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Mondiaux SUP - Titouan Puyo vice-champion du monde de longue distance, l'Espagne double la France

Nouveau podium pour le capitaine de l'équipe de France Titouan Puyo. Nouveau podium pour le capitaine de l'équipe de France Titouan Puyo.  © FFSurf / We Creative

- Les Français ont connu une journée compliquée ce samedi sur la longue distance (18 km) des championnats du monde de stand up paddle, qui se tiennent jusqu'à dimanche aux Sables d'Olonne (Vendée).
- Titouan Puyo signe une sacrée performance en Sup messieurs en terminant deuxième derrière le Japonais Shuri Araki, alors que Noïc Garioud prend la 5e place.
- Champion du monde en 2019, Julen Marticorena est médaille de bronze en prone paddleboard.
- Grosse déception pour Anaïs Guyomarch, longtemps troisième et en bronze, qui s'est effondrée physiquement dans le dernier tour. La Française termine 7e juste devant sa compatriote Iona Rivet.
- Elle aussi dans le groupe de tête, Elise Daudignon n'a pu jouer le podium et prend une belle 5e place en prone paddleboard.
- L'équipe de France, double tenante du titre mondial, est désormais doublée par l'Espagne, étincelante ce samedi avec deux titres individuels ! Le trophée récompensant la meilleure nation se jouera ce dimanche sur les sprints et le relais, les deux dernières épreuves des Mondiaux.



On saura demain soir si ce sprint à perdre haleine et à en tomber à la renverse aura fait basculer le camp français dans celui des vainqueurs. A 31 ans, Titouan Puyo n'a plus les bras de ses 22 printemps qui lui avaient permis de devenir champion du monde au Nicaragua. Mais il n'a rien perdu de son esprit guerrier. Au bout des 18 km de rame et des 200m à pied, le Calédonien s'est arraché pour priver les Japonais d'un doublé, prendre la médaille d'argent et offrir 860 points précieux à son équipe. 
Hier, la belle mécanique tricolore, parfaitement huilé depuis 2019, a connu quelques hoquets. Quand les Espagnols ont tenu leurs rangs et réalisé des exploits, les Français ont cafouillé et sont même tombés en panne pour certains. Après avoir fait le show vendredi avec les titres de Vaïc Garioud et Julen Marticorena sur la course technique, l'équipe de France a plutôt subi sur la longue distance de ce samedi. Alors, oui, la performance de Titouan Puyo permet d'entretenir le suspense. 

Julen Marticorena (FRA) durant les Championnats de monde de SUP ISA 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 30/09/2023 à Sables d'Olonne, France. © FFS / we_creative / Antoine JustesDeuxième médaille pour Julen Marticorena avec le bronze sur la longue distance.

Tout comme celle de Marticorena, en or hier et en bronze aujourd'hui. Bravo au waterman de Biarritz qui en 24 heures a fait son maximum. Parti comme un boulet, et comme à son habitude, Marticorena a voulu jauger ses principaux rivaux sur les 18 km. Mais Andrew Byatt et David Buil ont été plus malins et plus costauds aussi. Profitant d'une petite vague d'un bateau suiveur, l'Anglais et l'Espagnol se sont échappés à mi-parcours et ont creusé l'écart. Derrière, le Basque a plutôt regardé dans le rétroviseur et tout fait pour contenir le retour de l'Américain Donald Miralle, sauvant le podium et la médaille de bronze. 
Quelques minutes avant lui, Titouan Puyo a donc posé une nouvelle fois sa pagaie sur un podium international et pour la 7e fois sur les Mondiaux. Après un départ façon diesel, le capitaine des Bleus a vite compris que ça ramait trop vite devant pour gérer ses efforts. Ses options au large à chercher les vagues ont été payantes puisqu'il est progressivement revenu sur le groupe de tête. Mais trop tard pour recoller à la fusée nippone Shuri Araki, déjà loin devant. Quant à Noïc Garioud, sa science du surf lui a permis d'animer les débats pendant plus d'une heure avant qu'il ne puisse plus suivre la folle cadence imposée par les Japonais et l'Australien Michael Booth. Au point de se faire doubler par l'Espagnol Aaron Sanchez et de finir un brin dépité à la 5e place. 

Anaïs Guyomarch (FRA) durant les Championnats de monde de SUP ISA 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 30/09/2023 à Sables d'Olonne, France. © FFS / we_creative / Antoine JustesLongtemps en 3e position, Anaïs Guyomarch termine finalement 7e de la longue distance.

