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Jérémy FLORES

Jérémy FLORES  © Photos FFS, Quiksilver, WSL et ISA

Né le 27 avril 1988
A Saint-Paul, La Réunion
Discipline : shortboard
Catégorie : Open
Club : Radical Surf Club (La Réunion)

Palmarès :
Champion du monde ISA 2009
Champion du monde des nations ISA 2017 et 2021
Champion du monde du relais ISA 2017
3e mondial ISA 2021
N.8 mondial WSL en 2007, 2015 et 2019
9e place aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020
4 victoires sur le CT : Billabong Pipe Masters (2010 et 2017) ; Billabong Pro Tahiti (2015) ; Quiksilver Pro France (2019)
Champion d’Europe 2013

Classement national : -
Nombre de sélections en équipe de France : 14


Bio express

Flores Jeremy (FRA) competes in Surfing Men's during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tsurigasaki Surfing Beach, on July 25, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Vincent Curutchet / KMSP || 000307_0007  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES Jérémy Florès est le meilleur surfeur français de tous les temps. Né à La Réunion, il y débute le surf à l’âge de 3 ans avec son père avant de passer trois ans à Madagascar, l’île maternelle.
Repéré très tôt, il s’installe avec sa famille en Australie où il passe six mois par an et participe à de nombreuses compétitions professionnelles et devient la mascotte des stars Tom Carroll et Kelly Slater. Il est un des premiers jeunes à surfer sur des planches à sa taille (5 pieds) et se créé un propre style.
Champion de France, d’Europe, il remporte à 17 ans le circuit WQS et se qualifie pour le world tour en 2007. En 2009, il remporte le titre de champion du monde ISA avec l’équipe de France qu’il côtoie depuis tout jeune.
En 2010, il remporte le Pipeline Masters à Hawaii, la compétition la plus prestigieuse au monde.
Cinq ans plus tard, il signe son second succès sur le CT en s’imposant à Teahupoo (Tahiti), la vague la plus impressionnante du tour mondial. A l'issue de la saison 2015, il termine à la 8e place du Championship Tour, le meilleur classement de sa carrière. Encore plus fort techniquement et mentalement, Jérémy Florès ne parvient toutefois pas à capitaliser en 2016 et ne passe pas le 3e tour d'un CT jusqu'à l'avant-dernière manche de la saison, au Portugal (25e place au général). Il se maintient grâce à ses performances sur le circuit QS (7e place).
Six ans après avoir enfilé le maillot bleu une dernière fois, Jérémy Florès retrouve l'équipe de France en mai 2017 pour les ISA World Surfing Games de Biarritz. Capitaine des Bleus, il soulève le trophée de champion du monde des nations le 28 mai 2017. Avec ses coéquipiers, il remporte également le titre mondial du relais après avoir terminé 7e en individuel.
Au terme d'une saison une nouvelle fois compliqué, il arrive à Hawaii en décembre avec l'objectif de se maintenir à l'issue de la dernière étape du tour. Sur un nuage, il va jusqu'au bout, élimine Gabriel Medina en quarts, bat John John Florence en finale au buzzer et s'offre un second titre à Pipeline !
L'année 2018 est marquée par son 30e anniversaire et la naissance de son premier enfant. Quart de finaliste à Bali en juin, il performe de nouveau à Tahiti en se hissant en demi-finales à Teahupoo. Malgré une nouvelle contre-performance à Hossegor (25e), il termine la saison sans pression à la 16e place mondiale.
Après une finale en mai 2019 à Bali, il entre encore plus dans l'histoire en devenant le premier surfeur français à gagner à Hossegor en octobre 2019. Il s'agit de son quatrième succès en 13 saisons sur le tour mondial. « Le plus beau de tous » selon lui.
Fin octobre, il obtient sa qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo-2020 en atteignant le 3e tour du Rip Curl Pro du Portugal. Blessé au dos, il sort prématurément à Pipeline et termine la saison à la 10e place mondiale. C'est la 6e fois en 13 ans de carrière sur le CT que Jérémy fait un top 10.
Privé comme tous les surfeurs de compétitions internationales en 2020, il fait son retour sur la scène pro le 8 décembre en participant au Billabong Pipeline Masters à Hawaii et prend la 5e place.
Capitaine de l'équipe de France aux Mondiaux 2021 au Salvador, il prend la 3e place en individuel et remporte avec ses coéquipiers le titre de champion du monde par équipes. Malade, il déclare forfait pour l'étape du Surf Ranch dans la foulée du Salvador. Fin juillet, il participe aux premiers Jeux Olympiques de l'histoire du surf et va jusqu'en 8es de finale après avoir pris le tout premier tube des JO. 
Il annonce la fin de sa carrière professionnelle le 9 août 2021. Il est des six seuls surfeurs professionnels à être parvenus à totaliser 20 points sur 20 en compétition (à Teahupoo 2011). Il fut un des 28 invités de l’Eddie Aikau, la plus prestigieuse compétition de grosses vagues. 
En mai 2023, il accepte la proposition de la Fédération d'intégrer le staff technique comme consultant pour les Mondiaux de surf qualificatifs pour les JO 2024. Il accompagne l'équipe de France aux World Surfing Games à Surf City, au Salvador, où il participe à la médaille d'argent par équipes et à la qualification pour les Jeux de Vahiné Fierro et Kauli Vaast.
Il devient manager terrain de l'équipe de France au début de la saison 2024 qu'il conduit aux World Surfing Games de Porto Rico.


 

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