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Les derniers tickets olympiques délivrés à Porto Rico

Le spot de Margara accueille les championnats du monde 2024 qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le spot de Margara accueille les championnats du monde 2024 qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.  © International Surfing Association

L'équipe de France de shortboard sera à Porto Rico du 23 février au 3 mars où vont se tenir les World Surfing Games 2024 de l'International Surfing Association.
L'objectif est de repartir de ces Mondiaux avec, a minima, un quota supplémentaire pour les Jeux Olympiques de juillet prochain.
Marco Mignot et Joan Duru devront finir dans le Top 6 pour composter leur billet pour Paris-2024 et rejoindre Johanne Defay, Vahiné Fierro et Kauli Vaast, tous trois provisoirement qualifiés. 



L'ÉQUIPE DE FRANCE
Johanne Defay (30 ans, St Leu Surf Club)
Vahiné Fierro (24 ans, Hossegor Surf Club)
Tessa Thyssen (27 ans, A Joe Reefer Surf Club)
Kauli Vaast (21 ans, Vieux Boucau Surf Club)
Marco Mignot (23 ans, Hossegor Surf Club)
Joan Duru (34 ans, Hossegor Surf Club)

LE PROGRAMME DES MONDIAUX
Vendredi 23 février : Cérémonie d'ouverture (20h30 fr)
Samedi 24 février – Samedi 2 mars : Tours principaux et repêchages
Dimanche 3 mars : Jour des Finales et remise des médailles
Streaming (anglais) sur https://isasurf.org

 

Johanne Defay (FRA) durant les World Surfing Games 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 02/06/2023, à La Bocana, à El Tunco.© FFS / we_creative / Antoine Justes - 2023Seul représentant français sur le Championship Tour de la WSL, et Olympienne en 2021 à Tokyo, Johanne Defay doit participer aux World Surfing Games avec l'équipe de France pour confirmer sa qualification provisoire aux Jeux de Paris-2024. 
(Photo FFSurf / Antoine Justes)

La France a déjà décroché trois quotas olympiques provisoires : Johanne Defay, Vahiné Fierro et Kauli Vaast. Lesquels doivent participer aux World Surfing Games de Porto Rico pour définitivement valider leur présence aux Jeux Olympiques, laquelle sera officialisée par le Comité National Olympique et Sportif Français d'ici la fin mars. 
Johanne Defay s'est provisoirement qualifiée en prenant la 6e place éligible du Championship Tour 2023, la première division du tour professionnel de la World Surf League. Vahiné Fierro et Kauli Vaast ont, eux, obtenu leur ticket provisoire en terminant meilleurs européens des World Surfing Games 2023 de l'International Surfing Association (ISA).
Sélectionnés en équipe de France pour les Mondiaux 2024, dernière étape de qualification olympique, Tessa Thyssen, Marco Mignot et Joan Duru ont la possibilité de se qualifier pour les Jeux. Il vont donc rechercher la meilleure performance individuelle possible, alors que le parcours collectif tricolore sera également déterminant.

 Joan Duru 5678 FFSurf ODF22 LaurentMasurelChampion du monde en 2021, vice-champion en 2017, Joan Duru est un habitué des World Surfing Games et une des deux chances françaises de qualification directe chez les messieurs. (Photo FFSurf / Laurent Masurel)


Mignot et Duru devront impérativement finir dans le Top 6 éligible (hors surfeurs déjà qualifiés ou ne pouvant pas l'être) pour décrocher l'un ou l'autre (mais forcément pas tous les deux) le second quota individuel messieurs. Thyssen ne pourra pas se qualifier directement quant bien même elle est championne du monde à Porto Rico, puisque le format de qualifications olympiques n'autorise que deux athlètes par genre et par pays au maximum. Comme Duru en 2021, la médaille d'or des World Surfing Games ne suffira pas.
Par contre, et c'est une nouveauté, Thyssen pourrait être la troisième Française aux Jeux si la France remporte le classement féminin des nations à Porto Rico. Une performance à la portée des tricolores, qui avaient d'ailleurs terminé largement devant l'an passé aux Mondiaux du Salvador. Le schéma est le même chez les messieurs qui peuvent, donc, décrocher une seconde place individuelle à Porto Rico, et même une troisième si le trio français termine premier du classement masculin des nations.

