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Les Bleus sont aux Açores

Jérémy Massière ce jeudi à l'entraînement dans les petites vagues de Santa Barbara, au nord de l'île de Sao Miguel aux Açores. Jérémy Massière ce jeudi à l'entraînement dans les petites vagues de Santa Barbara, au nord de l'île de Sao Miguel aux Açores.  © Photo FFS

Une partie de l’équipe de France est arrivée aux Açores où se tiendra l’Eurosurf du 14 au 22 septembre. C’est sur l’île de Sao Miguel et le spot de Santa Barbara qu’aura lieu la compétition. L’objectif des Bleus est clair : reprendre le titre continental laissé aux Portugais en 2011 en Irlande. 

 Cinq des treize compétiteurs retenus pour l’Eurosurf 2013 ont découvert le spot de Santa Barbara, au nord de l’île de Sao Miguel ce jeudi. Le reste de l’équipe arrivera d’ici vendredi soir dans l’archipel des Açores, au large du Portugal. La France est la favorite de la compétition avec l’équipe qu’elle a composé cette année, dans laquelle on retrouve notamment Joan Duru, actuel 50e mondial, et Alizé Arnaud, championne du monde junior ASP il y a trois ans.
Les prévisions annoncent des vagues d’un mètre pour le début de la compétition ce dimanche, plus grosses la semaine prochaine avec un pic à deux mètres dès mardi.
L'Eurosurf est une compétition biénale, qui se déroule les années impaires. Le premier Eurosurf a eu lieu à Jersey en 1970. La France a remporté toutes les éditions de l'Eurosurf de 1985 à 1997, avant de reprendre son titre en 2009.
Organisateur des championnats d'Europe, l’European Surfing Association (ESF) accueille cette année 14 équipes aux Açores. Et pour la toute première fois : le Danemark et la Hongrie ! Les autres nations sont les Channel Islands, l'Angleterre, la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Maroc, la Norvège, le Portugal, l'Espagne, la Suède et le Pays de Galles.

 

Ce qu’ils en disent

Romain Cloître : « Ça fait toujours plaisir d'être qualifié avec l'équipe de France, en plus nous avons une bonne équipe sur cet Euro, ça devrait donc être vraiment sympa. Il s’agit d’une compétition par équipes et c'est vraiment différent au niveau de la logistique, de la préparation, pour nous, surfeurs professionnels. Mon ambition aux Açores est d'arriver en finale et de gagner le titre ! Je prends cette compétition comme un bonus et un entrainement pour reprendre confiance sur le circuit WQS. Le spot est le même que celui du Prime que nous avons eu la semaine dernière. C'est un beach break comme la plupart des vagues du WQS. L’eau est bonne mais il y a souvent du vent. C’est une vague qui peut convenir à mon surf.

Medi Veminardi : « Une sélection en équipe de France est une période où je vais pouvoir rafraîchir mon surf car je vais être entouré des meilleurs entraîneurs de France. Ça représente aussi un certain statut ainsi qu'une satisfaction personnelle, car une sélection rend toujours bien sur le résumé de l'année, surtout avec le niveau élevé du surf en France. Franchement, je ne vais pas faire l'hypocrite comme la plupart des gens, que ce soit en équipe ou pas, le surf reste un sport individuel et j'y vais pour gagner le titre, comme les autres surfeurs de l'équipe je pense. Après, la différence avec d'autres compétitions, comme celles de l'ASP, est le support de toute une équipe derrière toi qui te motive énormément. Tu essayes de le rendre au maximum quand les autres vont à l'eau, c'est une expérience particulière et enrichissante. En gros, je veux voir tout les autres gagner sauf une fois dans ma série. Mon ambition est de faire mon meilleur surf à chaque série et de progresser un maximum. C’est la 3e fois que je vais aux Açores et c'est une vague qui me convient quand même. C'est sur que ce n'est pas comme un point break où je me sens le plus à l'aise, mais dans la catégorie beach break, c'est un genre de vague que j'aime bien. »

Manu Portet : « C'est une très grande fierté d'être sélectionné en équipe de France, j'ai vraiment envie de tout donner, de faire du mieux que je peux, afin de ne décevoir personne et représenter au mieux la France. J'aime bien l'ambiance en équipe, se soutenir les uns les autres, vivre la compétition tous ensemble, c'est motivant d'avoir du monde derrière. Tout le monde pousse dans la même direction afin d'être le plus performant possible. Par contre, il faut quand même réussir a s'adapter à la vie du groupe et à s'intégrer afin de trouver un bon équilibre et se sentir bien. En individuel, on ne doit rien à personne, si on gagne très bien, mais si on perd, on ne peut s'en prendre qu'à soit même, sans mettre l'équipe en péril, il y a moins de responsabilités. Il faut absolument que je sois en finale, ensuite je sais que dans l'équipe d'Espagne et du Portugal, il y a de bons surfeurs dans ma catégorie. Donc, tout donner pour essayer de ramener le titre à la maison et donner des points à l'équipe. J'ai regardé la vague de la compétition durant le dernier WQS (début septembre),  je pense que le spot me convient. C'est un multi pics, droites et gauches un peu partout, c'est ce que je préfère. Pouvoir choisir une option sans être collé aux autres compétiteurs. Je n'aime pas trop me battre pour avoir mes vagues mais, s'il le faut, je sais aussi le faire…

