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Mondiaux : « un mauvais bilan » pour la France

L'équipe de France termine à la 13e place des ISA World Surfing Games 2019, qui se sont achevés sur le succès du Brésil ce dimanche à Miyazaki, Japon. « C'est un mauvais résultat sur une compétition particulière » analyse Stéphane Corbinien, le directeur de la performance de la Fédération.


CORBINIEN IMG 9260« On ne va pas se cacher, c'est un mauvais résultat. » A l'issue des neuf journées de compétition, Stéphane Corbinien, directeur de la performance de la FFSurf et team manager de l'équipe de France au Japon, est très déçu. « La performance est très en dessous de ce que l'on espérait. Notre objectif était clairement de performer chez les dames tout en maintenant un classement des nations élevé. On ne l'a pas fait. C'est donc décevant. »
Mais il se doit aussi de relativiser : « C'est une bizarrerie, mais trois de nos athlètes venaient juste valider leur ticket pour les Jeux car ils vont aller chercher leur qualification sur le Championship Tour de la World Surf League. Jérémy Florès, Michel Bourez et Johanne Defay ont donc tamponné cette première étape obligatoire vers les JO en participant à ces Mondiaux. »
« Un enchaînement de compétitions WSL et ISA »
En rentrant dans le détail, Stéphane Corbinien estime que « l'équipe de France a été victime de l'enchaînement de nombreuses compétitions et de l'organisation des deux circuits du surf que sont la World Surf League et l'International Surfing Association. On espère qu'on aura des calendriers plus clairs, plus simples à gérer, afin d'organiser l'accompagnement de nos athlètes et pour le respect de la performance du surfeur. »
Corbinien le certifie, ces World Surfing Games 2019 auront été « une compétition très particulière ! Elle n'était pas bien située dans le calendrier pour nos surfeurs du Championship Tour que sont Defay, Bourez et Florès. Tout en sachant que, pour eux, le système de référence pour se qualifier pour les Jeux Olympiques est le Championship Tour de la WSL, avec quatre étapes à venir d'ici la fin de la saison : Californie, France, Portugal et Hawaii. »
Les CT la tête ailleurs
FRA Jeremy Flores Aloha Cup ISA Ben Reed 1En débarquant de Tahiti (messieurs uniquement) et avant un infernal triptyque WSL « Ranch - Hossegor - Péniche » du 19 septembre au 27 octobre, on peut comprendre que les efforts fournis et à venir pouvaient pondérer la performance de Florès, Bourez et Defay au Japon.  « Il faut être honnête avec le système, ajoute Corbinien. La priorité pour ces surfeurs reste les CT à venir. On s'est donc retrouvés dans une situation inadaptée en terme de pic de performances pour Florès, Bourez et Defay. »
Et Stéphane Corbinien de rappeler que « la première victime de ce fol enchaînement est Joan Duru, qui a déclaré forfait pour les Mondiaux. Entre Tahiti (CT), Pantin (QS), le Japon (ISA) et le Ranch (CT), on a bien vu que Duru a lâché pour cause de blessure et fatigue. » Ce forfait de dernière a par ailleurs pénalisé l'équipe de France qui n'avait d'autre solution réglementaire que de proposer Hira Teriinatoofa, venu de Tahiti comme consultant technique au Japon, et qui a dû enfiler le lycra pour faire le troisième homme de l'équipe de France.
« Le Brésil très au-dessus »
BRA Italo Ferreira Closing Ceremony Ben Reed 1Mais comment expliquer que la France a échoué quand le Brésil et les Etats-Unis ont décroché les deux premières places du classement des nations avec des surfeurs issus eux aussi du CT ? « Il y a sans doute des nations qui sont arrivés ici avec moins de pression que nous. Le Brésil et les USA sont les deux meilleures nations du monde actuellement. Le Brésil a tellement d'athlètes de très haut niveau qu'il peut jouer sur les deux tableaux : WSL et ISA. Les Brésiliens n'avaient pas les mêmes contraintes que les nôtres. En tout cas, il les ont mieux abordés que nous. Même si ça n'a pas été facile pour eux : Filipe Toledo fait un « no show » dimanche matin car il s'est blessé. Ce qui montre que la répétition des compétitions n'est pas si simple. Quant aux Américains, ils ont vraiment joué le jeu dans l'ensemble. L'Australie s'est elle vite retrouvée en difficulté sur ces Mondiaux avec beaucoup de surfeurs qui vont batailler sur le CT pour leur qualification olympique. »