A noter que les extra quotas pour les pays vainqueurs des classements par genre ne sont pas nominatifs. Il reviendra aux pays concernés de choisir leurs athlètes a posteriori des Mondiaux. Cette particularité a été imaginée par l'International Surfing Association afin de motiver davantage les pays majeurs comme le Brésil, les Etats-Unis et l'Australie, dont les surfeurs issus de la WSL, et déjà qualifiés, n'avaient que peu d'ambitions sur les Mondiaux de l'ISA. Elle a été mise en place lors de l'édition 2022 à Huntington Beach (Etats-Unis), le Japon (messieurs) et les Etats-Unis (dames), vainqueurs des classements par nations 2022, disposent ainsi d'un quota non nominatif complémentaire. Si ces pays s'imposent de nouveau dans les classements du même genre en 2024, alors le pays classé deuxième en 2022 aura un quota supplémentaire (Etats-Unis chez les messieurs, et Australie chez les dames).
L'attribution nominative de de l'extra ticket olympique devra être prise avant le 31 mai, soit le dernier jour du Tahiti Pro, test event de l'épreuve des JO de Paris-2024.
300 athlètes issus de 64 nations avaient pris part à la précédente édition des World Surfing Games, au Salvador, établissant un record. Que l'édition 2024 pourrait bien établir.

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ODF Hossegor Finales 2022Meilleur surfeur français messieurs en 2023, Marco Mignot a été sélectionné pour ses premiers World Surfing Games. Le jeune homme vise lui aussi la qualification olympique. (Photo FFSurf / Laurent Masurel)

 

LE STAFF TECHNIQUE DE L'ÉQUIPE DE FRANCE
Manager terrain : Jérémy Florès
Directeur de la performance : Stéphane Corbinien
Coachs : Frédéric Robin, Hira Teriinatoofa, Alain Riou, Simon Paillard
Data et logistique : Hugo Palmarini
Médecin : Thierry Durantel
Kinésithérapeutes et préparateurs physiques : Thibaut Paraillous, Charles Vandemeulebroucke

PORTO RICO, TROISIEME !
Porto Rico est la dernière étape de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. La compétition se déroulera à Arecibo, sur la côte Nord de l'île des Caraïbes. Les trois spots retenus sont des vagues de récif : Margara (droite et gauche), El Pico et Rastrial (gauches). Il s'agit de la troisième fois que Porto Rico organise les championnats du monde de surf ISA après ceux de 1968 et 1988. L'an dernier, les Mondiaux de stand up paddle s'étaient disputés dans la capitale, San Juan.

LE PALMARÈS DES SÉLECTIONNÉS SUR LES WORLD SURFING GAMES
Johanne Defay
(3 participations) : vice-championne du monde en 2017 à Biarritz ; médaille de bronze en 2023 au Salvador ; 25e en 2019 au Japon
Vahiné Fierro (4 participations) : 4e en 2023 au Salvador ; 9e en 2021 au Salvador ; 13e place en 2022 aux Etats-Unis ; 17e en 2019 au Japon
Tessa Thyssen (1 participation) : 15e en 2022 aux Etats-Unis
Kauli Vaast (1 participation) : 5e en 2023 au Salvador
Joan Duru (3 participations) : champion du monde en 2021 au Salvador ; vice-champion du monde en 2017 à Biarritz ; 25e en 2023 au Salvador
Marco Mignot (0 participation en Open, 3 sélections en juniors)


LES STARS DES WORLD SURFING GAMES 2024
L'édition 2024 apparaît comme la plus relevée de l'histoire des Mondiaux de l'International Surfing Association (ISA) que la fédération internationale organise depuis 1964. Les médaillés d'or de l'ISA, les olympiens de Tokyo 2020 et les champions de la WSL seront en compétition pour valider leur participation pour Paris-2024 et pour décrocher les derniers tickets olympiques.
Le plateau est donc exceptionnel :
- 8 anciens médaillées d'or de l'ISA, dont notamment le champion du monde 2022 Kanoa Igarashi (Japon), la triple vainqueur Sally Fitzgibbons (Australie) et le champion du monde 2021 … Joan Duru (France).
- 28 des 40 Olympiens qui ont participé à Tokyo 2020, dont la médaillée d'or Carissa Moore (USA), le médaillé d'argent Kanoa Igarashi (Japon) et la médaillée de bronze Amuro Tsuzuki (Japon).
- 5 champions WSL : la quintuple championne Carissa Moore (USA), le triple champion WSL Gabriel Medina (Brésil), le double champion du monde John-John Florence (USA), le double champion 2022-2023 Filipe Toledo (Brésil) et la championne du monde Caroline Marks (USA).
- 30 surfeurs(ses) déjà qualifié(e)s pour Paris 2024 seront présent(e)s avec leur équipe nationale, c'est une obligation faite par la Fédération internationale de surf qui valide a posteriori les qualifications des athlètes. 

