Delpero, Tirilly et Teriinatoofa sont les capitaines des relais de la flamme olympique

Antoine Delpero à Biarritz, Louka Tirilly de Vera à la Torche et Hira Teriinatoofa à Teahupo’o sont les trois capitaines désignés des relais collectifs de la flamme olympique. L'annonce a été faite ce mercredi par Paris-2024. 

Sur le relais de la flamme olympique, les 34 fédérations olympiques et paralympiques dont le sport est inscrit au programme des Jeux d’été, ainsi que la fédération tahitienne de surf, organiseront avec le soutien du Comité National Olympique et Sportif Français et du Comité Paralympique et Sportif Français, 69 relais collectifs composés de leurs licenciés.

« Le relais de la flamme olympique symbolise l’esprit de paix, d’unité, de fraternité entre les nations participantes. Accueillir la flamme à l’occasion des Jeux de Paris-2024, des Jeux en France, des Jeux de la France, dans nos villes de surf, au-delà de la célébration et du rassemblement de tous autour de l’idéal olympique, est pour la Fédération Française de Surf une immense fierté, a déclaré Jacques Lajuncomme, le président de la Fédération Française de Surf. Les porteurs de la flamme seront les ambassadeurs de la famille du surf fédéral, ses clubs, ses organes déconcentrés, ses structures agréées et les témoins de leur adhésion aux valeurs fortes de l'olympisme. »

Les clubs ont été mis au centre du jeu pour le relais de la flamme et une équipe n’est composée que de licenciés. Chaque équipe se compose de 12 femmes et 12 hommes. Des porteurs de la flamme de tous les âges. Chaque équipe a été formée en respectant des critères précis comme la proximité géographique, puisque 75% d’une équipe a été sélectionnée à l’échelle du département. Ce critère traduit la volonté de limiter l’empreinte carbone du relais et d’engager localement les habitants et sportifs des territoires traversés.

Il est aussi question d'inclusion. Chaque équipe comporte des porteurs en situation handicap. Chacun partage une histoire individuelle en lien avec les critères de Paris 2024. Les personnes ordinaires faisant des choses extraordinaires à leur échelle ont été valorisées.

Trois dates, trois sites

20 mai : Biarritz
Biarritz, ville où le surf français est né en 1957, où le premier club de surf fut créé en 1958 et où la Fédération fut créée en 1964. Biarritz a accueilli 11 fois les championnats de France, 3 championnats du monde (1980, 2017 et 2019) et fut dans les années 80-90 une étape du tour mondial professionnel de surf. Le capitaine du relais est Antoine Delpero, triple champion du monde de longboard et figure emblématique du surf français, sociétaire du Bascs, le club référent du relais.

7 juin : la Torche
La Torche, lieu de pratique emblématique de la Bretagne, situé sur la commune de Plomeur, berceau du surf breton. Les spots de la Pointe et son chaudron, Pors Carn, ont toujours accueilli les principaux évènements de sports de glisse en Europe. Cette magnifique pointe de rocher, enrobée de sable fin, a toujours vu naître des futurs champions. Le surf fait partie intégrante du mouvement sportif sur le territoire Bigouden.
Louka Tirilly de Vera, capitaine du relais, est membre du Pôle Espoir, il représente la jeunesse et l'héritage océanique transgénérationnel. Le relais collectif de la Ligue de surf de Bretagne passera sur la plage de la Torche au cœur d'une exposition photo sur le thème du surf.

13 juin, Teahupo'o
La vague de Teahupo’o aussi attirante qu’effrayante fait partie de ces vagues légendaires, qui attirent les plus grands surfeurs de la planète. Cette vague n’est pas qu’une vague, c’est un état d’esprit, c’est le spot le plus incroyable de la Polynésie française, c’est le berceau du surf immergé de mana. Ce sera le point de départ du Relais. Le capitaine Hira Teriinatoofa, double champion du monde ISA et légende du surf à Tahiti, est un des préparateurs olympiques de l’équipe de France. 

Les « Villes de Surf »
La flamme passera également par certaines villes labellisées "Ville de Surf" de la Fédération : Saint-Jean-de-Luz (20 mai), les Sables d'Olonne (4 juin) et Cannes (le 18 juin). La flamme traversera aussi l'Atlantique à bord du Maxi Banque Populaire XI skippé par Armel Le Cléac'h avec un départ le 7 juin de Brest pour rallier la Guadeloupe et la Martinique.

VERBATIM

Antoine Delpero : « C'est un grand honneur de représenter le surf à travers ce relais. Qui plus est à Biarritz, un endroit qui me tient à cœur et où j'habite. C'est la concrétisation de ma carrière et des résultats sportifs que j'ai eus. C'est pour tout cela que j'ai été désigné, je pense. J'en suis très heureux et j'espère que je ferais cela de la meilleure manière. »

Louka Tirilly de Vera : « C'est quelque chose d'unique. C'est une fierté, ça n'arrive qu'une fois dans une vie. Je vais représenter ma région, mon spot, mon sport, ma fédération. Je suis très reconnaissant aux personnes qui m'ont désigné, notamment à la Ligue de surf de Bretagne. Je suis effectivement bien plus jeune que les autres porteurs (Antoine Delpero et Hira Teriinatoofa), je représente la jeunesse, le début de carrière. C'est une valeur forte du sport. Je me sens responsable de bien représenter cette valeur et mon sport. Je serai entouré de gens plus expérimentés qui représentent aussi le surf en Bretagne. »

Hira Teriinatoofa : « C'est une fierté pour moi et un immense honneur de porter la flamme olympique ! Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, j’aurais la chance de porter la flamme et, en plus, ici en Polynésie française. C’est quand même fou ! »