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L'ASP dans les clous

L'ASP dans les clous  © Photo ASP/Kirstin

Alors que la colère grondait depuis quelques jours du côté des journalistes qui suivent les étapes du world tour, l'ASP a décidé de faire machine arrière et d'autoriser les médias accrédités à conserver la propriété intellectuelle de leur oeuvres… dans un but éditorial uniquement. Logique.

 

Il y a quelques jours, à la lecture des conditions générales pour une demande d'accréditation (autorisation de pénétrer dans la zone fermée au public et d'avoir accès aux interviews de surfeurs), tout journaliste normalement constitué a fait un bond. Et pour cause, il était stipulé noir sur blanc que l'auteur cédait à l'ASP tous les droits audio, photos et vidéo produits à l'occasion de la compétition. Aux oubliettes la propriété intellectuelle, fondement même de la profession.
Devant le tolé provoqué par cet article et le bras de fer de quelques journalistes (lire notre article du 27 février), l'ASP a fait marche arrière et revu sa copie. Désormais, le journaliste qui demande une accréditation conserve, fort heureusement car légalement, la propriété de ses oeuvres pour un usage éditorial exclusif. Il ne peut en aucun cas en faire un usage commercial sans la permission expresse écrite de l’ASP. Logique.
Le surf comme les autres sports
Ce procédé vaut dans tous les domaines lorsqu'un journaliste obtient l'autorisation de l'organisateur de travailler sur un évènement. Cela vaut pour une compétition sportive comme pour un concert. Tout journaliste détenteur d'une carte de presse et qui a déjà couvert un match de football, une réunion d'athlétisme, un meeting de natation ou une exposition, le sait. Il peut à volonté parler de la compétition et reproduire des images dans son journal, sur sa radio, son website ou à la télévision. Mais il ne pourra en aucun cas revendre son contenu à une marque ou à une agence publicitaire. 
L'ASP, finalement laxiste depuis des années, se met donc dans les clous. Elle respecte ainsi la profession. Et surtout ses engagements auprès de ses partenaires. Samsung ou YouTube qui ont énormément investi dans le tour mondial n'aimerait certainement pas voir des images du Quik Pro dans une pub Sony ou Dailymotion… Comme les photographes n'aimeraient pas voir leur photo reprise sans leur autorisation dans un magazine ou sur un site.
Tout le monde est ainsi protégé et, après un bug au démarrage, l'ASP respecte finalement la profession, comme celui-ci se doit de respecter l'image des compétitions ASP. 

 

Dernière modification le : 06 mars 2014
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