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Les équipes de France en 2016

Les équipes de France en 2016  © Photos FFS et ISA

L’année sera particulièrement chargée pour les équipes de France avec de nombreux rendez-vous internationaux. Pas moins de 10 championnats du monde et deux championnats d’Europe sont prévus sur un calendrier qui n’est malheureusement pas encore défini. Quoi qu’il en soit, la Fédération Française de Surf va devoir faire des choix sur les déplacements des équipes nationales pour des raisons de cohérence de projet sportif et pour des questions financières.

 

Les rendez-vous 2016

* Mondiaux par équipes de l’International Surfing Association
Championnats du monde surf Open - World Surfing Games [Date et lieu non communiqués]
Championnats du monde surf junior [17-24 septembre ; Saõ Miguel, Açores]
Championnats du monde Stand Up Paddle [Dernier trimestre ; lieu non communiqué]
Championnats du monde Handi Surf [Dernier trimestre, La Jolla, Californie]
Championnats du monde bodyboard [Décembre, Equateur]
Championnats du monde longboard [Date et lieu non communiqués]
Championnats du monde kneeboard [Octobre ; Cantabrie, Espagne]
Championnats du monde surf Masters [Décembre ; Iquique, Chili]
Championnats du monde de surf tandem [Décembre, Hawaii]
* Championnats d’Europe de l’European Surfing Federation
Eurosurf junior [Septembre, Agadir, Maroc/ Date sujette à modifications]
EuroSup [Date et lieu non communiqués]
* World Bodysurfing Championship
World Bodysurfing Championship [Août, Oceanside, Californie]

 

World Surfing Games ISA

[Date et lieu non communiqués]
Absente lors des quatre dernières éditions des championnats du monde Open de l’International Surfing Association, l’équipe de France va faire son grand retour en 2016 sur les World Surfing Games. Où ? Quand ? Mystère, puisque l’ISA n’a pas encore communiqué sur le lieu et les dates d’une compétition qui, depuis des années, se déroule au printemps en Amérique centrale. En 2011, pour sa dernière participation, la France avait terminé à la 3e place du classement des nations à Playa Venao, au Panama. Cannelle Bulard avait été championne du monde, Antoine Delpero 4e (le longboard était encore couplé au surf), Alizé Arnaud 5e, Jérémy Florès 9e.
Les JO de Tokyo-2020 à l'esprit
A quatre ans des JO-2020 de Tokyo, les Bleus vont donc revenir sur la scène d’un évènement qui devrait retrouver son lustre d’antan. Autrefois compétition de référence avec la participation des meilleurs mondiaux, les WSG étaient tombés en désuétude et boudés par les grandes nations du surf. Lesquelles, lorsqu’elles y participaient, n’envoyaient que des équipes bis. La forte probabilité de voir le surf aux jeux Olympiques (décision du CIO en août prochain) va désormais remettre en lumière ces Mondiaux. Lesquels seront l’unique référence sur laquelle se basera l’ISA pour délivrer les tickets pour Tokyo-2020; le tournoi olympique devant être ouvert à une douzaine de nations. Au cours des quatre années à venir, un classement des nations sera ainsi établi à l’issue de chaque World Surfing Games. A l’aube de 2020, les quatre premiers pays devraient bénéficier de deux places messieurs et de deux places dames, quant les 8 autres n’auront qu’un homme et une femme.
Les calendriers ISA et WSL enfin cohérents ?
Avec la perspective d’une sélection pour les tout premiers JO de surf, nul doute que les meilleurs mondiaux vont se battre pour une place en équipe nationale et revenir ainsi dans le giron des compétitions de l’ISA. Reste à espérer que les deux entités, l’ISA (seule reconnue par le CIO) et la World Surf League (structure privée) se mettent enfin d’accord sur la participation des surfeurs du WQS et du CT aux championnats du monde des nations, et surtout à une date convenable et compatible pour tous. En 2016, quatre surfeurs et deux surfeuses composeront l’équipe de France qui entamera une longue course vers les JO. Avec un premier point de passage, crucial, lors de la session du CIO à Rio de Janeiro en août, et l’officialisation de l’entrée dans le programme olympique. La candidature de la France à l’organisation des Mondiaux 2017 est d’ores et déjà annoncée envisagée.
On ne sait pas encore quel visage aura l’équipe de France Open dans quelques mois. Mais avec la volonté de l’ISA de permettre à tous les surfeurs du QS de répondre présents en fonction du calendrier du circuit de qualifications de la World Surf League, on peut imaginer qu’elle aura fière allure.