Au-dessus de la concurrence, les deux Espagnoles Duna Gordillo et Esperanza Barreras, championne et vice-championne du monde en titre, ont fait sauter la banque cette année encore. Cette fois, c'est Barreras qui s'impose devant sa compatriote, réalisant le doublé après son titre hier sur la course technique.
Intouchables, les deux Espagnoles ont fait la différence au début de la seconde boucle entre le phare et Sauveterre (au nord du port). Gordillo a placé une accélération subite pour laisser tout le monde sur place, sauf Barreras qui est partie avec elle vers la victoire et le doublé des Ibères. Jusque-là, Anaïs Guyomarch avait tout bien fait. Dans le groupe de tête avec la Portoricaine Maricarmen Rivera, la Bretonne était dans le rythme et pouvait prétendre au podium. Mais au dernier bord au large de Sauveterre, elle a eu un énorme coup de fatigue. Scotchée, Guyomarch a ralenti et s'est fait distancer par Rivera, puis doubler par Anna Tschirky (Suisse), Natsumi Baba (Japon) et Cecilia Pampinella (Italie). Les jambes en coton, Guyomarch a terminé sa course au mental. Finissant juste devant Iona Rivet. Sa coéquipière n'aura jamais pu se mêler à la course de tête après avoir galéré sur les 300m de course à pied du départ. Derrière, elle a aussi pêché physiquement contre le courant et la légère brise de face. Pas dans le coup, la Bretonne n'a pas pris de plaisir et termine assez loin de ses objectifs. Mais devant la Japonaise Rika Okuaki (10e), ce qui comptera très certainement pour le classement par équipe.

Elise Daudignon (FRA) durant les Championnats de monde de SUP ISA 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 30/09/2023 à Sables d'Olonne, France. © FFS / we_creative / Antoine JustesElise Daudignon prend la 5e place en prone paddleboard.


Après son erreur de parcours la veille sur la course technique, Elise Daudignon avait une revanche à prendre. Très bien partie avec le groupe de tête, la Landaise n'a pu suivre l'accélération du trio de tête dès la première bouée. Bien dans sa tête, elle a tout fait pour tenir la quatrième place mais s'est peu à peu fait dépasser et détacher par l'Anglaise Jessica Georgelin. Elle prend finalement la 5e place et affichait un grand sourire à l'arrivée, heureuse d'avoir terminé sa course dans ces conditions difficiles. Devant, la Japonaise Yurika Horibe s'est rapidement envolée vers la victoire, finissant avec trois minutes d'avance sur la championne du monde en titre espagnole Judith Verges. 
Ce dimanche, s'ils veulent conserver leur titre mondial, les Bleus n'auront d'autres choix que de prendre le maximum de points en espérant un faux-pas des Espagnols. Au repos aujourd'hui, Clément Colmas et Mélanie Lafenêtre animeront les sprints pour la France. Enfin, l'épreuve du relais par équipe de quatre (Sup + prone hommes et femmes) devrait être le juge de paix. L'an dernier, la France s'était imposée devant le Japon pour coiffer l'Espagne au général. La bande à Titouan Puyo aura besoin du soutien du public pour l'encourager afin de signer un nouvel exploit.  




LES RÉSULTATS

LONGUE DISTANCE SUP MESSIEURS 

1. Shuri ARAKI (Japon) les 18km en 1:37:41.35 *** Champion du monde ***    
2. Titouan PUYO (France) en 1:39:03.53 *** Vice-champion du monde ***    
3. Rai TAGUCHI (Japon) en 1:39:04.56     
4. Aaron SANCHEZ (Espagne) en 1:39:17.05         
5. Noic GARIOU (France) en 1:39:38.15         
6. Michael BOOTH (Australie) en 1:40:20.42         
7. Fernando PEREZ (Espagne) en 1:40:54.39         
8. Blue EWER (Grande Bretagne) en 1:43:05.30         
9. Itzel DELGADO (Pérou) en 1:44:32.87         
10. Santino BASALDELLA (Argentine) en 1:45:11.42         
11. Ricardo ÁVILA (Porto Rico) en 1:45:13.17         
12. Ollie HOUGHTON (Nouvelle-Zélande) en 1:46:16.76         
13. Donato FREENS (Pays-Bas) en 1:46:19.18         
14. Anastasios TSOURIS (Grèce) en 1:46:22.69         
15. Davide ALPINO (Italie) en 1:46:39.31         
16. Johnny HAGAN (Australie) en 1:47:14.54         
17. Filippo MERCURIALI (Italie) en 1:47:26.71         
18. Kjell DE BRUYN (Belgique) en 1:48:09.31         
19. Vasileios SAMNIOTIS (Grèce) en 1:49:16.72         
20. Tomáš GROŠUP (République tchèque) en 1:52:22.60         
21. Hector JESSEL (Grande Bretagne) en 1:52:36.74         
22. Bastian GRIMM (Allemagne) en 1:53:34.80         
23. Rudah BOSI (Brésil) en 1:54:38.84 
24. Francisco GIUSTI (Argentine) en 1:55:44.75         
25. Riley JAGGI (Etats-Unis) en 1:57:24.42         
26. Cristian LÓPEZ (Porto Rico) en 2:00:49.40         
27. Ondřej PETRÁK (République tchèque) en 2:01:15.78     
28. Max SIJRIER (Pays-Bas) en 2:01:40.58         
29. Normen WEBER (Allemagne) en 2:01:58.09         
30. Leandro CRUZ (Brésil) en 2:03:53.44

