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Jean-Luc Arassus élu au board de l'ISA

Le président de la FFSurf Jean-Luc Arassus (2e à droite) ici au côté de Fernando Aguerre (au centre), président réélu de l'ISA, du Japonais Atsushi Sakai (à droite), et des vice-présidents Barbara Kendell (à gauche) et Karín Sierralta. Le président de la FFSurf Jean-Luc Arassus (2e à droite) ici au côté de Fernando Aguerre (au centre), président réélu de l'ISA, du Japonais Atsushi Sakai (à droite), et des vice-présidents Barbara Kendell (à gauche) et Karín Sierralta.  © ISA

Le président de la Fédération Française de Surf a été élu au board de l'International Surfing Association, dimanche soir au Japon. Jean-Luc Arassus effectuera un mandat d' « elective member » d'une durée de 4 ans au sein de la Fédération internationale. 



Il s'agit seulement du troisième Français* à intégrer le board (le comité directeur) de l'ISA, après Jacques Hèle qui en fut le président de 1990 à 1994, et le Directeur Technique National Francis Distinguin élu dans les années 2000. Pour Jean-Luc Arassus cette élection « était importante pour plusieurs raisons. Pour la première fois, l'Europe aura deux représentants avec le Danois Casper Steinfath, qui est un des quatre vice-présidents, et moi même. Nous avons aussi Justine Dupont, présidente de la commission des athlètes à l'ISA. » Ce poste a été créé il y a quelques semaines et c'est une Française qui l'occupe. Dupont va participer aux discussions sans avoir le droit au vote.
Discussions avec le CJO de Paris-2024
Dans la perspective des Jeux Olympiques, le président Arassus souligne qu'il « fallait que l'ISA puisse avoir une personne ressource pour l'organisation de Tokyo-2020 et une autre pour Paris-2024. Pour la Fédération, c'est important d'avoir cette légitimité en étant au board de l'ISA. Notre position sera forcément différente quand nous irons discuter avec le Comité d'Organisation de Paris-2024. »
La France place forte du surf mondial
A moins de deux ans des Jeux de Tokyo-2020 (juillet 2020), qui verront le surf faire son entrée au programme olympique, cette élection est une reconnaissance du travail entrepris par la France pour le développement du surf à l'échelle mondiale.
Rappelons que la France a notamment organisé avec le succès qu'on connaît les ISA World Surfing Games en 2017, à Biarritz. Et qu'elle est une des nations fortes du surf mondial avec les résultats de ses surfeurs sur le circuit professionnel mais aussi sur les World Surfing Games (elle est tenante du titre), les Mondiaux de surf juniors (vainqueur en 2016) et ceux de Stand Up Paddle (vice-championne du monde en titre).
Un Français va participer aux décisions du surf mondial
ARASSUS DSC3604Le président de la FFSurf d'affirmer par ailleurs que son élection au board de l'ISA « c'est véritablement du gagnant-gagnant pour la Fédération internationale et pour la Fédération Française. Il ne faut pas oublier que la France s'est durablement installée dans le Top 4 mondial des nations avec les Etats-Unis, le Brésil et l'Australie. Il était logique qu'elle est un représentant au sein de l'ISA. Nous savons que ces pays donnent régulièrement leur avis sur la gouvernance du surf mondial. Nous allons pouvoir donner le notre, avec un poids certain puisque nous avons désormais un Français qui va participer aux discussions et aux décisions en tant que membre du board. »
Continuer à travailler avec le CIO
Cette élection est aussi un signal fort alors que l'annonce de la liste des sports additionnels pour les Jeux de Paris-2024 doit prochainement être constituée. « L'ISA a des membres très influents au sein du Comité International Olympique, notamment Kirsty Coventry, ministre des sports du Zimbabwe et double championne olympique de natation, ainsi que Barbara Kendall, porte drapeau de la délégation néo-zélandaise et championne olympique de planche à voile, explique le président Arassus. On voit bien qu'il y a un travail important à continuer à faire auprès du CIO » pour que le surf soit de nouveau au programme des Jeux de Paris dans six ans.
Des relations fortes avec le Japon
Présent cette semaine à Tahara pour les World Surfing Games 2018, Jean-Luc Arassus rappelle que le surf français entretient « de très bonnes relations avec le Japon. Nous avons été élus ce dimanche avec mon homologue japonais Atsushi Sakai au sein du board. Nous allons échanger nos informations et travailler directement ensemble pour les Jeux Olympiques. »
Le dirigeant français d'ajouter que « l'ISA a besoin d'avoir une vision différente de la conception de l'ensemble des championnats du monde qu'elle organise (cinq en 2018, ndlr) et de la phase qualificative pour les JO de Tokyo-2020. Il y a des points sur lesquels nous devons encore discuter car nous ne sommes pas en phase avec la lecture du système qui a été annoncé. Ces échanges vont nous permettre, j'espère, d'éviter des erreurs. Et d'être plus présents dans les modifications du rule book de l'ISA. »
Formation et jugement également au programme
Rappelant qu'il n'y avait pas que l'Olympisme au programme de l'ISA, Jean-Luc Arassus explique qu'il y a aussi « tout un travail à faire dans d'autres domaines et notamment dans la formation. La France a un travail d'influence à réaliser par rapport à son système de formation. Je m'y attacherai. » Idem pour le jugement. « Nous allons, enfin, pouvoir échanger directement avec les chefs juges de l'ISA et apporter notre point de vue auprès de la commission sportive dirigée par l'Australien Glenn Elliot. Nos techniciens pourront échanger plus facilement avec la dite commission », conclut le président Jean-Luc Arassus.



Fernando Aguerre réélu pour la 9e fois
Lors de l'Assemblée générale de l'ISA, dimanche soir à Tahara, Fernando Aguerre, président sortant a été réélu pour quatre ans. L'Argentin entame son 9e mandat consécutif depuis son élection en 1994. Barbara Kendall (Nouvelle-Zélande) et Casper Steinfath (Danemark) ont été réélus en tant que vice-présidents de l'ISA pour la seconde fois consécutive. Médaillée d'or en planche à voile, Kendell fut membre du Comité international olympique (CIO) et actuelle membre de l'Association des comités nationaux olympiques. Quadruple champion du monde, de Stand Up Paddle, Steinfath est membre de la commission des athlètes de l'ISA. Atsushi Sakai, président de la Fédération Japonaise de Surf (Nippon Surfing Association) a lui aussi été élu au sein du board.
En marge de l'assemblée générale élective, l'ISA a procédé a des ajustements de ses statuts, augmentant notamment le nombre des membres du board. Cinq jusqu'à présent, les membres du board sont désormais huit avec les élections du Japonais Sakai et du Français Arassus, et l'intégration de Robert Fasulo, directeur exécutif de l'ISA, lequel n'aura pas de droit au vote.

 

* Jean-Luc Arassus est en fait le quatrième Français à siéger au sein de la Fédération Internationale de Surf, laquelle se nommait de 1964 à1980 l'International Surfing Federation (ISF). De 1976 à 1980, le Français Jean-Louis Bianco était alors secrétaire de l'ISF avec pour principale mission d'organiser et de préparer les championnats du monde de 1980 à Biarritz.

 

 

Dernière modification le : 04 octobre 2018
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