 

Championnats du monde junior ISA

[17-24 septembre ; Saõ Miguel, Açores]
Deuxième nation mondiale derrière Hawaii en 2014 aux ISA World Junior Surfing Championships, en Equateur. Deuxième derrière les USA en 2015 en Californie. L’équipe de France de surf junior est désormais une référence à l’échelle planétaire. Un collectif qui ne se contente pas d’avancer groupé, puisque les médailles individuels pleuvent également : Léo-Paul Etienne en 2014 et Tessa Thyssen en 2015 en or ; Kim Véteau en 2014 et Nommé Mignot en 2015 en argent ; Marco Mignot en 2015 en bronze; sans oublier le titre mondial du relais en octobre dernier à Oceanside.
Les Açores réussissent aux Bleus
Afin de faire mentir le diction, jamais deux sans trois, et parvenir enfin à monter sur la plus haute marche du podium, les Bleuets seront cet automne sur l’île de Saõ Miguel, aux Açores (Portugal), site des Mondiaux ISA juniors 2016. Une destination qui leur a réussi fin 2014 avec le titre continental des nations et 4 titres européens individuels. Un retour en Europe, même si l’archipel se situe en plein océan Atlantique, à 1.500 km des côtes portugaises. A l’inverse des World Surfing Games, les World Junior Surfing Championships sont une compétition de référence à laquelle participent une trentaine de nations et les meilleurs jeunes de chaque pays. Le palmarès est ainsi fabuleux : Gabriel Medina, Julian Wilson, Jordy Smith, Filipe Toledo, Owen Wright, Stephanie Gilmore, Sally Fitzgibbons, Tyler Wright. Forte de ses récents résultats, et de sa progression d’années en années (7e en 2011, 6e en 2012, 4e en 2013, 2e en 2014 et 2015), l’équipe de France junior est aujourd’hui une référence.
La relève déjà prête
Elle a aussi un statut à assumer. Pour rester au sommet, des stages nationaux d’hiver et d’été s’ajoutent au travail des pôles France et espoirs (Aquitaine, Bretagne, Guadeloupe, Réunion) et des clubs. Le but est de travailler avec nos meilleurs jeunes pour leur permettre de performer sur ces Mondiaux. Sans craindre le trou de génération. En 2016, Nommé Mignot, Tim Bisso, Tessa Thyssen et Kim Véteau passent en Open. Aux autres de prendre le flambeau de d’aller aussi loin. Première étape, en septembre à Saõ Miguel.

 

Championnats du monde Stand Up Paddle

[Dernier trimestre ; lieu non communiqué]
Après quatre participations consécutives aux quatre premiers Mondiaux de Sup de l’histoire de ce jeune sport, l’équipe de France va remettre le couvert en 2016. Forte de ses deux titres mondiaux : Antoine Delpero en surf en 2012 et Titouan Puyo en race en 2014, et de ses 11 médailles au total, la France est une des nations fortes du Stand Up Paddle mondiale. Qui ne pourra malheureusement pas briguer le titre mondial des nations. Sauf à disposer d’une équipe complète avec la participation des prone paddlers (de la fédération française de sauvetage et secourisme).
3e nation du Stand Up Paddle
Sauf à ce que l’ISA décline un classement SUP sans le prone; ce qui serait d’ailleurs bien plus logique. 11e nation l’an dernier au Mexique, la France est toutefois 3e (!) quant on ne conserve que les points acquis sur le Sup. Un classement plus conforme à son rang, sur une compétition qui n’avait jamais été aussi relevée, et la participation tant attendue de Hawaii. Chasse gardée de l’Amérique du sud (Pérou en 2012 et 2013) et centrale (Equateur en 2014 et Mexique en 2015), les Mondiaux de Stand Up Paddle n’ont pas encore de date ni de site définis pour 2016. Selon les différents bruits de couloir, ils devraient être organisés dans la même région mais sur le dernier trimestre de l’année. Les excellents résultats des Français l’an passé sur la scène internationale (ISA et Waterman League) permet de tabler sur une nouvelle moisson de médaille et de finales.
Les voyants des perfs françaises au vert
Que ce soit en Sup surf comme en Sup race, tous les voyants sont au vert : la montée en puissance au plus haut niveau du duo Titouan Puyo - Arthur Arutkin (race) ; celle de Céline Guesdon chez les dames (race), avec la confirmation de Caroline Angibaud (surf) et le retour au premier plan d’Olivia Piana (race); les valeurs sûres que sont Antoine Delpero (surf) et Benoît Carpentier (surf) ; l’émergence d’Alexis Deniel (surf) ; sans oublier la relève tricolore (surtout en race) qui permet de travailler sur le long terme, notamment avec des stages fédéraux. Comme en surf Open, on ne sait pas encore quel visage aura l’équipe de France de Sup. Mais à l’évidence, elle devrait rivaliser avec les meilleures nations et des médailles sont encore à espérer.