LONGUE DISTANCE SUP DAMES
1. Esperanza BARRERAS (Espagne) les 18km en 1:52:55.48 *** Championne du monde ***     
2. Duna GORDILLO (Espagne) en 1:53:10.68 
3. Maricarmen RIVERA (Porto Rico) en 1:55:03.17         
4. Anna TSCHIRKY (Suisse) en 1:55:15.43         
5. Natsumi BABA (Japon) en 1:56:25.67         
6. Cecilia PAMPINELLA (Italie) en 1:56:48.47         
7. Anais GUYOMARCH (France) en 1:57:22.47         
8. Iona RIVET (France) en 1:57:47.51         
9. Roseli NOVLOSKI (Brésil) en 1:59:37.51         
10. Rika OKUAKI (Japon) en 1:59:40.53     
11. Alma COLETA (Argentine) en 2:00:26.32         
12. Ginnie BETTS (Grande Bretagne) en 2:01:11.35         
13. Claudia POSTIGLIONE (Italie) en 2:02:42.63         
14. Csillag-Virag KOCSIS (Hongrie) en 2:03:03.11         
15. Tanja ECKER (Allemagne) en 2:05:28.16         
16. Lucia CLENBOSKI (Argentine) en 2:06:38.40         
17. Paula RODRIGUES (Brésil) en 2:07:07.99         
18. Marie BUCHANNEN (Grande Bretagne) en 2:09:15.14         
19. Iva DUNDOVÁ (République tchèque) en 2:19:04.99         
20. Kateřina TRDLOVÁ (République tchèque) en 2:20:01.26         
21. Anabella RIVERA (Porto Rico) en 2:21:19.52        

LONGUE DISTANCE PRONE PADDLEBOARD MESSIEURS
1. David BUIL (Espagne) les 18km en 2:00:18.77 *** Champion du monde ***     
2. Andrew BYATT (Grande Bretagne) en 2:01:41.15         
3. Julen MARTICORENA (France) en 2:02:25.52     
4. Donald MIRALLE (Etats-Unis) en 2:03:06.16      
5. Takehiro HORIBE (Japon) en 2:05:41.55         
6. Jader SÃO PEDRO (Brésil) en 2:06:18.72         
7. Andrea NICIARELLI (Italie) en 2:07:33.60         
8. Bastiaan DE KNOOP (Pays-Bas) en 2:18:20.26

LONGUE DISTANCE PRONE PADDLEBOARD DAMES
1. Yurika HORIBE (Japon) les 18km en 2:06:10.47    *** Championne du monde ***     
2. Judit VERGES (Espagne) en 2:09:35.65         
3. Cornelia RIGATTI (Italie) en 2:11:17.18         
4. Jessica GEORGELIN (Grande Bretagne) en 2:17:04.20 
5. Elise DAUDIGNON (France) en 2:26:38.07    
6. Susette VELEZ (Porto Rico) en 2:43:47.40 

Noïc Garioud (FRA) durant les Championnats de monde de SUP ISA 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 30/09/2023 à Sables d'Olonne, France. © FFS / we_creative / Antoine JustesNoïc Garioud à l'arrivée de la course.