 

ODF Hossegor Finales 2022Particulièrement en vue en fin de saison dernière, Tessa Thyssen a logiquement gagné sa place pour les World Surfing Games 2024. (Photo FFSurf / Laurent Masurel)


18 PLACES RESTENT À DÉLIVRER POUR PARIS-2024
Chez les messieurs : 6 places nominatives + 1 place non nominative à la meilleure équipes masculine seront attribuées aux Mondiaux de Porto Rico
Chez les dames : 8 places nominatives + 1 place non nominative à la meilleure équipes masculine seront attribuées aux Mondiaux de Porto Rico
Enfin, deux places de l'Universalité, une pour les messieurs et une pour les dames, seront attribuées par la Fédération International de Surf à un "petit" pays "méritant"

LES 30 QUALIFIÉS PROVISOIRES POUR LES JEUX
30 surfeurs ont d'ores et déjà obtenu leur qualification (provisoire) pour les Jeux Olympiques de Paris-2024, dont la compétition de surf se tiendra à Tahiti, sur le spot de Teahupo'o. Parmi eux, trois Français : Johanne Defay (CT), Vahiné Fierro (ISA) et Kauli Vaast (ISA).

 

QUALIFIES JO2024 copie xxxxxxx



QUALIFIÉS PAR LE CT
Dames
Caroline Marks (Etats-Unis)
Carissa Moore (États-Unis)
Tyler Wright (Australie)
Molly Picklum (Australie)
Tatiana Weston-Webb (Brésil)
Johanne Defay (France)
Brisa Hennessy (Costa Rica)
Teresa Bonvalot (Portugal)
Messieurs
Filipe Toledo (Brésil)
Ethan Ewing (Australie)
Jack Robinson (Australie)
Griffin Colapinto (États-Unis)
Joao Chianca (Brésil)
Leonardo Fioravanti (Italie)
John John Florence (États-Unis)
Kanoa Igarashi (Japon)
Jordy Smith (Afrique du Sud)
Matthew McGillivray (Afrique du Sud)

QUALIFIÉS PAR LES WORLD SURFING GAMES
Europe : Kauli Vaast (France), Vahiné Fierro (France)
Afrique : Sarah Baum (Afrique du Sud)
Océanie : Billy Stairmand (Nouvelle-Zélande), Saffy Vette (Nouvelle-Zélande)
Asie : Reo Inaba (Japon), Shino Matsuda (Japon)
Repêché : Alan Cleland (Mexique), le meilleur surfeur du continent africain Jordy Smith (Afrique du sud) s'est qualifié via le CT ; le deuxième meilleur africain, Teva Bouchga (Maroc), a terminé au-delà de la 30e place ; le quota revient alors au meilleur surfeur classé éligible, soit le Mexicain Alan Cleland, champion du monde 2023.

QUALIFIÉS PAR LES PANAMERICAN GAMES 2023
Messieurs : Lucca Mesinas (Pérou)
Dames : Sanoa Dempfle-Olin (Canada)

EXTRA QUOTAS
2022 :
Japon (messieurs) et Etats-Unis (dames)
Le Japon et les Etats-Unis, qui sont sortis en tête des classements messieurs et dames des World Surfing Games 2022 à Huntington Beach (Etats-Unis), disposent d'une place non nominative supplémentaire pour les Jeux de Paris-2024. Ils désigneront ainsi les surfeurs de leur choix d'ici le mois de mai 2024.