 

Championnats du monde Handi Surf

[Dernier trimestre ; La Jolla, Californie]
Après une première édition vécue comme un feu d’artifice émotionnel, on devrait basculer dans un registre plus compétitif en 2016. L’équipe de France engagée en septembre dernier en Californie est venue et a vu. Pour gagner, elle devra sans doute attendre un peu au regard du niveau général des habituels Américains, Australiens, Brésiliens. Mais rien n’est impossible, à l’image du médaillé d’or danois Bruno Hansen dans la catégorie allongé. De nombreux enseignements ont été tirés de cette première expérience.
Davantage de compétiteurs en 2016
Des ajustements vont être apportés pour la deuxième édition, toujours à l’automne et toujours à La Jolla, siège de l’ISA. Côté français, on peut s’appuyer sur des valeurs sûres comme Eric Dargent (5e dans la catégorie debout) et Benoît Moreau (7e en debout). Sans oublier la révélation méditerranéenne Mathis Bonich (5e en allongé). On espère aussi que davantage de surfeurs en situation de handicap rejoindront les rangs des compétiteurs français pour augmenter la quantité de riders, et ainsi tirer le niveau général vers le haut.

 

EuroSup

[Juin-juillet ; lieu non communiqué]
La première édition est dans les cartons et s’apprête à en sortir. La Fédération européenne de surf (European Surfing Federation) doit communiquer dans les jours (semaines) à venir sur une date et un lieu. La France s’est positionnée depuis l’an dernier, la période juin-juillet semble propice au regard des calendriers internationaux (World Tour, World Series et Euro Tour).
La France pour une première
Comme pour les Mondiaux ISA, une sélection sera établie par la Direction Technique Nationale, en fonction du format et du nombre de sélectionnés définis par l’ESF. Qui pourrait ressembler à six athlètes par pays : 2 messieurs et 1 dame en Sup surf, 2 messieurs et 1 dame en Sup race. Leader du Sup surf et du Sup race sur le Vieux Continent, la France a de très sérieuses cartes pour décrocher des médailles individuelles et aller chercher le premier titre de champion d’Europe des nations.

 

Eurosurf junior

[Septembre, Agadir, Maroc/ Date sujette à modifications]
Tenante du titre continental depuis 1998, soit 8 éditions consécutives, l’équipe de France junior n’est toujours pas rassasiée. Après les Open en septembre dernier, les jeunes français mettront eux aussi cap sur le Maroc pour un Eurosurf regroupant le surf, le longboard et le bodyboard. Ce ne sera pas à Casablanca mais à Agadir. Le sud du Maroc, une destination bien connue des jeunes français. Le Pôle France y a passé quinze jours en décembre, le stage national d’hiver y est programmé le mois prochain. Afin de préparer aux mieux leurs échéances internationales, les surfeurs français vont travailler sur les vagues des environs.
Une équipe forcément renouvellée 
Dans neuf mois, ils devront confirmer la suprématie tricolore sur la scène continentale. Une fois encore, le Portugal et l’Espagne seront les principaux challengers des Bleuets, sans oublier les Marocains à la maison. Après plusieurs années au sein de l’équipe de France junior, Nommé Mignot, Tim Bisso, Tessa Thyssen, Kim Véteau, Alex Castillo, Ben Carpentier, ... manqueront à l’appel cette fois, car désormais Open. Mais avec une relève formée pour continuer à porter haut les couleurs françaises, et l’arrivée de nouvelles têtes, le staff tricolore devrait pouvoir partir confiant.

