Denis Masseglia : « Comme toute première, il faudra qu'elle soit réussie »

Le hasard fait parfois bien les choses. Au lendemain du lancement de « Sport en France », la nouvelle chaîne du Comité National Olympique Sportif Français, Denis Masseglia, le président du CNOSF, est venu faire un crochet du côté de Biarritz, le jour où nos quatre français étaient engagés. Une première depuis le début de ces championnats du monde de longboard.


Votre présence souligne-t-elle l'importance du surf au sein du CNOSF ?
C'est un championnat du monde et comme pour tout Mondial, il est important que le président du CNOSF vienne témoigner de l'intérêt que cela peut représenter pour la discipline et pour le sport français en général. Comme nous encourageons les gens à organiser de grandes compétitions, on montre par notre présence, le jour où elles ont lieu, qu'ils ont atteint leur but.

Qu'attendez-vous de la présence au surf aux Jeux Olympiques l'an prochain, à Tokyo ?
Comme toute première, il faudra qu'elle soit réussie. Cela dépendra aussi des conditions météo. Si les Japonais ont souhaité que le surf soit reconnu comme sport additionnel, c'est qu'ils pensaient avoir des conditions d'expression qui correspondent au mieux à la compétition et à l'aspect olympique. Le surf joue gros dans une compétition comme celle-là.

Le fait de participer aux Jeux, qu'est-ce que cela pourrait apporter au surf tricolore ?
Posséder le label olympique peut tout changer. C'est un énorme coup d'accélérateur en termes de médiatisation, de reconnaissance et de légitimité, surtout dans un monde qui est bien sectorisé. Les Jeux Olympiques ont lieu une fois tous les quatre ans mais cela reste le plus grand événement au monde. Faire partie de l'événement, c'est déjà beaucoup.