Des pays comme l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne ont donné leur meilleur car ils venaient chercher des places pour les JO puisque sans aucune possibilité via le CT.
« Une déception chez les filles »
FRA VAHINE FIERRO JIMENEZEn se tournant vers le tableau féminin, le team manager français concède là aussi que « ce n'est pas le résultat escompté », tout en convenant que « Johanne Defay à part, l'objectif était d'assurer une place aux Jeux pour une des deux autres Françaises présentes à Miyazaki, à savoir Cannelle Bulard ou Vahiné Fierro. »
Déception là aussi avec une 17e place pour Fierro, soit le 4e rang européen, et une 29e place pour Bulard. « On est déçu pour les filles car elles ont bien surfé et il y avait vraiment la place. Fierro a notamment fait une dernière série de très haut niveau », estime Corbinien.
Quant à Johanne Defay, qualifiée à 99% pour les JO vu son classement WSL, « elle a fait de très belles séries, elle a très bien surfé. Mais, sans vouloir se cacher derrière ça, elle tombe dans une série avec deux autres filles du CT et non des moindres : l'Américaine Carissa Moore et l'Australienne Sally Fitzgibbons. » Ni plus ni moins que les actuelles N.1 et N.2 du tour mondial WSL. Pour Corbinien, Defay « a le niveau pour gagner une compétition comme celle-ci. Ça ne s'est pas passé comme on le voulait, mais ça n'a pas d'incidence sur sa qualification pour les JO 2020. »
« Le staff doit en tirer les conséquences »
En conclusion, le directeur de la performance de la Fédération déclare que « l'ensemble du staff de l'équipe de France doit tirer les conséquences de ces championnats », afin d'apporter des améliorations pour performer aux prochains championnats du monde. « On a sept mois pour préparer les prochains Mondiaux (avril-mai 2020) et 10 mois pour préparer les Jeux Olympiques (fin juillet 2020). On entre dans la dernière ligne droite. Il faut rétablir l'organisation, ne pas regarder derrière mais devant nous. Rappelons bien qu'il n'y a pas eu d'incidence sur la participation de nos meilleurs surfeurs qui vont aller aux Jeux Olympiques. »
Quid des Mondiaux 2020 ? Avec des surfeurs du CT qui n'auront pas la pression d'aller décrocher leur ticket puisqu'ils devraient l'avoir. « On aura la même problématique. Mais on ira dans un moment plus apaisé avec, sauf catastrophe, trois des quatre places olympiques françaises en poche, et moins de compétitions professionnelles avant et après les Mondiaux ISA. Nos athlètes pourront alors donner leur maximum en équipe de France et se projeter sur les JO. »
« Un travail à deux vitesses »
Le directeur de la performance de la FFSurf de souligner : « On travaillera toutefois encore à deux vitesses : 1. Une vitesse avec nos trois sélectionnés pour les Jeux, afin de les préparer durant plusieurs mois pour une performance olympique. On va continuer à échanger avec eux pour leur offrir la meilleure préparation. Tout en sachant qu'ils reviendront sur les Mondiaux ISA pour tamponner leur passeport pour Tokyo-2020. 2. Une autre vitesse avec deux filles retenues en équipe de France pour aller chercher sur les Mondiaux 2020 la seconde place olympique française. Ce pourrait être les mêmes que cette année (Fierro et Bulard, Ndlr) ou d'autres. Mais en tout cas les meilleurs du moment. On fera tout pour aller chercher cette deuxième place et aller aux Jeux Olympiques avec le quota maximal de quatre athlètes par nation. »
Tout en refermant la page de ces championnats du monde ISA 2019, Stéphane Corbinien assure : « On va re-mobiliser les troupes pour arriver plus fort l'année prochaine. On va tout faire pour rebondir après ces championnats du monde décevants. »

