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La Fédération Française de Surf reçoit le soutien des élus du littoral landais

De gauche à droite : Laurent Rondi (élu au comité directeur de la FFSurf), Christophe Vignaud, Maire de Soorts-Hossegor, Jean-Marc St Geours, Président délégué de la FFSurf, Pierre Pecastaings, Maire de Seignosse, Hervé Bouyrie, Maire de Messange et Président de l'association des Maires des Landes, Jacques Lajuncomme, Président de la FFSurf, Cyril Gayssot, Conseiller Départemental des Landes, Pierre Froustey, Maire de Vieux-Boucau et Président de MACS, et Louis Galdos, Vice-Président de Macs et premier adjoint au Maire de Capbreton. De gauche à droite : Laurent Rondi (élu au comité directeur de la FFSurf), Christophe Vignaud, Maire de Soorts-Hossegor, Jean-Marc St Geours, Président délégué de la FFSurf, Pierre Pecastaings, Maire de Seignosse, Hervé Bouyrie, Maire de Messange et Président de l'association des Maires des Landes, Jacques Lajuncomme, Président de la FFSurf, Cyril Gayssot, Conseiller Départemental des Landes, Pierre Froustey, Maire de Vieux-Boucau et Président de MACS, et Louis Galdos, Vice-Président de Macs et premier adjoint au Maire de Capbreton.  © Photo FFSurf

La Fédération Française de Surf tient à remercier chaleureusement les nombreux élus landais qui ont affiché leur soutien en participant à un temps d'échanges ce vendredi à la Natural Surf School, structure labellisée École Française de Surf, à la plage des Casernes. 


Inquiets du décret du gouvernement de 2019 sur la protection des sites remarquables qui remet en cause l'existence des cabanes de plage, la Fédération et les élus landais seront reçus le 26 juillet par le cabinet de la Première Ministre.
La volonté de la Fédération et des élus est d'obtenir la reconnaissance de l’utilité des Cabanes d’Écoles de Surf sur les 160 km de littoral landais par l’évolution du Décret n. 2019-482 du 21 mai 2019, article L. 121-24 du code d’urbanisme, en inscrivant toutes les activités d’écoles de Surf reconnues comme pouvant être implantées dans les espaces et milieux mentionnés.


Jacques Lajuncomme, Président de la Fédération Française de Surf, a ainsi tenu à remercier en préambule les élus présents dont Pierre Pecastaings, Maire de Seignosse, Pierre Froustey, Président de Macs, Cyril Gayssot, Conseiller Départemental des Landes, Louis Galdos, Vice-Président de Macs et premier adjoint au Maire de Capbreton, Christophe Vignaud, Maire de Soorts-Hossegor, et Hervé Bouyrie, Maire de Messange et président de l'association des Maires des Landes.


Jacques Lajuncomme, Président de la Fédération Française de Surf :
« Il est important pour la Fédération de pouvoir s'appuyer sur les collectivités territoriales sur un sujet qui nous concerne tous. La Fédération a un contrat de délégation qui porte sur toutes les formes de surf dans tout milieu aquatique. Elle s'appuie sur 300 structures et 80.000 licenciés, issus des clubs, des associations nationales et d'un réseau d'écoles de surf labellisées. La Fédération a un contrat d'engagement républicain et, s'il ne s'agit pas de remettre en cause le code de l'urbanisme, il nous faut pointer un élément qui va permettre à nos écoles de surf de continuer une activité normale et d'épauler les mairies dans leur mission de sauvetage. Le programme fédéral Surf Sentinelle fait que nos clubs et nos écoles assurent en permanence la première intervention dans la chaîne de secours, et les cabanes de plage constituent un élément de la permanence de cette présence. Je suis très confiant. J'espère que les choses vont bien se mener avec les services de l’État et que les négociations vont permettre de sauvegarder nos clubs et nos écoles labellisées, qui constituent un atout pour nos territoires. »