LES RÉACTIONS

Titouan Puyo, vice-champion du monde Sup messieurs

« On a fait un bon départ, on est bien sortis. Avec 18km à parcourir, je me suis dit qu'il ne fallait pas envoyer trop tôt. Ça a sans doute été une erreur car je me suis vite retrouvé derrière, pas dans le wagon. Et puis ils ont eu un peu de chance avec une vague de bateau qui les a aidés. J'ai gagné beaucoup de courses comme ça, je ne vais donc pas me plaindre. Mon option au large a payé, j'ai pu les remonter. Je pense que j'aurais pu aller encore plus loin que ça. Comme j'allais moins vite qu'eux à la rame, j'étais obligé de tenter quelque chose. J'ai gardé mon cap sur le deuxième tour et j'ai pu avoir quelques bumps pour bien glisser. Mais je ne pouvais plus revenir sur Shuri (Araki). L'arrivée ? J'ai eu la petite vague sur la fin qui me fait sortir avant Rai (Taguchi). J'étais encore assez lucide pour bien assurer les gestes avant le sprint. J'ai sprinté comme un fou, sans réfléchir. On est en France, il y a le public, les supporteurs, la famille. J'étais obligé de courir aussi vite. Mais bon, ce n’était pas top de nous faire courir comme ça après 18 bornes. »

Julen Marticorena, 3e place en prone paddleboard
« Je suis content de cette médaille de bronze mais j'espérais enfin gagner cette course. Ils étaient meilleurs que moi. Je suis content pour eux, ils ont fait une belle course. J'ai fait un gros départ. Je voulais les tester et je me suis un peu usé. Les conditions ont changé, le vent s'est levé. Il fallait faire de bons choix, choisir les petites vagues et celles provoquées par les bateaux. Il y a eu beaucoup de tactique aussi. J'ai un peu subi la fin de la course. Ça se joue sur le physique aussi et sans doute me suis-je moins bien entraîné sur la longue distance cette année. C'est dommage mais j'ai encore beaucoup à apprendre. »

Anaïs Guyomarch, 7e place Sup dames
« J'aime bien ces conditions. J'étais bien avec les filles devant. A la première boucle, je suis avec les Espagnoles mais quand elles ont accéléré et je me suis retrouvé bloqué dans le virage. Je n'ai pas réussi à les rejoindre. Du coup, j'ai voulu assurer le podium. Franchement, j'étais bien pour la 3e place. Et puis à la dernière bouée, j'ai senti que je n'avais plus de jus, plus de jambes, mes pieds tremblaient tout seuls. Je suis tombée de la planche. C'était terminé. Le mental, l'envie, tout était là. Sauf le corps. Mes jambes tremblaient. Il va falloir que je fasse plus de musculation (rire). J'étais pourtant bien jusque-là. Je voulais cette troisième place. J'y croyais fort. D'un coup, j'ai senti que je n'avais plus d'énergie. C'est long 18 km. J'ai passé un an assis sur une chaise pour les études, j'étais sans doute un peu juste physiquement. Ma famille était là pour venir me voir. Je les ai fait rêver au début et puis c'est parti en cacahuètes… Mais je suis tellement contente de cette expérience avec l'équipe de France que je suis déjà motivée pour revenir l'année prochaine. »

Iona Rivet, 8e place Sup messieurs
« Franchement, c'est quoi ces départs avec 300m de course à pied ?! On n'est pas venues pour ça, on est venues pour ramer, on a des planches qui vont sur l'eau ! Je n'en pouvais plus dès les premiers mètres de rame. Mes jambes ne se sont pas mises en route. J'ai perdu beaucoup de temps sur cette course à pied et je n'ai jamais pu rejoindre le groupe de tête. Je m'attendais à un parcours plus agité alors que c'était très plat. Le retour a été dur, avec le courant et le vent. Mentalement, c'était très dur aussi. Je suis donc déçue. J'aime bien quand ça glisse. Là, ce n’était pas très marrant... Je n'ai pas pu suivre les filles de mon groupe. Je suis vraiment déçue pour Anaïs (Guyomarch), elle avait tellement bien débuté. »

Elise Daudignon, 5e place en prone paddleboard dames
« J'étais avec les filles de tête mais dès la première bouée, elles ont filé vers le large et je n'ai pas pu les suivre. Je me suis dit que j'allais tout faire pour tenir la 4e place. Mais l'Anglaise est revenue. Elle a été cool car elle m'a parlé, elle m'a même encouragée et attendue. C'était vraiment très long. Physiquement ça allait mais je savais qu'il ne fallait surtout pas m'arrêter pour souffler. Je n'aurais pas pu repartir. J'ai donc juste essayé de rejoindre l'arrivée. Je suis passée d'un objectif de médaille à juste finir ma course. Mais je l'ai fait. J'ai tout donné pour finir. Je me suis battue contre moi même. Je suis vraiment très contente de ce que j'ai accompli. »