 

Championnats du monde bodyboard

[Décembre, Equateur]
Après deux éditions consécutives au Chili (2014 et 2015), la 6e édition des Mondiaux de bodyboard ISA devrait se tenir en décembre, en Equateur. L’Amérique du Sud est décidément particulièrement attractive. Vice-champions du monde en 2012 et 2014, sur le podium en décembre dernier avec deux médailles d’or à la clef (Anne-Cécile Lacoste et le relais), les bodyboarders français sont une valeur sûre sur la scène internationale. Ils sont passés tout près du titre ces deux dernières; titre acquis en 2011 lors de la première édition aux Canaries.
(Re)monter sur la plus haute marche
Avec ses deux locomotives que sont Pierre-Louis Costes et Amaury Lavernhe, respectivement n.2 et n.3 mondiaux du circuit professionnel APB, sans oublier Anne-Cécile Lacoste et une formidable relève chez les jeunes, la France peut espérer (re)monter sur la plus haute marche du podium mondial. Seule incertitude à ce jour : l’équipe de France de bodyboard n’est pas encore assurée de faire un troisième déplacement en Amérique du Sud, la FFS devant faire des choix en 2016 comme indiqué plus avant.

 

Championnats du monde longboard

[Date et lieu non communiqués]
Ils n’ont plus été organisés depuis septembre 2013. Et la victoire de la France au Pérou avec le titre mondial d’Antoine Delpero, la 2e place de Martin Coret (junior) et le podium de Justine Dupont. Aucune nouvelle sur une (im)probable organisation en 2016 n’a pour le moment filtrée.

 

Championnats du monde surf Masters

[Décembre ; Iquique, Chili]
L’annulation de l’édition 2015 aux Canaries a été un coup dur pour l’équipe de France qui visait loin avec un effectif impressionnant (Eric Graciet, Fredo Robin, Xabi Laffite, Jean-Marc Vidal, ...). Cette compétition, qui existe depuis 2007, avait déjà été annulée en 2014. Elle devrait revenir sur le devant de la scène cette année puisque la ville d'Iquique (Chili) a officiellement annoncé en décembre dernier à l'issue des Mondiaux de bodyboard, qu'elle se portait candidate à leur organisation pour 2016.

 

Championnats du monde kneeboard

[Octobre ; Cantabrie, Espagne]
Après Tahiti en 2013 et l’Australie en 2015, les Mondiaux de kneeboard sont programmés en Cantabrie (Espagne) en octobre. L’ISA profitera de l’organisation du festival de kneeboard de Sumo pour valider les titres mondiaux 2016. Certains des meilleurs kneelos français devraient pouvoir s’y rendre à titre personnel. En 2015, Anne Milochau était rentrée de Kiama avec une médaille d’argent.

 

Championnats du monde surf tandem

[Décembre ; Hawaii]
Un seul et unique lieu semble se détacher cette année encore pour la tenue des Mondiaux de surf tandem : Makaha (Hawaii). Les Français, qui s’y rendent à titre personnel (pas d’équipe de France), vont devoir à la fois se qualifier et trouver le budget pour le long et coûteux déplacement jusque dans le Pacifique Nord. Rico Leroy et Sarah Burel ont pris le bronze le mois dernier sur les vagues de l’archipel polynésien.

 

World Bodysurfing Championships

[Août ; Oceanside, Californie]
Les 40es World Bodysurfing Championships auront lieu comme chaque année à Oceanside (Californie) durant le mois d’aout (13-14 ou 20-21). Les Français qui s’y rendent sans passer par une sélection, mais avec la tenue de l’équipe de France sur le dos, devront une fois encore composer avec une concurrence exclusivement américaine. Il n’empêche, Fred David (or en 2012), Jonathan Despergers (or en 2014) et Paul Grieumard (or en espoir en 2015) ont déjà démontré que les Frenchies en avaient dans les palmes.

Dernière modification le : 22 janvier 2016
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