Vahine Fierro (FRA) durant les World Surfing Games 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 02/06/2023, à La Bocana, à El Tunco.© FFS / we_creative / Antoine Justes - 2023Finaliste des World Surfing Games l'an dernier au Salvador où elle a décroché sa place provisoire pour les Jeux Olympiques, Vahiné Fierro disputera ses 5es Mondiaux consécutifs avec l'équipe de France. (Photo FFSurf / Antoine Justes)



LES NATIONS QUI VISENT DES PLACES INDIVIDUELLES
14 places individuelles nominatives vont être attribuées à l'issue des World Surfing Games 2024. Huit pour les dames et six pour les hommes. Les Etats-Unis et l'Australie ont d'ores et déjà leur quota maximal de quatre athlètes. Le Brésil, la France, l'Afrique du Sud et le Japon ont trois quotas et espèrent donc une quatrième qualification individuelle.
Dans le détail, voici le point sur les pays majeurs du surf mondial
Argentine : 0 qualifié, 4 places individuelles potentielles (2 femmes, 2 hommes)
Brésil : 3 qualifiés, 1 place individuelle potentielle (1 femme)
Canada : 1 qualifiée, 3 places individuelle potentielles (1 femme, 2 hommes)
Chili : 0 qualifié, 4 places individuelles potentielles (2 femmes, 2 hommes)
Costa Rica : 1 qualifiée, 3 places individuelle potentielles (1 femme, 2 hommes)
Espagne : 0 qualifié, 4 places individuelles potentielles (2 femmes, 2 hommes)
France : 3 qualifiés, 1 place individuelle potentielle (1 homme)
Allemagne : 0 qualifié, 4 places individuelles potentielles (2 femmes, 2 hommes)
Indonésie : 0 qualifié, 4 places individuelles potentielles (2 femmes, 2 hommes)
Japon : 3 qualifiés, 1 place individuelle potentielle (1 femme)
Maroc : 0 qualifié, 4 places individuelles potentielles (2 femmes, 2 hommes)
Nouvelle-Zélande : 2 qualifiés, 2 places individuelle potentielles (1 femme, 1 homme)
Pérou : 1 qualifié, 3 places individuelle potentielles (2 femmes, 1 homme)
Portugal : 1 qualifiée, 3 places individuelle potentielles (1 femme, 2 hommes)
Afrique du Sud : 3 qualifiés, 1 place individuelle potentielle (1 femme)

LES NATIONS QUI VISENT LES EXTRA QUOTAS
A ce jour, les Etats-Unis sont assurés d'avoir 5 athlètes aux Jeux Olympiques avec 4 qualifiés via le CT (Carissa Moore, Caroline Marks, Griffin Colapinto et John John Florence) ainsi qu'une 3e place non nominative pour une femme, qu'ils attribueront à leur guise d'ici le 31 mai. Cet extra quota a été remporté sur le classement féminin des Mondiaux ISA 2022. Si les Etats-Unis remportent le classement masculin des Mondiaux 2024, ils auront ainsi une 3e place chez les messieurs à attribuer au surfeur de leur choix. Et 6 surfeurs, un record, aux JO de Paris 2024.
L'Australie qui dispose elle aussi de quatre surfeurs déjà qualifiés via le CT (Tyler Wright, Molly Picklum, Ethan Ewing et Jack Robinson) peut enlever les deux quotas mis en jeu si elle remporte les classements femmes et hommes des Mondiaux 2024, et disposerait donc de 6 surfeurs aux JO.
Le Japon, qui a déjà trois surfeurs qualifiés (2 hommes et 1 femme) dispose d'un quota supplémentaire chez les messieurs pour avoir remporté le classement masculin aux Mondiaux 2022. Si le pays décroche une deuxième place féminine individuelle et remporte le classement dames, alors il aura 6 surfeurs qualifiés pour les Jeux.
Le Brésil a lui aussi 3 surfeurs déjà qualifiés pour les JO (2 hommes et 1 femme). Sa mission parait plus difficile car le niveau féminin ne lui permet pas d'espérer un extra quota. Par contre, les Auriverde semblent particulièrement armés pour décrocher un 3e ticket chez les messieurs. Ce qui porterait alors leur nombre à 5 aux Jeux à Tahiti.
Enfin, la France a trois qualifiés (2 femmes et 1 homme) et vise à la fois la 2e place individuelle chez les messieurs et aussi les classements par genre. Elle peut légitimement prétendre elle aussi avoir 6 athlètes pour les Jeux de Paris-2024.