L'EQUIPE DE FRANCE
Johanne Defay, Vahine Fierro, Cannelle Bulard, Jérémy Florès, Michel Bourez, Hira Terinatoofa
Staff : Stéphane Corbinien, Patrick Florès, Frédéric Robin, Hira Terinatoofa, Aymeric De Bouyn, Thierry Durantel, Stéphane Sisco

FRA JOHANNE DEFAY WSG JIMENEZ 2


Quels Français aux Jeux Olympiques 2020 ?

Les Mondiaux ISA 2019 achevés avec le résultat que l'on connaît, la situation est demeurée inchangée pour la France : elle pourrait toujours disposer de quatre surfeurs aux JO de Tokyo (2 messieurs et 2 dames). Jérémy Florès, Michel Bourez et Joan Duru ont pour mission de terminer dans le Top 10 éligible du Championship Tour en fin de saison WSL pour se qualifier pour les Jeux 2020. Seuls deux pourront aller à Tokyo. Pour l'heure, Michel Bourez et Jérémy Florès sont dans le bon wagon. Joan Duru est le surfeur éligible suivant mais pointe à près de 6.000 pts de Florès.
Johanne Defay, la seule Française sur le CT, doit elle terminer dans le Top 8 éligible du CT en fin de saison. Elle occupe pour le moment la 7e place et seule la Néo-Zélandaise Paige Hareb, qui pointe à +10.000 pts derrière elle, peut la déloger de ce Top 8.  La seconde place potentielle française se gagnera aux Mondiaux ISA 2020. Si une Française entre dans le Top 7 éligible dames, elle se qualifiera pour les Jeux !

Le point dans la course à la qualification via le CT au 15 septembre 2019https://www.surfingfrance.com/disciplines/surf/jo-la-course-a-la-qualification-episode-7.html


* éligible : terme employé pour expliquer qu'avec deux athlètes maximum par nation et par genre, le classement final est établi en retirant les autres athlètes de pays obtenant déjà deux athlètes.
Exemple de simulation :
1. Filipe Toledo (Brésil) qualifié
4. Gabriel Medina (Brésil) qualifié
6. Italo Ferreira (Brésil) pas qualifié
7. Kanoa Igarashi (Japon) qualifié
13. Michel Bourez (France) qualifié
14. Jérémy Florès (France) qualifié
21. Joan Duru (France) pas qualifié

 

Le Brésil champion du monde !


BRA Team Gold Closing Ceremony Ben Reed 3

Le Brésil est le grand vainqueur de ces ISA World Surfing Games 2019. Les Auriverdes décrochent le premier titre ISA de leur histoire. Vainqueur chez les messieurs ce dimanche Italo Ferreira succède 19 ans après Fabio Silva. Grand favori, Gabriel Medina est médaille de bronze. Le Brésil remporte aussi une médaille d'argent chez les dames avec Silvana Lima alors que Tatiana Weston-Webb est 5e et Filipe Toledo 9e.
Les Etats-Unis finissent deuxièmes de ces Mondiaux ISA grâce à la médaille d'argent de Kolohe Andino. 30 ans après sa dernière participation aux Mondiaux ISA, Kelly Slater prend la 5e place… comme en 1990 déjà au Japon. Carissa Moore est quatrième, Caroline Marks 9e et Courtney Conlogue 11e.
Champion du monde en titre, le Japon monte sur la 3e place du podium à domicile. Le héros local n'est pas Kanoa Igarashi, décevant 13e, mais Shun Murakami qui prend la 4e place de la finale. Le Japon rempli totalement sa mission sur ces Mondiaux 2019 : Shun Murakami et Shino Matsuda terminent meilleurs asiatiques et assurent deux places aux Jeux Olympiques pour le pays hôte des JO.
Toujours bien placé, le Pérou termine à la quatrième place avec le bonheur de voir l'éternelle Sofià Mulanovich (37 ans) décrocher un second titre 15 ans après le premier (2004). Malheureusement pour elle, ces Mondiaux n'offraient pas de titre à son continent pour lequel tout s'est joué en juillet à Lima lors des Panamerican Games, remportés par sa compatriote Daniella Ross (25e au Japon) et qui décroche sa place pour les JO (!)
L'Espagne termine meilleure nation européenne de ces Mondiaux et tire les fruits d'un long travail. Malheureusement pour nos voisins, ils repartent bredouilles puisque les deux places qualificatives pour les Jeux reviennent au Portugais Frederico Morais et à l'Israëlienne Anat Lelior.

