surfingfrance.com

Le Label fédéral « Ville de Surf » décerné à la ville du Moule

Mme Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, entourée de MM Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de Surf (à gauche), et Marcelin Chingan, adjoint aux sports. Mme Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, entourée de MM Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de Surf (à gauche), et Marcelin Chingan, adjoint aux sports.  © FFSurf

M. Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de Surf, a remis ce samedi le label fédéral « Ville de Surf » à Mme Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, à l’occasion de son déplacement en Guadeloupe. La commune du nord-est de l'île papillon rejoint ainsi un réseau de plus d’une vingtaine de villes labellisées à ce jour, et devient la première ville outremer. Le président de la FFSurf est aux Antilles à l’invitation du Comité Régional Guadeloupéen de Surf, dans le cadre des championnats de Guadeloupe de surf qui se tiennent tout au long du week-end. 

C'est dans une ambiance conviviale que s'est déroulée la remise du Label, samedi soir à l'hôtel de Ville de Moule. Mme le maire Gabrielle Louis-Carabin, entourée de nombreux adjoints, dont Marcelin Chingan, élu aux sports, et de personnels administratifs, a confié sa « fierté » et son « émotion » en recevant la distinction de la Fédération. Après avoir dressé un historique de la pratique libre puis encadrée du surf sur la commune qu'elle dirige depuis 1989, Mme le Maire s'est félicité de la démocratisation d'un sport aujourd'hui pratiqué par de plus en plus de jeunes guadeloupéens « y compris mon propre fils et mon petit-fils qui pratique dans un club » a-t-elle confié.
Pour le président Lajuncomme, cette distinction est « tout sauf une surprise » pour une commune qui a « accueilli de nombreuses compétitions nationales et internationales » et qui est aussi « riche d'un tissu associatif fort avec pas moins de quatre clubs de surf » sur son territoire. Les quatre clubs locaux sont le Karukera surf club, l'Arawak surf club, le Poyo Surf Club et le Pirates Surf Club, récent champion de France interclubs en 2022.
La proposition d'un Open de France en 2024
La Ville du Moule a notamment accueilli les championnats de France de surf en 1993 et 2008, une étape du tour mondial WQS et une étape du tour mondial de bodyboard en 1997, les Pan American Surfing Games en 2010 ou encore la Coupe des Dom-Tom en 1988. Au cours de sa visite, le président Jacques Lajuncomme a proposé au comité régional guadeloupéen et à la ville du Moule l'organisation d'une étape du circuit Open de France en 2024.
La Ville du Moule, qui s’est engagée dans un lourd projet de rénovation de la base de surf de Damencourt, figure notamment aux côtés de Biarritz, Hossegor, Lacanau, Guidel, les Sables d’Olonne ou encore Cannes, autres villes à disposer du label fédéral « Ville de Surf ». En adhérant à ce label, et au projet fédéral jusqu’en 2024, la commune est référencée et mise en avant en termes de communication, d’actions du projet fédéral sur ses plages et d’informations réglementaires de la pratique du surf organisée ou libre.



ILS ONT DIT

Gabrielle Louis-Carabin, Maire de la Ville du Moule
« Je suis fier de recevoir ce Label. Je ne m'y attendais pas. Je ne pensais pas certainement pas non plus être la première commune ultramarine à le recevoir. Je remercie la Fédération Française de Surf et son président d'être venu chez nous pour nous remettre ce Label. Nous, Guadeloupéens, n'allions pas à la plage, ne savions pas nager. Les efforts de l'éducation nationale ont permis aux enfants d'apprendre la natation depuis les années 70. La collectivité du Moule a continué ses efforts avec les clubs de sports nautiques pour tourner la population vers la mer. Nous avons construit une piscine. Puis nous avons participé au développement du surf. Le surf et la ville de Moule doivent beaucoup au travail de Philippe Cazé (président fondateur de la ligue de Guadeloupe en 1987, ndlr). Le Moule a activement participé à l'organisation de compétitions nationales et internationales et, aujourd'hui, le surf est entré dans nos mœurs. Nous devons continuer à travailler dans ce sens avec nos partenaires comme le comité régional guadeloupéen et l'État. »

Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de Surf
« Je suis très content de remettre ce label à la ville du Moule et de l'accueillir dans le réseau des « Villes de Surf ». Ce n'est pas une surprise. Le Moule a une belle histoire avec des années de compétitions. Mais aussi une vie associative très riche avec quatre clubs de surf. Le tissu associatif est au centre du projet fédéral. La Fédération ne se concentre pas que sur le haut niveau. Nous travaillons sur de nombreuses causes sociétales avec des programmes sur la mixité, sur les personnes en situation de handicap, sur l'insertion, sur l'écologie… et aussi, et en particulier avec Christa Véteau, la présidente du comité régional guadeloupéen, sur les violences et les discriminations. »

Christa Véteau, présidente du Comité Régional Guadeloupéen de surf
« Je tiens à remercier la Ville du Moule pour tout son accompagnement et M. Marcelin Chingan pour son écoute et son énorme patiente avec nous. Nous avons la chance de travailler avec la commune sur la rénovation du local sur le spot de Damencourt. Cette future base de surf, moderne, qui pourra être le siège de la ligue, le siège du pôle espoirs, permettra d'organiser des compétitions d'importance. Mais aussi d'accueillir les pratiquants de tous les jours. Nous travaillons depuis des années pour que le surf puisse rentrer dans le programme scolaire dès le CE2 en Guadeloupe. »

 DSC1298Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de Surf (à gauche), Christa Véteau, présidente du Comité Régional Guadeloupéen de Surf (2e à gauche), Marcelin Chingan, adjoint aux sports (3e à gauche), et les élus du Comité et dirigeants des clubs de surf de la ville du Moule. (Photo FFSurf)



--

Le Label fédéral « Ville de Surf »

Le label fédéral « Ville de Surf » existe depuis 2015. Il vise à valoriser les communes ou les collectivités territoriales (communauté de communes ou agglomération) du littoral qui assurent un accueil et un environnement favorable à la pratique du surf sous ses différentes formes, pour la population locale ou touristique.
Le surf, sport olympique, est aujourd’hui un formidable vecteur touristique et économique mais également un facteur social, sportif, inclusif, écocitoyen, éducatif, culturel et historique de tous nos littoraux.
Adhérer au label fédéral « Ville de Surf », c'est :
- Rejoindre un réseau national en plein développement en lien avec l’Association des Maires de France et l'Association Nationale des Élus en charge du Sport,
- Répondre à une problématique commune aux villes côtières : Aménager, tout en respectant et en préservant l'environnement, le littoral en organisant de façon optimale les différents espaces nécessaires pour accueillir les activités (baignade, surf, etc) ainsi que les usagers (réguliers, occasionnels, etc),
- Profiter de l'engouement du public pour le surf et l'océan en général,
- Placer le surf au centre des atouts touristiques du littoral,
- Assurer une qualité de l'enseignement et des prestations proposées (qualifier ainsi l'image de sa commune).

 

 

Dernière modification le : 19 mars 2023
Évaluer cet élément
(1 Vote)
Retour en haut

Les Partenaires Officiels  de la Fédération

BP  Ministère chargé des sports agence nationale du sport Air Tahiti  Europe 2