LES NATIONS QUI N'ONT PAS (ENCORE) DE SURFEUR QUALIFIÉ POUR LES JEUX OLYMPIQUES
Parmi les grandes nations du surf mondial à ne pas voir encore d'athlète qualifié pour les JO, citons notamment : l'Espagne, l'Indonésie, le Maroc, le Chili et l'Argentine.

LES GRANDS NOMS QUI NE SONT PAS (ENCORE) AUX JEUX OLYMPIQUES
A tout seigneur, tout honneur : Kelly Slater qui avait manqué Tokyo-2020 risque fort de regarder Paris-2024 à la télévision. Les 11 titres mondiaux du King n'y changeront rien. Il n'a pas été sélectionné pour les World Surfing Games, les Etats-Unis lui préférant le jeune hawaïen Baron Mamiya, récent vainqueur du Pipeline Masters. En cas de victoire au classement des nations, la fédération américaine a déjà annoncé par la voix de son président que le quota supplémentaire n'irait pas à Slater (5 fois vainqueur du Tahiti Pro) mais au meilleur 3e surfeurs américain du moment.
Gabriel Medina est dans une position similaire mais moins inconfortable. Le triple champion du monde brésilien participera bien aux Mondiaux de Porto Rico. La médaille d'or individuelle ne lui ouvrirait pourtant pas les portes des Jeux puisque seule la victoire de l'équipe masculine brésilienne permettrait au Brésil de disposer d'une place supplémentaire masculine. En cas de succès, on n'imagine pas la fédération brésilienne la remettre à quelqu'un d'autre que Medina, deux fois vainqueur à Teahupo'o.
Retirée du circuit, la septuple championne du monde australienne Stephanie Gilmore doit espérer une victoire de ses compatriotes à Porto Rico et sa fédération la choisir pour prendre la direction des JO, trois ans après sa participation aux Jeux de Tokyo (9e place). Derrière Tyler Wright et Molly Picklum, déjà qualifiées, elles ne sont pas légion à disputer la 3e place à Gilmore. Sauf Sally Fitzgibbons, quart de finaliste à Tokyo-2020.


L'ISA ATTENTIVE AUX FORFAITS DES SURFEURS DE LA WSL
Dans un courrier adressé en fin d'année dernière à toutes les fédérations nationales, l'International Surfing Association fait savoir qu'elle sera ferme sur les conditions d'éligibilité et de nomination olympiques des surfeurs de la WSL qui vont participer aux Mondiaux 2024. Dans son communiqué, l'ISA déclare qu'elle sera intransigeante avec les surfeurs qui, comme lors de l'édition 2023, viendraient à se retirer avant la fin de la compétition, sans réelle justification. « L’esprit sportif et le fair-play sont au cœur de l’ISA. Ces athlètes ont nui à l'image de l'ISA (en 2023), à celle des World Surfing Games et ce qu'ils ont fait a eu un impact sur les tableaux d'avancement et les résultats de la compétition. »


LE CALENDRIER DE LA SAISON
23 février - 3 mars : World Surfing Games
22 - 31 mai : Tahiti Pro, test event
31 mai : deadline pour transmission des noms des athlètes par les comités nationaux olympiques
8 juillet : deadline de tous les qualifiés de tous les sports aux Jeux Olympiques
26 - 30 juillet : Jeux Olympiques à Tahiti


LES WORLD SURFING GAMES
Appelés à l'origine « Championnats du monde de la Fédération internationale de surf », les World Surfing Games ont couronné les premiers champions du monde de surf à Manly Beach, en Australie, en 1964. Depuis lors, les WSG couronnent des champions avec des compétitions organisées sur les cinq continents.
Les World Surfing Games sont l'événement phare du championnat du monde Open de l'ISA. Ils ont servi de premier événement de qualification olympique en 2019 à Miyazaki, au Japon et en 2021 à Surf City, au Salvador.
Parmi les anciens champions du monde ISA figurent notamment le médaillé d'or olympique Italo Ferreira (Brésil), le médaillé d'argent olympique Kanoa Igarashi (Japon), Sally Fitzgibbons (Australie), Jordy Smith (Afrique du Sud), Courtney Conlogue (États-Unis) et Sofía Mulánovich (Pérou). Six Français ont remporté le titre mondial individuel Open : Heifara Tahutini (1990), Hira Teriinatoofa (2004 et 2010), Jérémy Florès (2009), Cannelle Bulard (2011), Pauline Ado (2017) et Joan Duru (2021).