Italo Ferreira champion du monde mais pas certain d'aller aux JO !
BRA Italo Ferreira Closing Ceremony Ben Reed 7C'est l'incongruité du système de qualification imaginé par le CIO, l'ISA et la WSL. Le Championship Tour de la WSL étant le premier ordre hiérarchique, Italie Ferreira n'a pas encore gagné sa place pour les JO 2020. Il lui faudra pour cela terminer dans les 2 premiers Brésiliens au ranking final du CT 2019. Pour l'heure, il est le 3e Auriverde de ce classement, Filipe Toledo (1er) et Gabriel Medina (4e) étant devant lui.



RÉSULTATS

ISA WORLD SURFING GAMES 2019, Kisakihama, Miyazaki, Japon

Messieurs
1 - Italo Ferreira (Brésil)
2 - Kolohe Andino (USA)
3 - Gabriel Medina (Brésil)
4 - Shun Murakami (Japon)
5 - Kelly Slater (USA)
6 - Ramzi Boukhiam (Maroc)
7 - Frederico Morais (Portugal)
8 - Billy Stairmand (Nouvelle-Zélande)
9 - Rio Waida (Indonésie)
9 - Filipe Toledo (Brésil)

46. Michel Bourez (France)
46. Jérémy Florès (France)
73. Hira Teriinatoofa (France)

Dames
1 - Sofia Mulanovich
2 - Silvana Lima (Brésil)
3 - Bianca Buitendag (Afrique du Sud)
4 - Carissa Moore (USA)
5 - Tatiana Weston-Webb (Brésil)
6 - Sally Fitzgibbons (Australie)
7 - Stephanie Gilmore (Australie)
8 - Brisa Hennessy (Costa Rica)
9 - Anat Lelior (Israël)
9 - Caroline Marks (USA)

17. Vahine Fierro (France)
25. Johanne Defay (France)
29. Cannelle Bulard (France)

Relais
1 - Australie
2 - Afrique du Sud
3 - Etats-Unis
4 - Japon
5 - France
5 - Argentine
7 - Pérou
7 - Espagne

Nations
1 - Brésil
2 - Etats-Unis
3 - Japon
4 - Pérou
5 - Afrique du Sud
6 - Australie
7 - Nouvelle-Zélande
8 - Costa Rica
9 - Espagne
10 - Canada
11 - Portugal
12 - Allemagne
13 - France
14 - Indonésie
15 - Argentine
16 - Israël
17 - Italie
18 - Chili
19 - Mexique
20 - Grande Bretagne
… (55 nations classées)

Tous les résultats ici : https://isasurf.org/wsg/2019/pdf/WSG_2019_final_results.pdf


MONDIAUX 2019
Ces Mondiaux 2019 étaient qualificatifs pour les JO 2020. A ce titre, ils étaient un passage obligatoire pour les 3 meilleurs surfeurs et 3 meilleures surfeuses CT de chaque pays (classement WSL à 90 jours de la compétition), sans incidence sur leur participation aux Jeux. Ils offraient par contre 8 tickets pour Tokyo-2020, répartis comme suit : 2 par continent et par genre, à l'exception de l'Amérique pour laquelle les Jeux Panaméricains de juillet dernier étaient la compétition de référence. Daniella Ross (Pérou) et Lucca Mesinas (Pérou) ont gagné leur ticket provisoire.

