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Vague artificielle : la Fédération à Sevran

Le président de la FFSurf Jean-Luc Arassus (3e à droite) aux côtés notamment du maire de Sevran Stéphane Gatignon (2e à droite) et de la Ministre des Sports Laura Flessel (au centre). Le président de la FFSurf Jean-Luc Arassus (3e à droite) aux côtés notamment du maire de Sevran Stéphane Gatignon (2e à droite) et de la Ministre des Sports Laura Flessel (au centre).  © DR

Le président de la Fédération Française de Surf Jean-Luc Arassus était à Sevran (93), en région parisienne, ce mercredi, pour la présentation à la ministre des sports Laura Flessel du projet Terres d’Eaux qui prévoit, notamment, la construction d'une vague artificielle avec un lancement en 2023.



Lauréat du projet « Imaginons la Métropole du Grand Paris », Terres d’Eaux prévoit la création d’une base de loisirs nautiques sur 32 hectares sur laquelle sera implantée une vague artificielle.
Aux côtés des politiques, des porteurs du projets, des entrepreneurs et de son homologue de la Fédération Française de Ski Nautique Patrice Martin, le président Jean-Luc Arassus a tenu à rappeler l'importance d'un tel projet pour la Fédération.
« Une base de détection de nouveaux talents »
Family Surf Day 15
« C'est très positif pour le développement de notre activité en milieu urbain et particulièrement dans le bassin parisien où nous puisons plus d'un tiers de nos pratiquants » a commenté le président Arassus. Lequel envisage avec cet outil « d'élargir la base de détection de talents avec une nouvelle population et des milliers de jeunes de -15 ans ! » La proximité de l'aéroport de Roissy CDG figure au rang « des opportunités pour capter des touristes qui viendraient s'essayer toute l'année à la pratique du surf » ajoute le président de la FFSurf.
L'ouverture de la base et de sa vague artificielle se fera à un an des Jeux Olympiques de Paris-2024. Si le surf fera son entrée dans le milieu naturel au programme olympique de Tokyo-2020, « il existera un potentiel d'organisation des épreuves olympiques et paralympiques de surf en milieu artificiel », conclu le président Arassus.


WavegardenFamily Surf Day 13
C'est la société espagnole Wavegarden, à l'origine de l'innovation technique, qui a été retenue, séduite de son côté par la gestion de l'eau (quelque 125 000 m3 proviendront de la nappe phréatique et de la Morée, une ancienne rivière enterrée depuis plus d’un siècle).
Le système proposera 1.000 vagues à l'heure et une centaine de personnes pourront être accueillies simultanément dans le bassin.

Le projet
La société Linkcity (filiale du groupe Bouygues) et le promoteur Crescendo ont présenté le projet ce mercredi. Qui s’articule autour d'équipements sportifs, notamment surf et ski nautique, répartis dans plusieurs bassins pour les activités aquatiques.
Le coût de l’opération est estimé à 150 millions d’euros d’investissement global. Le financement est prévu par des fonds privés en majorité et la Caisse des dépôts. Les fédérations françaises de surf et de ski nautique géreront l’exploitation sportive.
Les travaux devraient débuter dans 18 mois, après la phase d’étude administrative qui a débuté. Ils pourraient durer trois ans.

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Le plan 3D de ce que pourrait être la future vague artificielle en Seine Saint-Denis. 

 

Dernière modification le : 15 décembre 2017
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