’est l’autre qui lui monte dessus ! »

En fin de journée, le responsable de l’équipe de France a pu longuement discuter avec le chef juge de la compétition. « J’ai passé une heure et demi avec lui. On a vu ensemble les replay, ce qui est une première ! Le chef juge a reconnu qu’ils avaient eu tort de mettre cette interférence. Il m’a indiqué que c’était comme en foot si un but marqué de la main avait été validé. On ne pouvait plus revenir en arrière. Peut être qu’ils changeront désormais les règles en établissant de vraies priorités. Sans cela, on serait loin devant au classement des nations. »

Cinq finales en jeu ce dimanche

Ce titre mondial des nations que la France est venu conquérir, et qu'elle a remporté en 2011, il va falloir aller le chercher avec les tripes. A la veille du dernier jour, le Chili, le Pérou, le Brésil et la France se tiennent dans un mouchoir de poche pour la médaille d’or. Cela dépendra des résultats individuels de ce dimanche.
Ils sont cinq Français encore en lice dans les cinq catégories de la compétition. Pour le moment, seule Anne-Cécile Lacoste est en finale. La Landaise s’est qualifiée directement après un parcours sans faute dans le tableau principal. Si la favorite pour le titre est la Brésilienne Neymara Carvalho, Lacoste a démontré qu’elle avait la technique pour aller inquiéter la Sud-Américaine.
Son 9 points en demis-finale vendredi sur une grosse droite est la référence de la catégorie dames sur ces Mondiaux. Vice-championne du monde en 2011, médaille de bronze l’an dernier, « Anne-C » a surtout l’expérience tactique pour savoir patienter et attendre les meilleures vagues pour s’exprimer au mieux.

Amaury Lavernhe en bon capitaine

Hormis Lacoste, les quatre autres Français sont tous en finales de repêchages. Ils se sont ainsi hissés dans le Top 6 de leur catégorie. Il leur faudra prendre la première ou la deuxième place de cette « petite finale » pour grimper en « grande finale » et aller jouer le titre mondial.
Triple champion du monde, Amaury Lavernhe est le grand favori de la compétition depuis l’élimination controversée de Pierre-Louis Costes. A lui de déménager le spot comme il l’a fait ce samedi avec le relais français.
En juniors, Milo Delage a démontré qu’il était l’un des meilleurs de sa catégorie. Le champion de France a encore planté un 9 points ce samedi, pour un total hallucinant de 17/20. Il est à une série de la grande finale et de la possibilité de jouer le titre mondial. « Il ne sous-estime personne et il progresse à chaque série », analyse Padois. 

« Remontés à bloc »

Kim Véteau qui n’a pas réussi à se qualifier directement ce samedi, devra elle aussi surfer un heat de plus ce dimanche pour rallier la finale. Elle en a les moyens tactiques, physiques et mentaux. « Elle a pris certaines des meilleures vagues de la journée mais il lui manque un peu de technique. Elle a le flair pour prendre les bonnes vagues. On croise les doigts car elle peut nous surprendre dimanche » estime le team manager français.

Vice-champion du monde professionnel cette saison, Martin Mouradian est l’extra-terrestre du drop knee sur ces Mondiaux. Auteur de l’unique 10/10 de la compétition, vendredi, pour un tube exceptionnel, le Guadeloupéen a tout ce qu’il faut pour aller chercher l’or dimanche. 

« On y est donc. Dimanche, c’est jour de finales et on est tous remontés à bloc ! » lance Nicolas Padois. « On ne va rien lâcher. Tout est jouable en individuel et pour le titre par nations. Quoi qu’il arrive, on n’aura rien à se reprocher. » Allez les Bleus ! 

  

RESULTATS DES FRANÇAIS

Aloha Cup - Relais - Finale

Amaury Lavernhe, Pierre-Louis Costes, Milo Delage, Martin Mouradian et Anne-Cécile Lacoste champions du monde 

Open - 6e tour de Repêchages

Pierre-Louis Costes 3e (éliminé, 9e place au général)

 

U18 - 2e tour de Repêchages

Milo Delage 1er (qualifié pour le 3e tour de repêchages)

U18 - 3e tour de Repêchages

Milo Delage 1er  1er (qualifié pour la finale de repêchages)

 

U18 filles - 2e tour

Kim Véteau 4e (versée en finale de repêchages)

 

 

PROGRAMME DE DIMANCHE

(En heures françaises)

12h00 : U18 filles - Finale des repêchages / Kim Véteau

12h20 : Drop Knee - Finale des repêchages / Martin Mouradian

12h40 : U18 - Finale des repêchages / Milo Delage

13h20 : Open - Finale des repêchages / Amaury Lavernhe

13h40 : U18 filles - Finale / Kim Véteau, si qualifiée

14h05 : Drop Knee - Finale / Martin Mouradian, si qualifié

14h30 : U18 - Finale / Milo Delage, si qualifié

15h00 : Open dames - Finale / Anne-Cécile Lacoste

15h30 : Open - Finale / Amaury Lavernhe, si qualifié

 

Live streaming : http://isaworlds.com

Le décalage horaire est de 4 heures. Quand il est 8 heures du matin au Chili, il est midi en France.

 

 

L’EQUIPE DE FRANCE

Amaury Lavernhe (Réunion) : 30 ans ; champion du monde pro en 2010, 2014 ; n.3 mondial pro en 2015 ; champion du monde ISA en 2014, champion du monde des nations ISA 2011

Pierre-Louis Costes (Landes) : 25 ans ; champion du monde pro en 2011 ; n.2 mondial pro en 2014 et 2015 ; champion du monde ISA en 2011, champion du monde des nations ISA 2011

Yann Salaün (Bretagne) : 23 ans ; champion de France Open 2015

Milo Delage (Réunion) : 17 ans ; 3e de l’Eurosurf juniors 2014, champion de France juniors 2015

Martin Mouradian (Gironde) : 24 ans ; vice-champion du monde pro en 2015, vice-champion du monde ISA en 2012

Anne-Cécile Lacoste (Gironde) : 33 ans ; 5e mondiale en 2012, championne d’Europe 2015, championne du monde par équipes 2011championne du monde des nations ISA 2011

Kim Véteau (Guadeloupe) : 18 ans ; Championne de France espoirs en 2014 et 2015

Nicolas Padois (team manager)

Pierre-Marc Gaillard (préparateur physique)

 

LES CATEGORIES

Cinq titres individuels sont décernés : Open messieurs, Open dames, juniors, juniors filles, drop knee ; Ainsi que le titre en relais (Aloha Cup) et le titre du champion du monde des nations.

 

LE FORMAT

Les championnats du monde délivrent des titres individuels dans les 5 catégories ci-dessus. Ils délivrent également un titre mondial par équipes selon le classement des compétiteurs de chaque nation. 

Chaque pays dispose ainsi de 7 athlètes : 3 Open messieurs, 1 Open Drop Knee, 1 Open dames, 1 junior messieurs, 1 junior dames. 

 

Vidéo associée

Dernière modification le : 13 décembre 2015
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