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Michel Plateau (DTN) : « Un titre national est toujours autant apprécié »

Pour le directeur technique national, les championnats de France (21-29 octobre à Hossegor) sont encore et toujours la grand-messe incontournable de la fin de saison fédérale. Michel Plateau se félicite ainsi de la participation de plusieurs champions internationaux et parle également des Jeux Olympiques de 2020 et 2024.


Que représentent les championnats de France de surf pour la Fédération et les participants en 2017 ?
Pour la Fédération, c’est le grand rendez-vous et le grand rassemblement de tous les surfeurs mai aussi de toutes le ligues, les comités et d’un certain nombre d’élus des organes déconcentrés (ligues, comités et clubs). ​Nous​ profit​ons​ de leur présence pour tenir des réunions de travail.
Sportivement, c’est la délivrance de plus d’une trentaine de titres nationaux dans les disciplines dont la Fédération a délégation. Sans oublier l’inclusion avec pour la 3e année consécutive la délivrance de titres en Para Surf et Para Surf Adapté, quelque chose auquel on tient fortement.

Pour quelles raisons les « France » se tiennent-ils au mois d’octobre ?
Il y a une certaine logique car septembre et octobre sont les mois qui offrent les meilleures conditions pour le surf en France. Les dates retenues coïncident avec les vacances scolaires, ce qui nous permet de convoquer les adultes mais aussi tous les espoirs sans perturber leur scolarité. Enfin, on est en octobre à la fin de saison sportive.
C’est d’autant plus vrai que l’on vient de décider ​d'​un changement de saisonnalité de compétitions. Le nouveau calendrier sportif ira du 15 novembre 2017 au 15 novembre 2018 en réponse à la demande d’un grand nombre de comités départementaux​ et régionaux​. Les championnats de France vont véritablement marquer la fin de la saison sportive.

« Le niveau français est si élevé que ces championnats sont une référence »

Comment expliquez-vous que les championnats de France soient un rendez-vous attendu et apprécié et qu’ils attirent toujours les meilleurs Français dans leur discipline, exception faite de l’élite du surf Open avec nos quatre surfeurs sur le CT ?
Un titre de champion de France est toujours autant apprécié. Cela vaut pour toutes le disciplines et catégories d’âge concernées. Il y a des athlètes pour qui le titre de champion de France revêt une grande importance​, et des disciplines où le niveau français est si élevé, qu'il est une vraie référence. ​
On profite aussi cette année d’une fenêtre dans le calendrier professionnel qui nous permet d’avoir notamment certains des meilleurs Français sur le circuit QS (Jorgann Couzinet, Maxime Huscenot, Adrien Toyon, Dimitri Ouvré, ndlr); mais aussi celles et ceux des autres disciplines (les frères Delpero en longboard, Amaury Lavernhe en bodyboard, Benoit Carpentier en Sup surf, ndlr).
On aura également trois de nos champions du monde des nations ISA : Vincent Duvignac, Dimitri Ouvré et Alizé Arnaud.

Comment appréhendez-vous le premier week-end avec des conditions qui s’annoncent difficiles, puisque des vagues de 4 à 6 mètres, un fort vent de mer et la pluie sont attendus ?
On sait qu’on va commencer difficilement samedi et dimanche mais on va quand même essayer de lancer les épreuves car on a encore une fois un programme hyper chargé. Hossegor, Capbreton et Seignosse nous offrent une variété de vagues qui est très appréciable. On dispose ici de spots « protégés » où la houle et le vent pourraient être moindres qu’ailleurs. Il ne faut pas oublier que l’on fait le grand écart dans nos compétiteurs avec des minimes et des quadragénaires. Il faut pouvoir faire passer tout ce monde dans les meilleures conditions mais aussi en respectant l’intégrité physique de chacun.

« Pas encore dans le système de sélections pour les JO »

Quel(s) rôle(s) joue la Direction Technique Nationale sur ces championnats de France ?
Il est double : les 6 cadres techniques nationaux et moi-même sommes présents pour observer les performances des participants, plus particulièrement celles et ceux qui font partie de nos collectifs. Nous apportons également une aide à l’organisation avec une participation dans le fonctionnement des épreuves, à commencer par le directeur de compétition, Régis Blanchard, qui est un de nos CTN.

On est à moins de trois ans des JO de Tokyo-2020 qui verront l’entrée du surf dans le programme olympique. Quelle place vont désormais prendre les championnats de France par rapport aux Jeux ?
Ils n’entrent pas aujourd’hui dans un système de sélections. Pour 2020, nous sommes dans une phase d’observation, de discussions et d’échanges d’informations. On sait que notre élite, celle qui est concernée par les Jeux de Tokyo ne participe plus aux championnats de France mais au Championship Tour de la World Surf League. Pour Tokyo, on peut dire que l’on connait déjà le​ collectif de​ sélectionnables.
Pour Paris-2024, on peut penser que la génération actuelle pourrait faire place à une autre, dont la quasi totalité des athlètes est présente sur ces championnats de France. En ce sens, cette compétition devient un indicateur pour le futur. Les Jeux de Paris sont dans 7 ans, on a encore beaucoup de temps devant nous. Il nous faudra aussi appréhender les changements annoncés du circuit professionnel. A long terme, rien n’est fermé. Si on a plusieurs athlètes et un quota de place pour les Jeux, on pourrait imaginer des sélections françaises lors des championnats de France.



La liste officielle des participants ici :
http://bit.ly/2yyyGzV

Toutes les infos des championnats de France ici :
http://bit.ly/2yz10DP

 

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Dernière modification le : 20 octobre 2017
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