LE PROGRAMME DU JOUR
(Grande Plage)
10h00 : qualifications sprints 
13h45 : finale sprints  
15h00 : relais
15h45 : remise des médailles et trophée, cérémonie de clôture

SUIVRE LES MONDIAUX EN DIRECT 
https://isasurf.org/event/2023-isa-world-sup-and-paddleboard-championship/

Iona Rivet (FRA) durant les Championnats de monde de SUP ISA 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 30/09/2023 à Sables d'Olonne, France. © FFS / we_creative / Antoine JustesIona Rivet termine 8e de la longue distance.



L'EQUIPE DE FRANCE

SUP surfing 
Messieurs

Benoit Carpentier (27 ans, Bretagne, Minou surf club)
Gabriel Bachelet (26 ans, Nouvelle Aquitaine, Lou Surfou Seignosse surf club)
Dames
Justine Dupont (32 ans, Nouvelle Aquitaine, Lou Surfou Seignosse surf club)
Camille Dubrana (26 ans, Bretagne,  Minou surf club)

SUP race - Longue distance, Technical Race et Sprint
Messieurs 

Titouan Puyo (32 ans, Nouvelle Calédonie, Big Bananas surf club)
Noïc Garioud (21 ans, Nouvelle Calédonie,Big Bananas surf club)
Clément Colmas (22 ans, Nouvelle Calédonie, ASPTT Nouméa)
Dames 
Mélanie Lafenêtre (23 ans, PACA, La Cigale surf club)
Iona Rivet (24 ans, Bretagne, Stand Up 29) 
Anaïs Guyomarch (21 ans, Bretagne, Crozon Waterman Club)
Junior 
Vaïc Garioud (17 ans, Nouvelle Calédonie, Big Bananas surf club)
Junior fille
Julia Risso (13 ans, PACA, La Cigale surf club)

Prone paddle board
Messieurs

Julen Marticorena (24 ans, Nouvelle-Aquitaine, Biarritz Association surf clubs)
Dames
Elise Daudignon (18 ans, Nouvelle Aquitaine, Les Fils de Baines)

Staff 
Serge Lougarot : team manager/coach/CTN
Mathieu Carpentier : coach/CTN
Vincent Verhoeven : coach


LES DISCIPLINES 
Les Championnats du monde comprennent 7 disciplines dans les deux genres + le relais mixte ; soit 15 titres mondiaux auxquels s'ajoute le classement des nations. 
Épreuve technique SUP hommes et femmes 
Course technique SUP garçons et filles moins de 18 ans 
Course technique de paddleboard hommes et femmes 
Course de distance SUP hommes et femmes 
Course de distance en paddleboard masculin et en paddleboard féminin 
Course de sprint SUP hommes et femmes 
SUP Surfing hommes et femmes 
Course de relais par équipes

LES MONDIAUX ISA EN BREF 
Les World StandUp Paddle & Paddleboard sont le premier et le seul championnat du monde pour les disciplines du SUP Race et SUP Surfing, couronnant des champions du monde depuis 2012. La première édition a eu lieu au Pérou. La dernière à Porto Rico en 2022. Il n'y a pas eu d'édition en 2020 et 2021 (Covid). 27 pays ont participé à l'édition 2019. L'Australie détient le record de médailles d'or par équipe avec 6 victoires en 8 éditions de l'épreuve. La France est double tenante du titre mondial des nations.

PALMARES DES NATIONS DEPUIS 2012 
2012, au Pérou : Australie (France 8e) 
2013, au Pérou : Australie (France 6e) 
2014, au Nicaragua : Australie (France 5e) 
2015, au Mexique : Etats-Unis (France 11e) 
2016, aux Fidji : Australie (France France 2e) 
2017, au Danemark : Australie (France 2e) 
2018, en Chine : Australie (France 3e) 
2019, au Salvador : France 
2022, à Porto Rico : France

Mélanie Lafenêtre (FRA), Clément Colmas (FRA) durant les Championnats de monde de SUP ISA 2023 organisés par l’International Surfing Association. Photographié par Antoine Justes, le 30/09/2023 à Sables d'Olonne, France. © FFS / we_creative / Antoine JustesMélanie Lafenêtre et Clément Colmas participeront aux sprints demain.

Dernière modification le : 30 septembre 2023
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