MAR Ramzi Boukhiam Sean Evans 5


QUALIFICATIONS JEUX OLYMPIQUES 2020

A l'issue des ISA World Surfing Games 2019, 10 surfeurs ont obtenu leur place pour les Jeux Olympiques 2020.
Afrique : Bianca Buitendag (Afrique du Sud) et Ramzi Boukhiam (Maroc)
Asie : Shun Murakami (Japon) et Shino Matsuda (Japon)
Océanie : Ella Williams (Nouvelle-Zélande) et Billy Stairmand (Nouvelle-Zélande)
Europe : Anat Lelior (Israël) et Frederico Morais (Portugal)

Ces 10 surfeurs iront aux Jeux sauf si un ou deux de leur compatriote terminent dans le Top 5 messieurs et Top 7 dames éligibles aux ISA World Surfing Games 2020, prioritaire dans le système hiérarchique de qualifications.
Dans le détail :
Bianca Buitendag est assurée à 99% d'aller aux Jeux puisqu'on ne voit pas ses compatriotes sud-africaines Sarah Baum (21e) et Zoe Steyn (29e) terminer dans le Top 7 dames aux Mondiaux 2020.
Ramzi Boukhiam sera aux Jeux à 100% dans le sens où aucun autre surfeur marocain n'a le niveau pour entrer dans le Top 5 messieurs ISA l'an prochain et qu'il faudrait de plus que 2 Marocains réussissent cet exploit.
Les Japonais Shun Murakami et Shino Matsuda peuvent eux perdre leur place au profit d'un(e) compatriote l'an prochain. Ils garantissent toutefois deux places au pays hôte qui comptera donc au minimum une dame et deux messieurs puisque Kanoa Igarashi devrait logiquement se qualifier via le CT.
Les Néo-Zélandais Ella Williams et Billy Stairmand ont fait un grand pas vers les JO en terminant n.1 pour l'Océanie. Les favoris Paige Hareb et Ricardo Christie pourraient les rejoindre en terminant dans le haut du classement aux ISA 2020.
Pensionnaire intermittent du CT, le Portugais Frederico Morais a réussi un joli coup en terminant premier européen. On voit mal deux Portugais le doubler l'an prochain en se glissant dans le Top 5 mondial éligible. Vasco Ribeiro pourrait être l'autre Lusitanien s'il réussi cet exploit. Quant à l'Israëlienne Anat Lelior, elle est assurée à 100% d'être aux JO puisqu'aucune autre de ses compatriotes ne sera dans le Top 7 dames l'an prochain.

LE SYSTEME DE QUALIFICATIONS POUR LES JO-2020

1. Le Championship Tour de la World Surf League (WSL) 2019 - Les 10 premiers hommes éligibles et les 8 premières femmes éligibles (maximum de 2 athlètes par CNO)
2. Les ISA World Surfing Games 2020 - Les 4 premiers hommes éligibles et les 6 premières femmes éligibles ; en fait les 5 hommes et les 7 femmes puisque le Japon « rend » ses wild cards glanées aux ISA 2019.
3. Les ISA World Surfing Games 2019 - Les 4 hommes et les 4 femmes sélectionnés en fonction de leur continent (sauf continent Amérique); soit le meilleur surfeur homme éligible et la meilleure surfeur femme éligible originaires d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Océanie. Attention : la qualification d'un(e) concurrent(e) qui termine meilleur surfeur(se) de son continent sera conditionnée par les résultats du CT 2019 et par les ISA World Surfing Games 2020.
4. Les Jeux Panaméricains 2019 - Le premier homme éligible et la première femme éligible dans les compétitions de surf à Lima (Pérou).
5. La nation hôte - Une place pour un homme et une place pour une femme seront garanties pour le pays hôte, le Japon, à moins qu'il ne dispose déjà de cette place via les hiérarchies ci-dessus (c'est le cas à l'issue des Mondiaux ISA 2019). Si les athlètes du Japon se qualifient autrement, leurs places seront attribuées aux surfeurs éligibles les mieux classés des World Surfing Games 2020.

 

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Dernière modification le : 20 octobre 2019
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