Alizé Arnaud : « C'est toujours un plaisir d'être sélectionnée en équipe de France. Je trouve ça cool de pouvoir représenter son pays. En plus, la Fédération a décidé de miser cette année sur toutes les catégories (juniors, master, bodyboard, longboard, stand up..) et moins sur le surf open. C'est donc bien d'être sélectionnée sur la seule compétition qu'on peut faire cette saison. Sur cette compétition, on joue individuellement dans notre catégorie mais en même temps les points comptent pour l'équipe. Alors on est encore plus motivés. J’y vais pour une seule chose : gagner ! Jconnais bien ce spot car j'y suis allée au moins trois fois. Ce n'est pas un endroit qui convient vraiment à mon surf car je n'ai jamais performé là-bas. En plus, l'an dernier, j'ai perdu ma qualification sur le WCT sur ce spot… J'en garde plutôt des mauvais souvenirs. » 

Martin Mouradian : « Je suis vraiment super content car c'est une chance quelque soit le sport de pouvoir représenter et porter les couleurs de son pays dans une compétition. La différence avec le circuit individuel est l'ambiance et l'énergie que génère le groupe durant des compétitions en équipe. Je vise clairement la finale. En 2009, j'avais terminé 2e a l'Eurosurf à Jersey, donc je pense que le titre est à ma portée. »

Anne-Cécile Lacoste : « C'est un honneur pour moi, je suis super fière de pouvoir représenter mon pays. Lorsque l'on est en compétition individuelle, on surfe pour soi-même en se servant du soutient de sa famille, de ses amis, de ce dont on a besoin pour réussir ! Tous les efforts que l'on a fait pour y arriver, la préparation, l'entrainement, les concessions, sont des choses qui sont propres à nous mêmes et qui, lorsque l'on arrive enfin à la victoire, nous touchent premièrement personnellement. C'est une délivrance et une joie que l'on peut partager ensuite avec les nôtres. En équipe, dès le début tout part d'un groupe, d'une même et une famille, qui s'entraide, se soutient, se motive et avance pas à pas ensemble. On gagne ou l'on perd ensemble, on est fièr et heureux, autant pour nous que pour les autres. C'est encore plus intense pour moi comme émotions. Etre en équipe donne une force incroyable. Ces moments de vie et sportifs sont très précieux. J'aimerais gagner, bien sûr ! Comme toutes mes adversaires… le spot est un pic en droite et en gauche, avec des sections à taper, c'est top pour le bodyboard ! De plus, qu'on puisse surfer des deux cotés laisse plus d'options à tout le monde dans les séries. Ce genre de compétitions sont très tactiques, pas mal d'équipes utilisent des stratégies pour gagner, qui ne sont pas du tout mon fort et, donc, avoir un pic ouvert me rassure. »

 

La sélection

Surf Open

DURU Joan (n°50 mondial, originaire de Ondres, Landes)

DUVIGNAC Vincent (Champion d'Europe 2009, n°65 mondial, originaire de Mimizan, Landes)

CLOITRE Romain (n°112 mondial, originaire de La Réunion)

VEMINARDI Médi (n°147 mondial, originaire de La Réunion)

Surf Ondines

ARNAUD Alizé (n°13 mondial, originaire de Capbreton, Landes)

LE CAR Maud (n°31 mondial, originaire de St Martin, Antilles)

Bodyboard Open

FLORANTIN Yoan (n°12 mondial, champion de France 2011 et 2012, originaire de La Réunion)

MOURADIAN Martin (vice-champion du monde de drop knee ISA 2012, originaire de la Guadeloupe, Antilles)

Bodyboard Ondines

LACOSTE Anne-Cécile (vice-championne du monde ISA 2011, originaire de Arcachon, Gironde)

Longboard

ARAUZO Rémi (3e Eurosurf 2011, originaire de Vieux Boucau, Landes)

MASSIERE Jeremy (5e championnats de France 2012, originaire de Biscarosse, Landes)

Senior man

PORTET Manu (Champion de France 2013, originaire de Bidart, Pays Basque)

Master

LETEXIER Boris (Champion de France 2013, originaire de La Réunion)

Staff

Team manager : CORBINIEN Stéphane (originaire de Bretagne)

Head coach : FLORES Patrick (originaire de La Réunion)

Coach : MARTIN Yann (originaire de Lacanau, Gironde)

Coach : PADOIS Nicolas (originaire d'Arcachon, Gironde)

Kiné : GAILLARD Pierre Marc (originaire d'Anglet, Pays Basque)

 

Dernière modification le : 12 septembre 2013
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