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Stéphane Corbinien : « L’an 1 du projet Olympique français »

Stéphane Corbinien, ici aux côtés de Jérémy Florès et Pitou Gaillard, lors du déplacement de la DTN en mars en Australie. Stéphane Corbinien, ici aux côtés de Jérémy Florès et Pitou Gaillard, lors du déplacement de la DTN en mars en Australie.  © FFSurf

Le directeur des équipes de France et cadre de la DTN, laquelle porte le projet olympique, dresse le bilan du travail réalisé cette saison avec le Collectif France et détaille les objectifs à court (2020) et long terme (2024). 

La Fédération s’est fixée quatre objectifs pour marquer le début du projet olympique : se rapprocher des surfeurs Élite engagés sur les circuits professionnels​ français, échanger sur leurs routines, étudier le circuit WSL, construire une collaboration individualisée dans le cadre des JO-2020 et 2024. 
Une dizaine de déplacements au programmeADO DEFAY WSL QS6000 NEWCASTLE AUS ÂJUSTES JUS 9446
De Kiama (Australie) en janvier à Pantin (Espagne) la semaine dernière, la Direction Technique Nationale a multiplié les déplacements pour travailler au plus près des meilleurs surfeurs français. Tous les cadres techniques nationaux ont été concernés par ces déplacements concernant les Collectifs France Élite et France Jeunes.
« Nous avions plusieurs objectifs dans l’année avec une première partie qui concernait l’organisation de l’accompagnement et la création d’une émulation autour de notre projet olympique, explique Stéphane Corbinien. Nous nous sommes déplacés en Australie en février et mars sur le premier QS 6,000 et le premier CT de la saison. L’objectif était de se mettre à disposition des surfeurs Français, de les observer en situation de compétitions internationales et de constituer​ la meilleure​ ​é​quipe de France pour les World Surfing Games de Biarritz (20-28 mai). »
Déterminer la sélection pour les Mondiaux de Biarritz 
Avec des impressions ​plutôt très ​bonnes ​des tricolores puisque Johanne Defay s’impose à Newcastle où Jorgann Couzinet se hisse en quarts de finale. A Snapper rocks, le staff technique a pu s’imprégner de l’atmosphère de la World Surf League et du comportement au plus haut niveau mondial des quatre surfeurs français : Johanne Defay, Pauline Ado, Jérémy Florès et Joan Duru. Michel Bourez, licencié à la Fédération tahitienne, n’était pas directement concerné par ce dispositif. 
Juste avant les Mondiaux de Biarritz, la DTN a répété le suivi des athlètes français sur le QS 1,500 de Zarautz (Espagne), « pour déterminer définitivement la sélection pour les ISA » confie Corbinien, lequel aura apprécié « les beaux parcours de Jorgann Couzinet (finale), Maud Le Car (finale), Vincent Duvignac (quarts), Justine Dupont (demis) et Alizé Arnaud (quarts). »