Kauli Vaast (FRA) durant les World Surfing Games 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 01/06/2023, à La Bocana, à El Tunco.© FFS / we_creative / Antoine Justes - 2023Meilleur européen lors de l'édition 2023, et donc qualifié pour les Jeux Olympiques, Kauli Vaast est sélectionné pour la deuxième fois en équipe de France.
(Photo FFSurf / Antoine Justes)

 

LE FORMAT DES WORLD SURFING GAMES
Chaque sélection nationale compte 6 athlètes : 3 messieurs et 3 dames. Le format est de 4 surfeurs par série. Le système de double élimination est appliqué sur tous les tours jusqu’à la finale. Il faut donc « perdre » deux fois pour être définitivement éliminé. Le classement final des nations, et les classements par genre, sont établi grâce aux points que les surfeurs acquièrent selon leur classement individuel (1000 pts pour la première place, 860 pts pour la deuxième place, etc…).

LIVE STREAMING
La webdiffusion en direct sera diffusée sur www.isasurf.org du 23 février au 3 mars. Il y a 5h de décalage entre Porto Rico et la France. Quand il sera 8h du matin le lundi au Salvador, il sera 13h le lundi en France (2h du matin le lundi à Tahiti ; même heure à la Guadeloupe et à la Martinique ; 16h le lundi à la Réunion ; 23h le lundi en Nouvelle-Calédonie).
Live sur https://isasurf.org


LES 10 DERNIERS CHAMPIONS DU MONDE ISA
NATIONS

2023 : Pérou
2022 : Etats-Unis
2021 : France
2019 : Brésil
2018 : Japon
2017 : France
2016 : Pérou
2015 : Costa Rica
2014 : Pérou
2013 : Afrique du Sud

MESSIEURS
2023 : Alan Cleland (Mexique)
2022 : Kanoa Igarashi (Japon)
2021 : Joan Duru (France)
2019 : Italo Ferreira (Brésil)
2018 : Santiago Muniz (Argentine)
2017 : Johny Corzo (Mexique)
2016 : Leandro Usina (Argentine)
2015 : Noe Mar McGonagle (Costa Rica)
2014 : Leandro Usina (Argentine)
2013 : Shaun Joubert (Afrique du Sud)
DAMES
2023 : Tatiana Weston-Webb (Brésil)
2022 : Kirra Pinkerton (Etats-Unis)
2021 : Sally Fitzgibbons (Australie)
2019 : Sofia Mulanovich (Pérou)
2018 : Sally Fitzgibbons (Australie)
2017 : Pauline Ado (France)
2016 : Tia Blanco (Etats-Unis)
2015 : Tia Blanco (Etats-Unis)
2014 : Anali Gomez (Pérou)
2013 : Dimity Stoyle (Australie)

FRA ath Joan Duru ath ph Ben Reed ph 15Joan Duru champion du monde ISA en 2021. (Photo ISA)


LES CHAMPIONS DU MONDE FRANÇAIS EN SHORTBOARD OPEN
MESSIEURS

2021 : Joan Duru
2010 : Hira Teriinatoofa
2009 : Jérémy Florès
2004 : Hira Teriinatoofa
1990 : Heifara Tahutini
DAMES
2017 : Pauline Ado
2011 : Cannelle Bulard


LES MONDIAUX ISA 2023

CLASSEMENT DES NATIONS
1. Pérou 3253 pts
2. France 3230 pts
3. Brésil 2937 pts
4. Japon 2653 pts
5. Australie 2648 pts
6. Canada 2549 pts
7. Mexique 2265 pts
8. Espagne 2128 pts
9. Allemagne 2073 pts
10. Portugal 1923 pts
(62 équipes classées)

LES RÉSULTATS DES FRANÇAIS EN 2023
Johanne Defay : 3e place
Vahine Fierro : 4e place
Kauli Vaast : 5e place
Pauline Ado : 9e place
Maxime Huscenot : 25e place
Joan Duru : 25e place

Dernière modification le : 19 février 2024
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