Pierre Pecastaings, Maire de Seignosse :
« Le contexte est que nos cabanes de plage, dont celle-ci aux Casernes, sont concrètement en danger sur ces espaces dits remarquables. L'enjeu avec cette initiative est de sensibiliser les services de l'État à la problématique et au rôle joués par les cabanes de plage des écoles de surf. Elles sont essentielles à la formation sportive et à la connaissance de l'océan. Le rôle de vigie porté par le programme Surf Sentinelle est important. Nous entretenons une collaboration étroite avec les clubs et les écoles sur nos 6 km de côte. Ces installations, démontables, sont parfaitement insérées dans le milieu et ont le moins d'impact sur l'environnement. Nous militons auprès des services de l'État pour que ce décret puisse évoluer. Nous serons reçus au Cabinet de la Première Ministère le 26 juillet prochain pour sensibiliser l'État afin que nos écoles puissent survivre sur nos plages, et la Fédération est bien évidemment la bienvenue à ce rendez-vous. »

Pierre Froustey, Président de Macs : « Au-delà des représentants des communes ici présentes, qui se posent les mêmes questions en termes d'attractivités, il y a un véritable enjeu territorial. En termes d'équilibre du respect environnemental et du respect des activités qui ne sont pas qu'économiques mais sportives et sociales. On doit pouvoir sans problème trouver une spécificité locale. Il y a quelques années, j'ai défendu dans des réunions avec les services de l'État une spécificité de la sécurité sur les plages au travers de l'équivalence des diplômes de surf entre Français et étrangers, et nous avions réussi à obtenir une spécificité. Nous devons défendre sur notre territoire une spécificité pour la présence de ces établissements qui jouent un rôle de sentinelle, un rôle social, un rôle de protection de l'environnement. On a un véritable intérêt à ce que les écoles de surf restent sur la plage. Si on reste groupés, on a des chances d'y arriver. »

Christophe Vignaud, Maire de Soorts-Hossegor : « Voir tout le monde ici veut dire que c'est un sujet important pour nous tous. En ce qui concerne Soorts-Hossegor, nous sommes impactés sur 10 cabanes, dont 6 pour le surf qui sont là pour former et être en vigilance. Nous nous battrons pour qu'elles perdurent. Ces cabanes n'ont pas ou peu d'impact, elles font partie du paysage, elles s'enlèvent comme le demande l'arrêté préfectoral. On travaille avec les services de l'État. J'espère que les prochains rendez-vous seront positifs. A Soorts-Hossegor, nos 10 cabanes représentent à peine 0,18% de la surface de nos plages. Ce qui est minime. L'interprétation de la loi de 2019 doit nous permettre d'effectuer une sélection. Nous sommes de bons élèves. Les services de l'État sont à notre écoute. »

Hervé Bouyrie, Maire de Messange et président de l'association des Maires des Landes :
« 80% des gens qui viennent dans les Landes viennent sur le littoral. La loi qui remet en question notre fonctionnement actuel est écrite de façon très généraliste. Je ne souhaite pas être plus "interprétateur" que les autres. Quand je vois ces cabanes éphémères, je ne vois pas en quoi nous serions en défaut. Les gens doivent pouvoir se détendre et être en sécurité. Les surfeurs sont toute l'année présents et sauvent des gens toute l'année. Il est essentiel qu'ils continuent à perdurer, qu'ils soient là, qu'ils se forment. Il faut se battre pour que ce dispositif perdure. »

Cyril Gayssot, Conseiller Départemental des Landes :
« Le Département des Landes voulait être présent pour marquer notre soutien à la Fédération Française de Surf dans toutes ses composantes : environnementale, sociale, économique et inclusive. Les plages et les activités en lien avec le littoral sont primordiales. Nous sommes ici dans un élément clé d'attractivité avec cette cabane de plage, qui forme entre 400 à 600 jeunes et moins jeunes par an au plaisir du surf, sur la plage des Casernes de Seignosse. Une école qui a participé au sauvetage d'une douzaine de personnes en une journée lors du pont de l'Ascension. Une structure qui emploie 11 salariés en pleine saison. Les cabanes participent à l'inclusion puisque leur proximité permet d'accroître la puissance d'accueillir des personnes qui auraient des difficultés à accéder à la plage et aux sports de plein air. »


Le décret du gouvernement de 2019

 

 

Dernière modification le : 16 juillet 2022
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