PODIUM TEAM FRANCE FFS ARRIETA ARR 0159L’importance des World Surfing Games pour les JO-2020
Fin mai à Biarritz, le staff de l’équipe de France et la DTN au complet ont marqué l’histoire avec les huit surfeurs français sélectionnés (Ado, Defay, Dupont, Arnaud, Florès, Duru, Duvignac et Ouvré) en remportant le premier titre mondial open. « Un premier marqueur pour une épreuve très importante », assure Stéphane Corbinien, qui s’en explique : « Les World Surfing Games 2017 comptent énormément. L’an prochain, la France sera N.1 mondiale au ranking de l’édition 2018, laquelle sera sans doute la première épreuve de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo-2020. ​Nous en attendons l'information sans que rien n'ai filtré à ce jour. ​»
Trois semaines, trois QS européens
En seconde partie de saison, le Centre d’Entraînement de l’Élite a assuré des entraînements réguliers dans une période de transition entre Hossegor et Biarritz. La DTN s’est ensuite attachée à suivre une grosse partie du tour professionnel européen avec les QS de Lacanau (1,500), Anglet (1,500) et Pantin (6,000). Deux cadres techniques nationaux et une personne dédiée à la vidéo ont enchaîné trois semaines de suivi des surfeurs français. Lesquels ont été particulièrement performants : victoire de Couzinet à Pantin, victoire de Lacomare à Lacanau, finale de Le Car et Couzinet à Anglet, 8es de finale de Lacomare à Pantin, demi-finales de Bisso et Delahaye à Lacanau, demi-finale d’Ado à Anglet, …
81a9a935bc8c365e09f1f6d96327de04A l’heure du bilan sportif, le directeur des équipes de France se félicite de la présence du staff technique fédéral qui coïncide avec des perfs tricolores. « Même si on amène 1 petit cm de confiance, c’est utile. On dressera un bilan plus approfondi avec les athlètes et entre nous. »
« Faire qu’il y ait plus de Français sur le CT »
Avec un mois de septembre particulièrement chargé : Mondiaux de Stand Up Paddle au Danemark (1-10 septembre), rentrée du Pôle France​ et des Pôles en métropole et outremer​, Mondiaux de surf junior au Japon (23 sept. - 1er octobre), le suivi des athlètes sur les QS européens (Açores, Maroc et Portugal) est mis entre parenthèses. Le staff sera évidemment présent au Quiksilver Pro de Hossegor (7-18 octobre), seul CT français.
« C’est l’année 1 de la préparation olympique, lance Corbinien. On tirera prochainement les conclusions de ce qui a fonctionné et de ce qui n’a pas fonctionné. L’idée est de construire avec le DTN la
planification et l’organisation du suivi du Collectif France Élite pour 2018, 2019 et 2020 avec, en ligne de mire, les premiers Jeux Olympiques de l’histoire du surf.​ Avec, sur trois ans, une montée en puissance des actions auprès de notre collectif​. »
Émulation à la FrançaiseTEAM FRANCE FFS ARRIETA ARR 8925
« On va forcément et progressivement resserrer le nombre d’athlètes car il y aura peu de surfeurs à Tokyo (20 hommes et 20 femmes au total, ndlr). Mais tout le groupe est concerné car on veut continuer à travailler avec le même état d’esprit, dans l’émulation « à la française ». On l’a vu dans tous nos déplacements : il y a un groupe France en mouvement. Notre objectif est de faire en sorte que les surfeurs français performent de plus en plus sur les QS, qu’il y ait de plus en plus de Français dans le haut du ranking, et de plus en plus de Français sur le CT. ​Le pari est de dire : « Si les français sont performants sur le circuit pro, alors ils le seront sur les épreuves qualificatives pour les JO, et le seront aussi pour atteindre l'objectif de 2 médailles à Tokyo.​ »​
Préparer la relève pour Paris-2024
 DSC8577Et le directeur des équipes de France d’ajouter : « On travaille en deux temps : 1. dans le court terme pour avoir ces surfeurs avec nous dans le projet olympique; 2. dans le long terme en continuant d’observer, d’aider et de travailler avec la relève pour avoir les meilleurs surfeurs aux JO de Paris-2024. »
Concernant les juniors, la DTN a accompagné l’élite du Collectif France Jeunes sur la finale Junior Pro à Kiama, Australie (janvier), a ​organisé​ le stage fédéral d’hiver au Panama avec​ un collectif ciblé​ d'une vingtaine de jeunes (février), a supervisé les juniors français sur les quatre Juniors Pro 2017 européens (Biscarrosse, Caparica, Sopela et Espinho) avant d’organiser à Capbreton en juillet le stage fédéral d’été​, la détection des jeunes talents (benjamins)​ et les sélections pour les Mondiaux juniors à venir.​ ​Toutes ces actions viennent en complément de la formation sportive réalisée au sein des 4 pôles Espoir et du Pôle France Jeune durant les 9 mois de l'année scolaire, en accompagnement du double projet de ces 60 jeunes espoirs.

Dernière modification le : 13 mai 2019
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